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3 Décembre 2009
Il convient de rappeler d'abord qu'au début de l'année 2009, période ayant coïncidé avec le départ de l'ancien gouverneur José Makila de la tête du gouvernorat de l'Equateur, le gouvernement central semblait loin de penser ne fut qu'à concevoir un projet des moyens à mettre à la disposition de la commission électorale indépendant (CEI) pour lui permettre d'organiser l'élection d'un nouveau gouverneur ; ce n'est que tard, c'est-à-dire six à sept mois après que les moyens ont été disponibilisés.
Or, dans cette optique, le ministre de l'Intérieur à qui revenait la charge de cette situation, n'avait d'autre choix que le maintenir à la tête de la province le vice-gouverneur pour assurer l'intérim sinon le vide, aurait donné naissance à des problèmes de natures diverses.
A côté de cela, l'Assemblée de l'Equateur toujours à la même période était plongée dans une crise sans précédent qui avait même conduit le ministre Mbuyu à procéder à sa fermeture.
" Dans ce contexte, comment peut-on laisser un vide à la tête de l'exécutif provincial " s'est interroger un analyste.
S'agissant des sanctions que requièrent certains sénateurs à l'encontre du ministre de l'Intérieur un autre analyste estime qu'il est trop exagéré de se livrer à une telle démarche dans la mesure où, s'explique-t-il le ministre ne s'est rendu coupable d'aucun acte répréhensible parmi ceux mis à charge du gouverneur incriminé.
F.L