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21 Avril 2012
Les avocats des victimes dans l’affaire Thomas Lubanga ont déposé jeudi 18 avril leurs demandes de réparation aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye (Pays-Bas). Certaines victimes réclament des systèmes de microcrédits, d’autres une réinsertion sociale. Selon leurs avocats, il revient aux juges d’examiner ces propositions, mais la tendance est d’éviter les réparations financières.
Selon un avocat des victimes, Me Luc Walleyn, l’affaire Thomas Lubanga présente une situation assez particulière, « les victimes n’étant pas en communauté qu’on peut indemniser collectivement ». Dans ce cas, les victimes proposent surtout la création de structures permettant la réparation des traumatismes via une intégration sociale.
Les juges vont examiner ces propositions et établir les bases de cette réparation. Il peut s’agir soit de la restitution, l’indemnisation ou la réhabilitation à accorder aux victimes.
Le dossier sera ensuite confié au Fonds des réparations, une structure de la CPI pouvant recevoir d’elle des fonds pour indemniser les victimes. Ces fonds peuvent provenir, entre autres, des biens confisqués au prévenu.
Thomas Lubanga, un ancien chef de guerre de l’Ituri (Province Orientale) a été reconnu coupable le 14 mars dernier de crimes de guerre, pour avoir fait participer des enfants de moins de quinze dans un conflit armé. Il s’agit du premier jugement rendu par la Cour Pénale Internationale.