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Elections à haut risques : ça va barder !

Créé le 02-10-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 02-10-2011 à  12 h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES FINANCES

 



Prévues pour le 28 novembre prochain, les élections présidentielle et législatives devraient enraciner la démocratie et permettre à 32 millions d’électeurs de sanctionner leurs élus. Mais ce scrutin est aussi celui de tous les dangers, car sa contestation pourrait ramener la République démocratique du Congo dans l’instabilité sinon la guerre.

C’est pourquoi, alors que les observateurs, se déploient à travers le pays, appels au calme et avertissements se multiplient, émanant de l’Église catholique et d’une quarantaine d’organisations non gouvernementales, congolaises et étrangères. Inquiètes de la dégradation de la situation sécuritaire, elles demandent « des mesures urgentes pour prévenir la violence électorale, mieux protéger les civils et assurer des élections crédibles, libres et transparentes ».
Alors que le coup d’envoi de la campagne a été donné le 28 octobre, plusieurs inconnues subsistent : à la tête de la Commission électorale nationale indépendante, le pasteur Mulunda réussira-t-il, avec l’aide de la Mission des Nations unies au Congo, à distribuer dans 62.000 bureaux de vote 17 tonnes de matériel électoral et en particulier 186.000 urnes qui doivent arriver de Chine par vol spécial? Jusqu’à présent, la Ceni assure que les délais seront respectés mais nul n’écarte plus l’hypothèse d’un découplage entre  l’élection présidentielle, disputée par onze candidats, et les élections législatives, où 18.386 postulants sont en lice pour 500 sièges. A propos du comportement des candidats en course, Human Rights Watch déplore la multiplication des discours haineux et toutes les ONG relèvent «un potentiel alarmant violence et de déstabilisation » en dépit du fait que tous les candidats, Tshisekedi excepté, ont signé un code de bonne conduite.
                                                                                            Colette Braeckman

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