EN MARGE DE L'ELECTION DU NOUVEAU PROCUREUR Kofi Annan plaide pour un apolitique, pas Ocampo accusé de collision avec les politiciens

31 Octobre 2011

Moreno Ocampo l'homme contesté par sa partialité maladive !

En fin décembre 2011, le mandat du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno O'campo arrive effectivement à terme.
Cette institution juridictionnelle s'apprête donc à élire «son remplaçant qui doit être une personnalité indépendante (apolitique,) mais non jugée docile par la majorité des membres», tel est le voeu ardent du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan qui l'a fait savoir dans la tribune publiée le 19 octobre 2011 dans Fraternité Matin à Genève.

En perspective de l'élection du nouveau procureur de la Cour pénale internationale (CPI) qui interviendra en fin décembre 2011, Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU a fait savoir dansa tribune publiée dans les colonnes de Fraternité Matin le 19 octobre 2011, le profil du successeur de Luis Moreno O'Campo qui est fin mandat.

Pour Kofi Annan, les 118 Etats signataires du Statut de Rome instituant la CPI vont élire le nouveau procureur de cette cour pour un mandat de neuf ans.

Rappelant le rôle capital qui attend le nouveau procureur, il interdit «toutes manoeuvres politiciennes à s 'immiscer dans l'élection d'une personne qui aura à exercer de fonctions aussi importante». Car, se dit-il, ce dernier aura à traduire devant la justice internationale les auteurs des génocides, crimes contre l'humanité, crimes de guerre dans le cas où le pays où ces actes ont été commis ces infractions et déficient.

Dans ce même ordre d'idée, Kofi Annan a précisé le rôle joué par le procureur de la CPI dans les dossiers Jean-Pierre Bemba Gombo, Thomas Lubanga, Matthieu Godjulu, Germain Gatanga,... «Ces dernières années, nous avons pu constater à quel point ce rôle est important, notamment pour poursuivre les chefs de guerre criminels en République Démocratique du Congo».

«Tenu de mener à bon port sa mission, le nouveau procureur devra exercer en obligations dans l'impartialité absolue. C'est-à-dire, sans partie pris ni faveur aucune», a martelé le Secrétaire général de l'ONU qui poursuit, «le nouveau procureur ne doit pas être la personne jugée la plus docile par la majorité des pays».

Et le secrétaire général de renchérir: «Trop souvent, les candidats à des postes de haut niveau dans les organisations internationales mènent une campagne électorale élaborée en accord avec leur gouvernement. Cette approche pose un certain nombre de problèmes : premièrement, les personnes qui ne sont pas soutenues par leur gouvernement, quelle que soit la qualité de leurs qualifications, n'ont aucune chance de devenir candidat officiel et encore moins d'être élues».

Toutefois, les Etats membres devront élire un candidat parmi ceux qui seront proposé par un comité de recherche composé de cinq membres, a précisé Kofi Annan.

Daudet Luzayamo