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Clôture hier de la 2è édition de ce Forum mondial : Les femmes francophones pour l’effectivité de l’égalité homme-femme

Crée le 05-03-2014  - 12H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE Mis à jour mercredi le  05-03-2014 - 12H30 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

 


Geneviève Inagosi, Yamina Benguigui, Olive Lembe, Antoinette Sassou … présentes à la cérémonie.  Les lampions se sont éteints hier mardi 4 mars au Palais du peuple, après deux jours d’intenses travaux, soit du 3 au 4 mars 2014, à l’occasion de la 2ème édition du

Forum mondial des femmes francophones, organisée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Dans les recommandations et conclusions lues par Mme Joe Rondaye, coordonnatrice des réseaux francophones pour l’égalité de la femme, les femmes ont souhaité intégrer toutes les structures qui travaillent pour la paix, en Afrique et ailleurs. Elles souhaitent que l’égalité homme-femme soit effective et appliquée dans tous les domaines de la vie. Ces recommandations ont tourné autour de trois thèmes, à savoir “Femme et paix “, “Femme et éducation “ et” Femme et pouvoir “.
 
Ainsi, aux Etats et gouvernements membres de la Francophonie, il leur est demandé d’intégrer l’égalité homme-femme dans leurs programmes, de garantir la participation des femmes dans le processus de réconciliation et de recherche de la paix. Que ces Etats renforcent, au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, les actions de médiation pour la consolidation de la paix. Ce forum a également plaidé pour une pleine participation et accès des femmes dans les actions judiciaires, et que les discriminations des femmes soient prises au sérieux pour être éradiquées. Il faut également mettre en œuvre des plans d’action nationale relative aux résolutions de la paix. Sur le plan Education, emploi et développement durable, favoriser un accès effectif des filles à l’éducation gratuite, prendre des mesures pour garantir un environnement sûr et sans violence en milieu scolaire, favoriser la mise en place d’un fonds francophone pour la scolarisation des filles, encourager l’accès des femmes aux postes électifs.
 
Dans le même ordre, assurer des conditions d’un travail égal pour les hommes et pour les femmes, éliminer des pratiques préjudiciables aux droits fondamentaux des femmes.
 
A l’Organisation internationale de la Francophonie, les participants à ce deuxième forum ont souhaité que l’aspect égalité entre l’homme et la femme soit effectif dans l’espace francophone, de même que l’Education pour tous aux droits humains, ainsi que la création des prix d’excellence pour les femmes, les jeunes filles et les garçons.
 
A la société civile, les participants lui ont demandé de travailler en réseau pour accompagner les autorités dans leur programme de sensibilisation en matière d’égalité entre l’homme et la femme. Aussi, de participer activement aux processus de paix et de réconciliation pour faire entendre les droits des femmes.
 
Quant à la ministre congolaise du Genre, de la famille et de l’enfant, Geneviève Inagosi, elle s’est dite satisfaite de voir les participants discuter de leurs points de vue et développer les énergies d’action pour constituer une force de proposition. Elle leur a garanti que la République démocratique du Congo assurera sa part de responsabilité pour réaliser ces recommandations.
 
A son tour, l’administrateur dé l’OIE a rappelé que le prochain sommet se tiendra à Dakar, incitant ainsi les participants à redoubler d’efforts pour que chaque femme et chaque fille ne soit plus victime d’une quelconque discrimination. “ Faisons de l’égalité de l’homme et de la femme une des priorités du nouveau programme des Nations Unies », a-t-il conclu.
 
Pour Yamina Benguigui, ministre française déléguée des Affaires étrangères auprès de la Francophonie, “il y a urgence pour que l’égalité homme-femme devienne une réalité “, appelant ainsi les femmes du monde entier à “ ne jamais baisser les bras “. Elle a rassuré que ces recommandations seront portés au niveau des débats internationaux. « Nous avons la stratégie de la brèche, s’infiltrer partout pour faire entendre les voix des femmes “, a-t-elle conclu.
 
Au nom de Joseph Kabila, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku a clôturé ce 2ème Forum mondial des Femmes francophones, promettant que d’ici la 3ème édition, bien de recommandations seront matérialisées.
 
Après la clôture, les ministres Geneviève Inagosi et Yamina Benguigui ont tenu une conférence de pressé, expliquant ainsi en profondeur le bien-fondé de ce forum francophone. Signalons par ailleurs que les premières dames de la République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville et du Mali étaient présentes à la clôture de ces travaux, de même que les ambassadeurs accrédités à Kinshasa, des ministres et députés congolais, comme des autorités de l’armée, de la police et du pouvoir judiciaire.
LEFILS MATADY

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