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10 Avril 2012
La grève de médecins déclenchée depuis 02 avril 2012 est toujours effective. Cette situation occasionne déjà des morts dans certains centres médicaux de la République. Les médecins assurant le service minimum sont débordés. En entre temps, l’on sent dans le chef du gouvernement congolais ainsi que du Syndicat national des médecins (SYNAMED), cette volonté de trouver une solution à ce problème.
L’ouverture de pourparler entre les experts du gouvernement congolais et des médecins explique bien cette réalité.
Le service minimum devant assurer la consultation et le suivi des malades internés dans des centres médicaux public pendant la grève des médecins est débordé. De sources bien renseignée, il revient que des morts sont enregistrés dans plusieurs centres médicaux à travers la RDC. Tout en reconnaissant le bien fondé des revendications des médecins, la population souhaite qu’une solution soit vite trouvée pour pallier cette situation. Puisqu’à l’allure où vont les choses, poursuit cette population, «Nous risquons de compter de milliers des centaines de morts dans des familles démunies qui n‘ont pas de possibilités pour évacuer les leurs dans des pays étrangers pour de soins appropriés». A Mbuji-Mayi, Chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, apprends-t-on de Okapi.net, trois décès ont déjà été enregistrés depuis le début de ce mouvement de grève des médecins.
Les médecins du secteur public, réunis au sein du SYNAMED, ont décidé jeudi 05 avril 2012 après évaluation, de poursuivre leur mouvement de grève. Pour rappel, les blouses blanches exigent au gouvernement de consigner par écrit ses engagements en vue de désamorcer la crise. Dans ces revendications, les médecins réclament le respect des promesses faites en 2011 par l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito, au sujet du recrutement des jeunes médecins dans les structures hospitalières publiques. L’opinion se rappelle de ce diner-débat qui avait eu dans une des salles huppées de la capitale. Diner-débat au cours duquel de grandes promesses ont été faites aux médecins. Force est de constater que tout ces arguments débités par d’Adolphe Muzito au cours de cette rencontre, paraissent aujourd’hui comme étant qu’un chapelet des bonnes intentions.
Serge MAvungu