Les médias internationaux, RFI, BBC et AFP, qui sont, finalement, sortis de leur apathie sur la situation qui prévaut dans la province de l’Equateur, ont largement fait écho de la reprise de la ville de Dongo par les forces gouvernementales. Mais, nouveauté, ces médias qui se distinguent par une censure perfide vis-à-vis des patriotes, ont pour la première utilisé le vocable ‘’insurgés’’ alors que, pendant un mois, ils se sont cantonnés dans la logique convenu d’un ‘’ conflit ethnique’’. Mais, seulement, ces médias n’ont pas donné le vrai film des événements d’hier.
Selon des sources proches du commandement des Patriotes Résistants Congolais, PCR, ‘’ce ne sont pas les troupes dites gouvernementales qui ont repris Dongo, Mais, laissent elles entendre, ‘’ce repli a été plutôt dicté par la nécessité d’éviter un face à face avec les casques bleus onusiens’’ qui avançaient devant les troupes de Kinshasa qui, faut-il le rappeler, ont été défaites plus d’une fois par ‘’les insurgés’’. Eut-il été autrement si on tient à ne pas se mettre à dos la communauté internationale. D’ailleurs dans le papier de RFI, on pouvait lire : ‘’des insurgés qui ont fait beaucoup de morts’’. Une volonté affichée de les stigmatiser pour suivez mon regard…
Mais, sur le terrain, la réalité est autre. Les patriotes n’ont pas perdu du terrain et continuent à occuper de nombreuses localités comme Libenge. ‘’Nous n’avons subi aucune perte car il n y a pas eu d’affrontement’’, soutien Ambroise Lobala Mokobe, porte-parole du PCR, joint au téléphone qui, au passage, dénonce l’attitude des casques bleus qui se comportent en belligérants dans une ‘’affaire interne’’. Mais, la Monuc n’a pas fait qu’engager des troupes pour combattre les patriotes. Certaines informations laissent croire que Alain Doss, son patron, auraient fait recours à des mercenaires algériens. AFRIQUE REDACTION