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Actualité RDC : le ministre de l’intérieur annonce l’opération «Likofi +»

Crée le 25-02-2014  - 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE Mis à jour mardi le  25-02-2014 - 10H59PAR :RADIO OKAPI

 

Simulation d'une arrestation par la police à Kisangani, décembre 2010.

L’opération Likofi + (terme en lingala signifiant coup de poing) sera bientôt menée contre les bandits à main armés à travers le pays. Le ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej, l’a annoncé au cours d’une conférence de presse mardi 25 février à Kinshasa. Il a aussi révélé que les opérations de la police et de l’armée avaient sensiblement réduit le niveau de nuisance des gangsters appelés Kuluna à Kinshasa, des rebelles ougandais des ADF (Nord-Kivu) ou congolais Bakata Katanga au Katanga. 

Le ministre Nawej a affirmé que le phénomène «Kuluna » a sensiblement diminué dans la ville de Kinshasa, à la grande satisfaction de la population locale.

Chiffres à l’appui, il a jugé positifs les résultats des opérations Likofi I menée contre les Kuluna, et Likofi II contre les militaires et policiers incontrôlés à Kinshasa, annoncées le 15 novembre dernier:

« Nombre de personnes interpellées : 925 au total, nombre de personnes déférées au parquet de grande instance : 593, nombre de personnes condamnées : 2 policiers à la peine de mort, 3 militaires et 2 civils à 15 ans de prison, 1 policier à 20 ans de prison et 1 civil à 10 ans pour détention illégale d’arme, 1 policier à 6 mois de prison pour arrestation arbitraire ».

Satisfaction aussi à l’Est de la RDC où l’offensive des Forces armées de la RDC (FARDC) appuyées par la Monusco sur les rebelles des ADF a réduit l’espace qu’ils contrôlaient de 7 500 Km² à 400 Km², a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Selon lui, la position du gouvernement contre la perturbation de l’ordre public par les Bataka Katanga est claire, et le schéma à suivre connu de tous.

« Il y a un temps pour la sensibilisation et la reddition, puis il y a un temps pour les opérations de frappe contre les récalcitrants. Notre ligne politique est celle de la carotte et du bâton », a souligné Richard Muyej.

Il a cependant reconnu que des exactions se font encore au Katanga et qu’il arrive encore que des embuscades meurtrières soient tendues aux militaires.

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