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3 Mai 2010
Créé le 03-05-2010 à 06h00 | AFRIQUE REDACTION | MALVERSATION | RDC | Mis à jour le Lundi 03-05-2010 à 06h15 Par : LA PROSPERITE
Avec 121 signatures déjà récoltées, Jean-Lucien Bussa continue à ratisser large. Il compte notamment, sur des traitres, indécis, mécontents ou aigris de la coalition AMP-PALU-UDEMO, pour donner à sa motion de censure une assise juridique, conformément à la Constitution et au Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale. Des efforts engagés visent, au fait, à en finir avec les formalités liées à la procédure, avant de déposer, dans les heures à venir, cette motion contre Adolphe Muzito Fumunsi. Aux dernières nouvelles, tous les Députés du Mlc et de l’Opposition politique absents, sont invités à regagner la Capitale. Mais, de l’autre côté, c’est l’accalmie. L’on estime qu’il serait maladroit de traiter les affaires de l’Etat, en trainant le débat au niveau si ridicule. Un confident du Premier Ministre soutient, sans blagues, que nul n’a le droit d’abuser de ses prérogatives parlementaires, pour régler des comptes à un adversaire politique, fut-il gênant ou dangereux. Voilà. Deux visions, deux mondes. Petit à petit, le décor se plante. Au gré du vent, la liste de signatures s’allonge.
Jean-Lucien Bussa n’est pas, apparemment, au bout de son souffle. Hier, dans la soirée, des sources ont confié à La Prospérité qu’il aurait déjà récolté 121 signatures. Aujourd’hui, à la faveur de la plénière de ce matin, il escompte réaliser le score constitutionnel, en complétant quatre signatures qui lui manquent encore, pour réunir les 125 signatures exigées par la Constitution et le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale. Les jours et heures sont ainsi comptés, pour que l’histoire vive, une fois encore, en l’espace d’environ une semaine, des moments émouvants. Décidément, Jean-Lucien Bussa veut aller jusqu’au bout. Il veut, à tout prix, avoir la tête de Muzito, sur un plateau d’or. Il l’accuse de tous les démons d’Israël et invite ses collègues Députés à le sanctionner. « Non », rétorque-t-on, du côté du Premier Ministre. « Ce Député Mlc, Jean-Lucien Bussa est allé au-delà de la Question Orale avec Débat qu’il avait posée. Il a abusé de ses prérogatives parlementaires, pour entrer dans la vie privée. Nul, alors nul n’a le droit d’abuser de son pouvoir, pour régler des comptes à un adversaire politique, fut-il gênant ou dangereux », affirment-on, comme pour dire que le Premier Ministre se réserverait, du reste, le droit d’organiser sa riposte. Comment le ferait-il, quand et pour dire quoi ? On en saura un peu plus dans les prochaines.
Pour le moment, les stratégies sont fiévreusement montées, pour désillusionner Bussa. En vérité, le match s’annonce serré. Tous les camps affûtent leurs armes. Il suffira d’un coup de sifflet de Boshab, pour que la diarrhée verbale, avec ses empoignades habituelles, reprennent du chemin. Cette fois-ci, l’exercice parait risqué. Les uns et autres se regardant en chiens de faïence, peuvent en venir au pire. Pour autant qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. La police de ce débat qui sera somme toute houleux, en marge de cette motion censure, nécessite qu’elle ne souffre d’aucune faille, dans le respect des bornes tracées, par le Règlement Intérieur. Tel, un homme averti, Boshab devrait lire et ressasser toutes les dispositions de ce Règlement en vue de rassurer toutes les parties mais surtout, d’endiguer les éventuels débordements.
Mabunda, Mashako et Mbusa interpellés !
Cette semaine s’annonce également très riche en événements à Kinshasa, capitale de la RD. Congo. Jeanine Mabunda, la Ministre du Portefeuille, Léonard Mashako Mamba, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et, Mbusa Nyamwisi, le Ministre de la Décentralisation, sont fiévreusement attendus au Palais du Peuple, à Lingwala. Fidèle Babala, Gilbert Kiakwama et Mulamba, tous Députés Nationaux, ont décidé de crever l’abcès. Sur toute la ligne, ces Députés avoir de la lumière dans la gestion du Portefeuille de l’Etat, de la décentralisation et l’affaire des Universités et Instituts Supérieurs supprimés. Le cas du CIDEP fera certainement remonter la température dans la salle dans la mesure où un nombre considérable des élus du peuple ne sauraient plus justifier leur bagage intellectuel, en l’absence de cette université officielle ouverte. Adolphe Lumanu au Sénat… Entretemps, Adolphe Lumanu passe aujourd’hui devant les Sénateurs. Il va devoir répondre de la responsabilité du gouvernement, sur le découpage des territoires en communes rurales.
Marcel Ngoyi