Cinq chantiers : courte durée de vie des infrastructures tant attendues - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

  par Joy Leki ya Bukavu 

Trois mois seulement après la fin des travaux sur le tronçon place de l’indépendance Bwindi en direction de l’aéroport de Kavumu, le caniveau qui devait conduire les eaux de pluie vers le lac est bouché. Une belle végétation verdoyante s’invite sur le tas de déchets qui s’y amasse.

A la base de cette détérioration, la proximité d’un marché spécialement dédié à la vente de chèvres. Tous les déchets de cet abattoir improvisé sont déversés dans la canalisation.

L’entretien de cette infrastructure routière nouvellement acquise en réponse aux promesses électorales est loin d’être le souci des principaux bénéficiaires. Il y a quelques semaines, une autorité urbaine a parlé de fermer du ce marché. Une manifestation violente s’en est suivie et des menaces de mort étaient même proférées contre cette autorité par les vendeurs du marché.

« Qui nourrira nos enfants si tu fermes ce marché ? Et l’argent qu’on paie pour avoir des autorisations d’y œuvrer qui le remboursera ? » Autant de questions que les manifestants brandissaient pour contrecarrer cette décision de fermeture dudit marché.

Après ce bref épisode, plus rien. Le marché a repris ses activités et les déchets sont toujours déversés sur ce qui reste du caniveau. Quant à elle, la route disparaît lentement mais sûrement.

Ce chantier parmi ceux promis aux congolais lors des dernières élections s’effrite progressivement. Une solution temporaire sera sans doute trouvée pendant la campagne électorale pour les prochaines élections.

Comments

[Jean-Pierre N'KOY]

Chers compatriotes! 


Il y a une expression de chez nous qui nous enseigne à ne pas louer le jour avant la nuit, car on risque de vivre des mauvaises surprises. Et en voila les débuts…


Je l’avais bien prévu, que le programme des “5 chantiers” est une grande supercherie pour distraire le peuple. Ce sont des travaux à valeur “nul” et tout ceci est, avec conviction, bel et bien la
volonté dictée par Kagamé pour éblouir le petit peuple, qui est habitué à acclamer n’importe qui sans se poser des questions. Pendant que les Kinois (qui sont restés dans leurs réflexions au
niveau de l’enfant) se laissent distraire par des n’importe quoi, il y a des afflux à l’est du pays de soi-disant refugiés congolais de retour vers le Kivu. Mais en réalité ces congolais et
congolaises refugiés ne sont que des rwandais et rwandaises qui viennent engraisser le début des procédures vexantes de l’annexion finale de la région des grands lacs. La machination est facile à
énumérée mais pas pour tout le monde. Pendant que le peuple à Kinshasa s’embrouille avec la trompe l’œil de travaux de mauvaises qualités, le rwandaises et rwandais formeront une majorité
écrasante dans des territoires occupés par le hutus et les tutsies à l’est et opterons massivement dans un court future pour leur appartenance au Rwanda . Le peuple congolais restera ébaubi et se
verra arracher un de ses plus riches territoire devant ses portes. Et à la fin les travaux de 5 chantiers ne tiendront même pas deux années. 


Participez massivement aux votes et votez “NON” au rwandisme.