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Affaire Takieddine : Nicolas Sarkozy bientôt mis en cause ?

 

Alors que l'ancien président perd son immunité pénale ce vendredi, des documents montrent qu'il a donné son accord à des versements de pots-de-vin en 1995.

 

Des documents compromettants indiquent que l'ancien président a validé le versements de pots-de-vin dans l'affaire Takieddine. (WITT/SIPA)

Des documents compromettants indiquent que l'ancien président a validé le versements de pots-de-vin dans l'affaire Takieddine. (WITT/SIPA)

Les ennuis judiciaires pourraient bien commencer très rapidement pour Nicolas Sarkozy dont l'immunité pénale prend fin ce vendredi 15 juin à minuit. Selon des informations révélées par Mediapart, l'ancien président de la République pourrait être mis en cause pour "complicité" dans l'affaire Takieddine.

Plusieurs documents compromettants saisis au siège de l’office d’armement Sofresa et remis au juge Van Ruymbeke, en charge de l'affaire, montrent en effet que Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget du gouvernement Balladur, aurait signé un accord écrit en 1995 autorisant le versement de pots-de-vin au "réseau Takieddine".

Ces pots-de-vin de plus de 12 millions d'euros auraient ensuite été versées à l'une des sociétés d'un associé du marchand d'arme Ziad Takieddine afin de décrocher un contrat d’armement avec l’Arabie saoudite, baptisé Mouette/ROH. Ce contrat qui portait sur la réhabilitation de frégates françaises est l'un des quatre marchés militaires sur lesquels le juge Van Ruymbeke a centré ses investigations.

L'administration avait dénoncé des "errements"

Toujours selon ces documents saisis à la Sofresa, l'administration dont dépendait alors Nicolas Sarkozy lui avait écrit pour dénoncer ses "errements". Mais le ministre avait alors ignoré ces réticences.

Plusieurs proches de l'ancien président sont déjà poursuivis dans cette affaire dont Thierry Gaubert, qui était membre de son cabinet ministériel, ou encore Nicolas Bazire, qui était le directeur du cabinet d'Edouar Balladur, alors Premier ministre. Les deux hommes ont été mis en examen pour "abus de biens sociaux" dans le volet financier du dossier Karachi.

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