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Actualité PROMESSES DU VICE-PRESIDENT MAKHTAR DIOP A KINSHASA RDC : des millions de la Banque mondiale vont pleuvoir !

 

 

 

 

Crée le 28-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 28-07-2014 -11H20 PAR : FORUM DES AS

 

                                                       

"Je quitte la République démocratique du Congo avec de bonnes impressions". Ces mots optimistes, lâchés hier par Makhtar Diop, le Vice-président du Groupe de la Banque mondiale, sont assez éloquents. Eloquents pour traduire le satisfecit de son institution face aux performances économiques enregistrées en RDC ces dernières années.

Face à la presse hier dimanche 27 juillet à Kinshasa, au terme de sa mission de cinq jours en territoire congolais, le Sénégalais Makhtar Diop s’est montré visiblement encouragé par les efforts entrepris par la Gouvernement congolais. Tenant d’ailleurs sa conférence de presse à la Primature aux côtés du Premier ministre Matata Ponyo, avec qui il s’est au préalable entretenu, après son tête-à-tête avec Joseph Kabila, le numéro 2 du Groupe de la Banque mondiale a apprécié le bond économique enregistré, soulignant que ses propos n’ont rien de flatterie.


"Je dis ce que j’ai vu, rapporte-t-il. Je ne suis pas là pour couvrir d’éloges qui que ce soit, mais plutôt pour dire la vérité. Et c’est vrai que le Congo a fait un ajustement structurel très important". Makhtar Diop salue à cet effet le progrès enregistré par l’Exécutif congolais qui est parvenu, en quelques années, à réduire l’inflation galopante de 46% à 1%, en procédant en même temps à une croissance économique de l’ordre de 7% à 8%. L’ancien ministre sénégalais de l’économie et des finances se plaît même d’apprendre que l’équipe Matata s’est engagée à relever le taux de croissance à 9%.


Le Vice-président du Groupe de la Banque mondiale se réjouit, par ailleurs, de constater qu’"il n’y a plus de retard de paiement dans les salaires des agents de l’Etat", que "le budget du secteur éducatif est passé de 6% à 16%" et que celui du secteur de la santé s’est sensiblement amélioré. Bref, des indices qui permettent à la Banque mondiale de croire que la République démocratique du Congo est vraiment sur la bonne voie.

LE PROJET INGA 3, UNE SOURCE DES REVENUS POUR LA RDC
Une visite éclair au site du Barrage d’Inga 3, dans la province du Bas-Congo, a permis à l’hôte de la RDC d’espérer à des lendemains meilleurs si toutes les ressources sont gérées à bon escient. En mars dernier en effet, le Groupe de la Banque mondiale avait accordé un don de 73,1 millions de dollars pour financer un projet d’assistance technique portant sur le développement du projet hydroélectrique Inga 3 Basse Chute (BC) et d’autres sites de taille moyenne.
"On veut que le barrage d’Inga 3 soit construit de la manière la plus rapide et la plus durable possible, assure Makhtar Diop. Ces travaux devront se dérouler sans avoir des conséquences néfastes sur l’environnement. Et ce serait imprudent de se lancer sur un tel projet sans donner des garanties de transparence dans la gestion des fonds".


Pour le Vice-président du Groupe de la Banque mondiale, le projet Inga 3 tombe à point nommé. "Bien réalisé, en tenant compte de l’expertise technologique, ce projet pourrait transformer, non seulement le Congo, mais aussi tout le continent, estime Makhtar Diop. Inga 2 aura l’avantage de combattre la pauvreté, d’apporter des ressources énergétiques supplémentaires au continent, de jouer un rôle déterminant dans l’intégration régionale et dans le changement climatique".

100 MILLIONS DE DOLLARS POUR LA CONSTRUCTION DES MICRO-BARRAGES
L’hôte de Matata Ponyo assure même que la réalisation à bon escient du projet Inga 3 pourrait apporter beaucoup de devises au Trésor public congolais, une fois l’électricité produite exportée. Makhtar Diop regrette à cet effet la sous exploitation du potentiel énergétique en Afrique. "Nous sommes, dit-il, le seul continent qui n’a pas profité de son potentiel électrique pour appuyer son développement, contrairement à certains pays d’autres continents comme le Canada, le Brésil…".
Selon des proches du Premier ministre Matata, l’émissaire de la Banque mondiale a promis, par ailleurs, de mobiliser 100 millions de dollars pour aider la RDC à construire une dizaine de microcentrales électriques dans les milieux ruraux. Ce qui pourrait stimuler plusieurs pôles de développement à travers le pays.

200 MILLIONS USD POUR APPUYER L’AGRICULTURE
Outre les projets de fournitures électriques, Makhtar Diop s’est rendu hier à 250 km de Kinshasa, précisément à Bukanga-Lonzo, dans la province du Bandundu. Il est allé visiter cet important parc agro-industriel que le Gouvernement congolais veut muer en vaste grenier. Un grenier susceptible, selon le Vice-président du Groupe de la Banque mondiale, de générer près de 10.000 emplois et d’assurer l’autosuffisance alimentaire à la population, freinant ainsi l’élan à l’importation accrue des produits agricoles.


Emerveillé par ce projet porteur, Makhtar Diop a promis de soutenir cette initiative, voire de trouver des fonds pour appuyer le Gouvernement congolais, une fois qu’il sera de retour à Washington. Selon certaines indiscrétions, l’institution de Bretton Woods pourrait mobiliser 100 millions Usd pour appuyer le secteur agricole en RDC et trouver 100 autres millions Usd pour aider l’Exécutif congolais à financer ses projets agricoles.


Un des partenaires principaux du Congo démocratique, la Banque mondiale s’est engagé dans la reconstruction de ce pays à hauteur de 3,5 milliards de dollars. Son portefeuille comprend à ce jour 25 projets en cours d’exécution. "Les relations entre la Banque mondiale et la RDC sont donc excellentes", conclut Makhtar Diop à la veille de son retour à Washington. Yves KALIKAT

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