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La traque des opposants congolais qui dérangent, la kabilie

 

Crée le 13-05-2014  - 22H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour mardi le  13-05-2014 - 22H05 PAR : LE PHARE

 


 Udjani « Etoko » liquidé à Brazza, le pasteur Mukungubila arrêté puis relâché en Afrique du Sud, Etienne Kabila Taratibu et consorts toujours en détention dans une prison sud-africaine. Le dernier weekend, c’est Udjani Mangbama alias «Etoko », chef du mouvement insurrectionnel «Enyele»,

lequel avait semé mort et désolation dans la province de l’Equateur au courant de l’année 2009, qui a trouvé la mort à Brazzaville, dans des circonstances qui restent à élucider. Présumé se trouvant en détention dans une prison, et en principe sans arme dans son exil, cet ex-rebelle congolais s’est curieusement retrouvé dans sa résidence d’Owando avec des armes et une milice tout aussi armée, accusés d’avoir résisté et tué trois hommes parmi les éléments de police venus les arrêter. Présumé criblé de balles après son altercation avec la police, il a finalement été donné pour mort, des suites de ses blessures, le samedi 10 mai dans un hôpital de Brazzaville.
 
En attendant une vérité qui risque de ne jamais e faite jour autour de la mort du chef spirituel des « Enyele la journée d’hier jeudi 15 mai 2015 a été marquée par deux temps forts. Selon les premières nouvelles parvenues à Kinshasa en fin de matinée, le pasteur Joseph Mukungubila, présumé commanditaire des attaques armées menées le lundi 30 décembre 2013 par ses partisans contre le siège de la RTNC (Radio Télévision Nationale Congolaise), l’Etat-major général des FARDC et l’Aéroport international de N’Djili Kinshasa, l’aéroport international de la Loano à Lubumbashi et l’aéroport de Kindu, était mis aux arrêts en Afrique du Sud. Des sources concordantes ont fait état de son arrestation par la police sud-africaine, aux premières heures de la matinée, dans sa résidence de Johannesburg, où il habite avec sa femme et ses enfants. C’était en exécution d’un, mandat d’arrêt international émis contre lui par le gouvernement congolais et remis en son temps à l’Interpol.
Commentant ce « coup », Lambert Mende, ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, s’est réjoui de la vigilance et du professionnalisme des services de renseignements congolais, qui avaient réussi à le localiser et alerter la police sud-africaine. Selon ce membre du gouvernement, la procédure d’extradition était quelque peu retardée par le fait que le pasteur Mukungubila a prétexté l’ignorance de l’anglais au moment de son interrogatoire au niveau du « Tribunal d’instance de Johannesburg. Mende a qualifié cela de manœuvre dilatoire car, à sa connaissance, l’incriminé est résident en Afrique du Sud depuis 12 ans. Par conséquent, il ne pouvait prétendre ignorer l’anglais.
 
Mais alors qu’on en était à commenter le film de son arrestation, les proches du pasteur Mukungubila ont surpris l’opinion tant nationale qu’internationale en annonçant sa relaxation en milieu d’après-midi, sous le régime de la liberté provisoire, obtenue sous caution. Son avocat sudafricain, Me Ashraf Essop, s’est indigné de constater que le dossier de son client était vide car dépourvu d’éléments attestant sa participation à une entreprise criminelle.
L’affaire ne fait pourtant que commencer car le pasteur Mukungubila devrait se présenter de nouveau devant le Tribunal d’instance de Johannesburg le 15 juillet 2014, afin de connaître la suite de son dossier.
On rappelle que Kinshasa l’accuse de meurtre, agression intentionnelle avec circonstance aggravantes, destruction volontaire détention arbitraire et illégale.
 
Etienne Kabila Taratibu et consorts toujours en détention
 
Alors que la justice sud-africaine est appelée à se prononcer d’ici deux mois sur l’option à lever au sujet du pasteur Mukungubila, l’on note que d’autres ressortissants congolais, accusés d’appartenir à un groupe terroristes, se trouvent en détention préventive dans une prison sud-africaine, depuis l’année dernière. En effet, Etienne Kabila Taratibu, qui se fait passer pour le demi-frère du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, attend en compagnie de plusieurs de ses compères congolais, la suite du dossier dans lequel ils sont accusés d’avoir planifié un coup de force contre le régime de Kinshasa, en s’entraînant avec armes et munitions sur le territoire sud-africain, sous le couvert d’une formation spécialisée pour le compte d’une société de gardiennage.
 
Présentés devant le Tribunal d’instance de Johannesburg mais jamais passés en jugement, ni extradés, ces Congolais présumés nourrir l’intention de déstabiliser les institutions de la RDC et leurs animateurs continuent de moisir en prison. L’enlisement de leur dossier ne traduirait-il pas l’embarras du gouvernement sud-africain à accéder à la demande d’extradition de Kinshasa ? Cela parait d’autant vraisemblable que le parlement sud-africain, saisi du dossier d’Etienne Kabila Taratibu et ses compagnons d’infortune, avait insisté sur le respect de la législation sud- africaine en matière d’asile politique. Les parlementaires avaient signifié clairement au régime du président Jacob Zuma que ses relations personnelles avec les autorités de Kinshasa ne devraient pas porter atteinte aux lois de son pays. Mutatis mutandis, la demande d’extradition du pasteur Mukungubila ne risque-t-elle pas de buter contre les pesanteurs politiques et juridiques internes sud-africaines?
Kimp

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