
Brigitte Gonthier-Maurin, Sénatrice des Hauts-de-Seine
Sénatrice des Hauts-de-Seine du groupe communiste républicain et citoyen, Brigitte Gonthier-Maurin préside la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au sein du Sénat. Elle a notamment travaillé sur l’image féminine dans les publications destinées à l’enfance et l’adolescence. Le 27 mars au Press club de France à Paris, Madame la Sénatrice Brigitte-Gonthier Maurin parlera du rapport de sa Commission au Sénat "Pour que le viol et les violences sexuelles cessent d’être des armes
de guerre" au Forum International sur la liberté de presse, les droits de l'homme et contre l'impunité.
Madame la Sénatrice, Brigitte Gonthier-Maurin, confirme sa présence où elle prendra la parole en tant qu'officielle pour parler de sa commission au Sénat qui s'occupe des cas des viols et les violences sexuelles faites aux femmes dans des zones de guerre. Elle a présidé la Commission contre le viol aux femmes comme arme de guerre.
Les résolutions prises par la Commission aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes pourront-elles inspirer les journalistes et activistes des droits humains sur le cas de la RDC où l'impunité règne en maître ? Premier pays francophone d'Afrique, au cœur du continent, la République démocratique du Congo est devenue au fil des ans , la capitale mondiale du viol. Des violeurs en képi au lieu d'être interpellés, jugés et condamnés sont récompensés par des postes politiques au sein des institutions républicaines. Des violeurs patentés ont vu la banalisation de leurs viols.
En République démocratique du Congo, on récompense des violeurs et on punit des innocents et paisibles citoyens. Il suffit de vérifier à la loupe le parcours de ceux qui écument la kabilerie pour vite s'en rendre compte: A part les dinosaures mobutistes, chez des mammouths joséphistes une grande majorité sont des seigneurs de guerre qui n'ont jamais répondu de leurs crimes.
Les droits de l'homme sont bafoués au Congo. Il ne faut être extraterrestre pour le constater. La femme violée à 72 heures pour déclarer son viol, si le viol a été commis en brousse a-t-elle le temps matériel nécessaire pour joindre un centre de santé ? Si la personne qui doit constater le viol et délivrer l'attestation est inféodée au régime, que fait-elle ? Sachant que les violeurs sont soit des miliciens ou des hommes armés la femme violée peut-elle se rendre en toute quiétude dans un container de police pour déposer sa plainte ? Pas facile d'être une femme violée en République démocratique du Congo.