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30 Avril 2012
La Prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant est l’une des armes les plus efficaces pour atteindre une génération sans Sida. Mais elle requiert, notamment des acteurs de qualité dans l’offre des services. Voilà qui justifie la formation intégrée axée sur la PTME des formateurs des prestataires organisée par le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) avec l’appui technique et logistique de FHI360 agissant avec le soutien financier de CDC/PEPFAR
En s’alignant sur les nouvelles recommandations de l’OMS, la RDC a affiché sa volonté d’atteindre l’élimination de la transmission du Vih de la mère à l’enfant et de promouvoir des générations futures sans Sida. Mais pour y parvenir, il lui faut avoir, au-delà des ressources techniques et financières, des ressources humaines de bonne qualité pour offrir le service de la prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant (PTME). C’est dans ce contexte que s’inscrit l’atelier de formation intégrée axée sur la PTME des formateurs des prestataires qui se tient du 25 avril au 2 mai 2012 à l’Hôtel en Vrac sur la route de Matadi.
L’atelier de formation est organisé par le Programme national de lutte contre le sida (PNLS) avec l’appui technique et logistique de FHI360 agissant avec le soutien financier de CDC/PEPFAR dans le but de contribuer au plan d’accélération de l’élimination de la transmission du Vih de la mère à l’enfant (PTME). Pour ce faire, l’objectif a été de renforcer les capacités des formateurs des prestataires de formations sanitaires des provinces de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. Ainsi en tant que futurs formateurs des autres prestataires au niveau des formations sanitaires, 34 personnes ont-ils pris part à cette formation qui va renforcer leurs capacités de maîtriser les principes de l’andragogie, de créer un climat d’apprentissage positif et d’assurer les formations intégrées axées sur la PTME des prestataires de différentes formations sanitaires appuyées par les partenaires de USG.
Lors de l’ouverture de l’atelier, la directrice du projet FHI 360, Dr Semde a déclaré l’engagement de ce projet d’accompagner la RDC dans l’effort national pour la PTME qui représente un passage nécessaire pour parler de zéro nouvelle infection. C’est ainsi que FHI appuie ce processus de renforcement des capacités des acteurs principaux impliqués dans la prévention de la PTME.
Tout en reconnaissant le faible niveau de l’efficacité et de la qualité des services PTME en RDC, Dr Gisèle Lowa qui a représenté la directrice du Programme national de santé de la reproduction (PNSR), a fait remarquer que la formation est arrivée au moment opportun où la RDC recherche la mise en œuvre du nouveau protocole de l’OMS sur la PTME. Et cela, en vue d’aller vers l’atteinte des OMD 4 et 5 qui touchent à la santé de la mère et de l’enfant.
Dans la même lancée, Dr Compaoré parlant au nom de l’OMS, a souligné que la session de formation est un point de départ pour combler le fossé. Selon lui, les prestataires seront formés pour délivrer les services à même de faire augmenter la couverture nationale de la PTME. En effet, Dr Compaoré avait auparavant, présenté les grands défis de la RDC en matière de la couverture de la femme enceinte pour la prophylaxie. Il a noté que celle-ci était très basse, soit 3% seulement, alors que le pays vise la PTME d’ici 2015. Ce qui traduit qu’il faut consentir énormément d’efforts pour augmenter cette couverture. Confiant, néanmoins, il a émis le souhait de voir, suite aux sessions qui vont suivre la présente formation, relevé les défis de la qualité, du suivi mère et enfant et de l’implication de l’Homme dans la PTME.
Satisfait pour sa part de l’organisation de la formation, le directeur de CDC, Dr Sidibé a affirmé que la PTME est l’une des armes les plus efficaces pour réaliser une génération sans Sida. Toute en saluant l’initiative du plan national d’accélération de la PTME en RDC, il a souligné que la formation constitue la première étape dans ce processus. Avant de rappeler que la PTME comprend 4 volets, à savoir la prévention du VIG, la prévention des grossesses non désirées, la prophylaxie et le traitement.
Raymonde Senga Kossy