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25 Décembre 2009
Depuis mardi, le commissaire de district du sud Ubangi, Jean-Baptiste Lumbwe, mène une campagne de sensibilisation dans les différentes localités sous contrôle FARDC. Il appelle les habitants de Dongo et des localités environnantes à quitter la brousse et faire confiance aux militaires congolais. Mais, pour la société civile locale, la forte présence militaire n'encourage pas le retour de la population dans les villages respectifs, rapporte radiookapi.net
La problématique de retour des déplacés et réfugiés à Dongo et dans les localités actuellement contrôlées par les FARDC se pose encore. A Dongo, la population reste campée à Eboko, de l'autre rive de l'Ubangi. Certaines personnes abordées par radiookapi.net réclament l'arrestation du chef des hommes armés. A Bozene, à 80 kilomètres au sud-ouest de Gemena, les habitants ne sont pas encore totalement retournés.
Membre du réseau communautaire de protection des enfants à Bozene, le pasteur Jean Bosco Vonga précise qu’on y trouve un mélange des déplacés venus de Dongo, Gosuma, Buyazala. Avec l’arrivée des déplacés, la population de Bozene est passée de 16 000 à plus de 18 000 habitants, a ajouté la même source. «Le recensement effectué dans la forêt a pu identifier plus de 700 ménages des déplacés, représentant une population de plus 4 000 personnes. Les gens trouvent que si les militaires rentrent dans leurs casernes, ça signifierait automatiquement la paix », a déclaré JB Vonga.