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Après avoir terrorisé les populations civiles Congolaises Environ 700 ex-rebelles du M23 reconvertis veulent réintégrer la vie civile

Crée le 03-05-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 03-05-2013 -19H20 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

Ils sont environ 700, les ex-éléments rebelles du M23, aile Runiga, qui ont traversé la frontière rwandaise pour se réfugier au camp de Ngoma, dans l’Est du pays de mille collines, suite à la déconfiture militaire qu’ils ont subit.
Décidément, tous ne veulent plus entendre parler de la guerre, suivant leur déclaration devant les diplomates et la presse qui leurs ont rendu visite sur place, rapporte l’Agence France Presse (AFP).

Se seraient-ils finalement rendus compte des effets néfastes des conflits armés, après qu’ils aient tués des milliers de personnes dans les rangs des populations civiles avec armes à feu et autres armes blanches?

« Je ne veux plus y retourner, car on a échoué. Je veux être paysan » a déclaré un ex-rebelle, Claude Nsabiyuma (20 ans), qui se dit prêt à rejoindre ses parents réfugiés au Rwanda. Un autre ex-rebelle, Jedephonse Hakizimana (24 ans), semble dire la même chose. « Nous avons rejeté toutes les activités relatives aux combats d’une manière volontaire ».

Cet  ancien combattant” veut désormais réintégrer la vie civile. La dizaine de ses compagnons présents à ses côtés sont du même avis que lui. Bref, tous les pensionnaires du Camp de Ngama jurent avoir abandonné définitivement le leitmotiv répété aux visiteurs par les anciens rebelles.

Mais qu’est ce qui a poussé ces ex-rebelles à perdre subitement le goût des armes? Est-ce la simple déroute infligé par la faction rivale de l’autre M23 ? Difficile à dire pour l’instant. Autant paraissent floues les motivations les ayants poussés à rejoindre la rébellion.

Kigali, qui les a accueillis sur son sol dans le camp de Ngoma, spécialement aménagé pour eux, les présente comme d’ex-membres du M23 partis de la RDC pour le Rwanda voisin. Comme l’accoutumée, les autorités rwandaises se sont beaucoup intéressées de ces rebelles.

La Ministre rwandaise des réfugiés et des situations de crise, Séraphine Mukantabana, a reconnu que tous les ex-rebelles ont renoncé par écrit à leur statut de combattant, avec fiches de renoncement nominatives à l’appui.

Après deux à cinq mois d’internement assure-t-elle, ils seront libres. Ils pourront sortir de ce camp au cas par cas et demander à bénéficier du statut de réfugié au Rwanda.

Le chef politique et chef de la faction militaire défaite du M23, Jean-Marie Runiga, a aussi rejoint ses “troupes” au Camp Ngoma. Parti lui d’une villa de Gisenyi, ville rwandaise frontalière de l’Est de la RDC, où il s’était replié depuis la débandade de ses troupes. C’est pour lever les question que suscitaient mon absence “ a-t-il déclaré.

Il a affirmé à son tour que ses hommes et lui-même ont abandonné la lutte armée. Mais, il entend poursuivre le combat politique en RDC, sans préciser quand il va regagner la RD Congo.

En attendant, Kinshasa et l’Onu accusent le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Kigali a toujours démenti. Runiga pour sa part plaide pour la levée des sanctions sur le gel des avoirs et l’interdiction de voyager prises par le Conseil de Sécurité de l’Onu à son endroit et qui frappent également certains de ses collaborateurs ayant eux-aussi déposé les armes. En attendant, les ex-rebelles internés au Camp de Ngoma se tournent les pouces et ne cessent de s’ennuyer.

G.O.

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