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Justice et droits de l’homme : Condamnation de Diomi à 10 ans, harcèlement judiciaire, selon VSV

Crée le 28-03-2014  - 22H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ETINTERNATIONALE  Mis à jour vendredi le  28-03-2014 - 22H10 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 


La Cour suprême a condamné, mercredi dernier, à dix ans de prison le leader de Démocratie chrétienne, Eugène Diomi Ndongala. Il a été reconnu coupable de « viols sur mineures ».

La condamnation a été rendue publique vers 18 heures par la Cour suprême en absence de prévenu et de ses avocats. Ce qui a provoqué la réaction virulente de la Voix des Sans Voix pour la Droits de l’homme (VSV) qui, dans un communiqué rendu public hier jeudi dans la soirée, déplore l’harcèlement judiciaire contre le député Eugène Diomi.

Pour la VSV, Eugène Diomi Ndongala est un prisonnier politique qu’on a coûte que coûte cherché et obtenu afin de le réduire au silence suite à son appartenance et à ses activités politiques. Selon l’Ongdh, la condamnation de ce leader politique est un message fort lancé à l’encontre des opposants politiques et des personnes ou personnalités qui luttent avec détermination pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC en vue de les dissuader ou mieux les décourager à faire des critiques sur te mode de gestion de la République, fragilisant ainsi ta démocratie en Rdc.

La VSV fustige la condamnation irrégulière par la CSJ de Diomi Ndongala à qui la justice a fait subir un traitement inhumain en détention jusqu’à lui refuser les soins médicaux appropriés que nécessitent son état de santé dégradant.

Donc, la VSV estime que la réussite d’une vraie cohésion nationale et la consolidation d’une vraie démocratie en RDC requièrent, entre autres, la tolérance mutuelle, l’acceptation et l’écoute de l’autre, fut-il opposant et non le harcèlement, les intimidations, les arrestations arbitraires et détentions illégales ainsi que le montage des dossiers contre les opposants politiques pourtant indispensables en démocratie. “Eugène Diomi a été condamné à dix ans, la Cour s’est réunie en son absence et en l’absence de ses conseils, a indiqué à l’agence Belga Me Richard Bondo, coordonnateur du collectif d’avocats du leader de Démocratie chrétienne, indiquant avoir été prévenu par le greffier de la Cour suprême de justice à Kinshasa.

Dénonçant “un arrêt nocturne” et “une condamnation toute irrégulière”, Me Bondo a ajouté qu’il comptait entamer une procédure “en révision” de cette sentence devant la Cour de cassation comme le permet la loi congolaise.

Accusé de viols sur mineures, Eugène Diomi Ndongala avait “disparu” pendant près de quatre mois, entre juin et octobre 2012, dans des circonstances non élucidées. Son immunité parlementaire avait ensuite été levée. Enfin, le 15 juin 2013, alors qu’il était détenu depuis plus de deux mois à la prison centrale de Kinshasa, l’Assemblée nationale avait invalidé son mandat de député pour “absence prolongée non justifiée”.
GODE KALONJI MUKENDI

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