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14 Décembre 2010
Créé le 14 -12-2010 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDCongo | Mis à jour le mardi 14 -11-2010 à 10 h00 | PAR : AFRIQUE REDACTION
Avant la fin de l'année 2010, le Congo sera en mesure de produire 75% de ses besoins en électricité, grâce à la réalisation d'une usine thermique à Brazzaville et d'une centrale hydroélectrique à Imboulou.
Les responsables du secteur ont assuré que d'ici à 2012 le réseau électrique du pays passera de 700 km à 1500 km, couvrant ainsi la plupart des grandes villes du pays.
Le Congo Brazzaville prépare un plan national de gestion d'électricité
Le gouvernement congolais, qui depuis 2003 a signé une loi portant un code de l'électricité, entend doter le pays d'un cadre juridique de référence de gestion de l'électricité, afin de parvenir à une gestion harmonieuse du secteur dès 2011.
Avec l’achèvement des premières infrastructures de production d’énergie promises par le Président Denis Sassou Nguesso, le Congo est activement entré dans la phase de réalisation de ses objectifs énergétiques.
Ainsi sur le barrage d'Imboulou (120 MW à terme, 60 MW déjà disponibles), trois turbines sur quatre ont déjà été construites. Deux sont déjà opérationnelles, avec une capacité de production de 30 MW chacune.
La formation et la gestion, deux volets primordiaux de la réforme en matière énergétique
Dernier évènement en date découlant de la volonté du gouvernement de mettre en pratique ces réformes notamment en matière de gestion, un atelier de formation du personnel évoluant dans le domaine de l'électricité s’était déroulé du 6 au 8 décembre à Brazzaville, dans l'optique de mettre en place un cadre institutionnel et juridique adapté.
Cette formation s'articulait autour de trois thèmes fondamentaux : les modes de règlement d'exploitation, de planification ainsi que le placement de groupes.
Ces notions nouvelles, accompagnées d’un nouvel instrument de gestion de réseaux, permettront aux cadres et exploitants du secteur de l'électricité, d’acquérir de nouveaux réflexes qui leur permettront de gérer et exploiter d'une façon moderne le réseau de transport du système électrique congolais.
La Banque Mondiale pour l’Afrique s’engage auprès du Congo en matière d’énergie
Le Congo dispose également de beaucoup de ressources en matière d’énergie mais de nombreux obstacles empêchent leur traduction en électricité réellement consommable. Dans l’optique de franchir ces obstacles, la Banque mondiale s’est déclarée prête à aider le pays à résoudre ce problème, en partageant son expérience.
Le chef de mission de la Division énergie de la Banque Mondiale pour l’Afrique, Subramanian V. Lyer, a confirmé l’engagement de son institution à aider le Congo en matière d’énergie, en partenariat avec le ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.
Les deux institutions collaborent au développement du secteur de l’électricité, notamment en identifiant les goulots d’étranglement qui empêchent, malgré les richesses énergétiques dont dispose le pays, le développement de la fourniture de cette denrée aux populations et aux industries.
Le Congo et la Banque mondiale cofinancent depuis 2009 le Projet eau et développement urbain (PEDU) à hauteur de 125 millions de dollars portant sur la construction ou la réhabilitation d’infrastructures de base.