ALERTE : Mort promise à Moïse Katumbi et Francis Kalombo en Suisse

Crée le 19-05-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 19-05-2012 -14H52- AFRIQUE REDACTION PAR:CONGO NOUVEAU

Depuis quelques années, les dirigeants politiques congolais sont mal accueillis par leurs compatriotes qui vivent en Occident. Ceux qui tombent dans les pièges des combattants passent souvent des moments difficiles. Léon Kengo, le président du Sénat, est le dernier officiel congolais à vivre l'enfer à Paris, en France, où il avait été agressé.

Après lui, Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga et président fédéral du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de la même province avait échappé à une agression à Bruxelles, en Belgique, au mois de février 2011. Ce jour-là, le président du TP Mazembe déjeunait au restaurant de l'hôtel Hilton lorsque trois Congolais qui étaient à sa recherche ont fait irruption à l'hôtel.

Selon des sources, Moïse Katumbi avait eu la vie sauve grâce à l'intervention de ses gardes du corps. «En allant en Europe, le gouverneur Moïse Katumbi s 'était préparé en conséquence, car la plupart des autorités congolaises qui sont passées par l'Europe ont été victimes des attaques de la part de ces combattants, avait indiqué à l'époque, Salomon Idi, l'un des proches du gouverneur Voila pourquoi il a amené avec lui toute sa garde rapprochée».

Aujourd'hui, la même menace pèse encore sur le par- ton du TP Mazembe. Selon un flash qui circule sur Internet, Moïse Katumbi, le gouverneur du Katanga et le député Francis Kalombo sont fiévreusement attendus par la diaspora congolaise de la Suisse. Ledit flash signale que le président du TP Mazembe devrait atterrir en Suisse le 16 mai 2012 il doit accompagner les U-20 de son équipe qui sont en tournée en Europe depuis plusieurs semaines. Sur le document qui circule sur le Net et sur lequel figurent les photos de Moïse Katumbi et du député Francis Kalombo, on peut lire le message suivant : Tokoluka bango oyo ekoya eya (Traduisez Nous les chercherons, peu importe ce qui adviendra). Prendre des précautions. Si cette information s'avérait vraie, les autorités congolaises devraient prendre les mesures qui s'imposent afin d'éviter le pire. D'aucuns se souviendront qu'au lendemain de l'agression manquée de Moïse Katumbi, Dominique Struye de Swielande, alors ambassadeur de Belgique en RDC, bien qu'ayant condamné la tentative d'agression du gouverneur du Katanga, avait insisté sur la nécessité pour la RDC d'informer officiellement son pays de la visite des autorités congolaises pour assurer leur sécurité.

«Il revient au gouvernement belge de protéger les autorités congolaises se déplaçant en Belgique, pour autant que les autorités belges aient été averties à temps», avait-t-il déclaré à Radio Okapi.

Cette option avait été levée au lendemain de l'agression de Léon Kengo à Paris. Convoqué chez le ministre congolais des Affaires étrangères, Luc Hallade, l'ambassadeur de la France en RDC avait déclaré «qu'il était préférable dans le contexte actuel, que les personnalités congolaises qui sont appelées à se déplacer, fût-ce à titre privé, nous informent en amont pur qu'on puisse prendre des dispositions ad hoc pour pouvoir assurer leur sécurité surplace».

Maintenant que les combattants congolais de la Suisse promettent de s'attaquer à la délégation du TP Mazembe qui est en tournée sur le vieux continent, une seule question hante les esprits : les dirigeants suisses ont-ils été saisis?

André Moluka