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Bas-Congo : Controverse sur l’attaque de l’armée angolaise à Tshela !

Crée le 8-04-2014  - 22H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ETINTERNATIONALE  Mis à jour mardi le  08-04-2014 - 22H25 PAR : LE PALMARES

 

La société civile de Tshela, à plus de 200 km à l’ouest de Matadi (Bas-Congo), dit craindre d’éventuels combats entre l’armée angolaise, positionnée dans l’enclave de Cabinda, et les rebelles angolais du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec), réfugiés en territoire congolais.

Selon un membre de cette structure, qui a requis l’anonymat, les deux forces procèdent à un renforcement de leurs effectifs de part et d’autre de la frontière entre la RDC et l’Angola. Il dit redouter les conséquences de tels combats. De son côté, l’administrateur du territoire de Tshela parle d’allégations mensongères ne reposant sur aucune preuve.
Selon la société civile, des éléments du Flec seraient présents dans la forêt du groupement Mbemba, dans le territoire congolais de Tshela, et auraient même été vus par les villageois. Leur nombre se serait renforcé, selon cette structure.
De l’autre côté de la frontière, sur le territoire angolais, des éléments des Forces armées angolaises (FAA), en nombre élevé, auraient été vus avec un important matériel de guerre.
Les habitants de ce coin affirment même que les troupes angolaises effectuent souvent des patrouilles en territoire congolais, mais sans s’en prendre à la population.
La présence de ces troupes a plongé les habitants du groupement Mbemba dans la crainte d’une imminente incursion des forces angolaises en territoire congolais.
Ces gens craignent d’être poussés à se refugier dans les villages environnants. A ce jour, certains ne vont plus aux champs.
La société civile de Tshela invite le gouvernement à prendre des dispositions pour mettre fin à cette situation.
L’administrateur du territoire de Tshela, Charles Ilowa Nkoy, a affirmé de son côté qu’il s’agissait d’informations fantaisistes.
Il a invité la population au calme, assurant que la RDC ne sert pas de base arrière à ces rebelles angolais.

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S
<br /> Les éléments du Flec ne sont pas de rebelles angolais, ce sont des autochtones de l'enclave du Cabinda, territoire non-angolais, qui<br /> subissent depuis 1975 de la part du gouvernement de ce pays, les mêmes exactions, crimes et génocides qu'un pays comme le Rwanda commet sur les congolais dans l'Est de la RDC. Et, les raisons<br /> sont les mêmes, économiques ou mains basses sur les richesses de ce pays, en en liquidant les ayants droit ou en les soumettant par la force.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Toutes les ethnies congolaises du coin (les Woyo et les Yombe) se retrouvent du<br /> côté cabindais et ont les mêmes familles, donc ne peuvent se faire la guerre. Les indépendantistes du Flec sont tous et Woyo et Yombe, n'ont aucune parenté ethnique, ni les mêmes langues avec<br /> les populations angolaises qui les asservissent et les massacrent.  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Mais, comme actuellement il existe un régime d'imposture à Kinshasa bien connu<br /> des angolais, celui-ci achète sa "quiétude des illégitimes" auprès de Do Santos en laissant le feu-vert aux troupes des FAPLA rentrer, comme dans un moulin, sur le territoire congolais et venir<br /> exterminer les Cabindais qui s'y réfugient. Chose impensable à l'époque de Mobutu! <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un congolais originaire de Tshiela, de Lukula, de Kangu, de Moanda, de Banana,<br /> de Kitona, de Nsiamfumu etc, peut aller vivre ou se faire enterrer à Tshiowa, à Luvula, à Landana ou à Simulambuku etc, sans en subir une réprobation d'illégitimité des populations du coin, car<br /> il sera chez lui malgré la borne frontalière plantée par les colons en 1885. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La fameuse histoire d'appartenance du Cabinda à l'Angola n'a réellement commencé<br /> qu'en 1975, après les "accords d'Alvor", au cours desquels des officiers portugais (Rosa Coutinho) se sont fait, avec Agostinho Neto, les complices de cette criminelle imposture que nous connaissons jusqu'à ce jour sur ce riche territoire,<br /> lequel n'a jamais été une province de ce Territoire d'Outre-mer portugais, appelé Angola. Le Cabinda a toujours été sous un régime de protectorat depuis le Traité de Simulambuco, signé le 1er<br /> février 1885 entre les princes et notables du Cabinda et la couronne portugaise.<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://cabinda.skyrock.com/712234941-La-Realite-du-Cabinda-1961-LE-TRAITE-DE-SIMULAMBUCO.html<br />
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