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Chantier «Education» : 11 millions Usd pour la modernisation de l’Unikin, Unikis et Unilu

 

Créé le 17 -12-2010 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDCongo  | Mis à jour le jeudi 17 -12-2010 à  00h40 | PAR : LE POTENTIEL 




Comme promis par le chef de l’Etat le mercredi 8 décembre 2010 devant le Parlement réuni en congrès, des contrats d’exécution des travaux ont été signés jeudi 16 décembre dernier entre le gouvernement et trois entreprises de génie civil pour la réhabilitation et la modernisation de trois universités officielles de la RDC (Unikin, Unilu et Unikis).

Ce qui n’était jusque-là que promesse est devenu réalité depuis le jeudi 16 décembre 2010. Le mercredi 8 décembre 2010, lorsqu’il s’est adressé à la nation, devant le Parlement réuni en congrès, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, avait déclaré, abordant le point lié au chantier « Education », ce qui suit : « Je voudrais par la même occasion annoncer, à l’ensemble de notre jeunesse, que bientôt vont démarrer de grands travaux de réhabilitation des Universités de Kinshasa, de Kisangani et de Lubumbashi, ainsi que de l’Université pédagogique nationale et des Instituts supérieurs pédagogiques ».

LA PROMESSE N’EST PAS RESTEE VAINE

Depuis le jeudi 16 décembre 2010, l’œuvre a rejoint la parole. Ce jour du 16 décembre 2010 marque en effet la renaissance du système éducatif congolais, particulièrement sa branche universitaire. C’est dans la salle de réunions du ministère des Finances que l’acte a été posé. Il s’est agi spécialement de la signature entre le Bureau central de coordination (Bceco), représentant le gouvernement, et trois entreprises de génie civil des contrats de réhabilitation et de modernisation de trois universités officielles de la RDC.

Pour marquer la solennité de l’événement, à côté du ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, l’on a pu retrouver la présence du ministre de l’Enseignement universitaire et supérieur, Pr Mashako Mamba, et celui des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, Fridolin Kasoshi.

Hôte de la cérémonie, le ministre Matata est le premier à prendre la parole. D’entrée de jeu, il circonscrit le cadre de la signature de ces contrats. « Il s’agit de la matérialisation d’une vision ; celle du chef de l’Etat telle qu’inscrite dans les cinq chantiers de la République », a indiqué Matata Ponyo. Avant de laisser la parole au directeur général du Bceco pour les détails techniques des contrats, Matata Ponyo s’est félicité de la matérialisation annoncée déjà par le chef de l’Etat dans son discours du 8 décembre 2010. « L’acte de ce jour démontre l’engagement du gouvernement et du chef de l’Etat à œuvrer pour la réhabilitation des établissements de l’enseignement primaire et secondaire ». Le directeur général a.i. du Bceco s’est attardé sur la partie technique des travaux inscrits dans le projet. Il s’agit d’un lot de travaux ciblés après un long processus d’identification mené par un cabinet d’études spécialisé.

Ainsi, après le lancement de l’appel d’offres, trois entreprises de génie civil ont été sélectionnées pour l’ensemble des travaux.

Sur le site de l’Université de Kinshasa (Unikin), l’entreprise Sogedie se charge de la réhabilitation et de la modernisation du bâtiment administratif et de la faculté des sciences exactes. A l’Université de Lubumbashi (Unilu), deux entreprises, à savoir Sotem et Roma se partagent les travaux pour les facultés des sciences et celle des sciences appliquées (Polytechnique). Par contre, à l’Université de Kisangani où l’étendue des dégâts est énorme, l’entreprise Sogedie a en charge l’exécution des travaux prévus pour le bâtiment administratif, l’amphithéâtre, la bibliothèque et la faculté des sciences sociales et politiques.

« UN JOUR MEMORABLE »

Bénéficiaire des travaux retenus dans le cadre de ce projet, le ministre de l’ESU n’a pas manqué de dire un mot sur ces travaux. Pour lui, la cérémonie de signature de ces contrats de travaux concrétise la vision du chef de l’Etat dans les secteurs de l’éducation et des infrastructures. « C’est un beau cadeau de Noël pour la jeunesse estudiantine de la RDC ». « Ce jour est mémorable », a-t-il déclaré. Et d’enchainer, « plus de cinquante ans après leur construction, c’est la première fois que des travaux de réhabilitation sont annoncés dans nos trois universités traditionnelles ».

Le ministre des ITPR n’a pas non plus dérogé à la règle. Comme ses collègues des Finances et de l’ESU, il a salué l’acte posé par le gouvernement qui, sur fonds propres, fait « renaitre nos institutions universitaires ». Sans se dérober à son statut d’ingénieur, il a émis le voeu de voir ces travaux être exécutés dans « le respect des cahiers des charges et suivant les règles de l’art. Saluant le lancement de ces travaux, il a fait savoir que « l’heure est à la matérialisation de la vision du chef de l’Etat et non aux discours ».

Plus loin, il sera rejoint par le recteur de l’Unikis, Faustin Toengaho qui, s’adressant à l’assistance pour le compte de sa communauté universitaire, a noté que « lorsque les œuvres suivent la parole, pourquoi ne pas croire à la parole ».

Concluant la cérémonie, le ministre des Finances est une fois de plus revenu sur la source de financement des fonds affectés à ces travaux. « Ces travaux sont financés sur fonds propres du Trésor, contrairement à d’autres occasions où ce sont des partenaires extérieurs qui viennent su secours du Gouvernement ». C’était donc une belle occasion pour Matata Ponyo d’appeler davantage au civisme fiscal pour permettre au Gouvernement de se doter des moyens de sa politique. Par rapport à l’enveloppe prévue pour ces travaux, soit près de 11 millions Usd, le ministre des Finances a rassuré quant à leur décaissement. « Ces ressources existent et seront disponibilisés dès la semaine prochaine », a-t-il dit, tout en invitant les entreprises sélectionnées à faire preuve d’efficacité pour boucler dans l’espace 8 à 13 mois les travaux ciblés.

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