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21 Décembre 2009
Le vice-Premier ministre en charge des Besoins sociaux de base, Mobutu Nzanga, a promis de trouver des solutions efficaces et durables en vue de sauver la jeunesse congolaise du phénomène « Kuluna ».
Au cours d’un entretien, avec un groupe de jeunes de la commune de Kalamu, le samedi 19 décembre 2009, en son cabinet de travail, le vice-Premier ministre en charge des Besoins sociaux de base, Mobutu Nzanga, a promis de trouver des solutions efficaces et durables en vue de sauver la jeunesse congolaise du phénomène « Kuluna ».
Ces jeunes et leurs encadreurs sont, en effet, venus auprès du vice-Premier ministre en vue de plaider en faveur de la jeunesse qui se trouve sous l’emprise de la drogue et de la délinquance. Ils ont étalé devant l’autorité toutes les différentes causes qui sont à la base de ce phénomène. Ils ont identifié notamment l’oisiveté et le manque de moyens financiers pour subvenir à leurs besoins. Pour eux, une prise en charge pour des formations ou l’emploi éviterait à la jeunesse de se livrer à des actes décriés.
Les jeunes de Kalamu ont également décrié l’envoi des jeunes délinquants dans des lieux de détention tels que Buluwo et Angenga. Pour eux, cette décision n’apportera jamais de solution définitive aux problèmes qui se posent. Pour ce groupe d’anciens membres de gangs, la solution serait un encadrement global de la jeunesse. C’est dans ce cadre qu’ils se constituent en exemple pour les autres qui sont encore dans ces mouvements.
L’échec de la famille
De son côté, le vice-Premier ministre a estimé qu’il faut des solutions en amont et en aval de ce problème. « Nous devons nous attaquer aux causes et aux conséquences de ce phénomène », a soutenu Mobutu Nzanga face à ces anciens membres des écuries et gangs qui sèment la panique à travers cette municipalité et d’autres communes environnantes.
Selon lui, la formation et l’encadrement de ces jeunes dans les centres et institutions d’apprentissage des métiers, c’est l’une des pistes de solution à ce phénomène. « Mon souci est de chercher des solutions pour les jeunes garçons et filles qui puissent donner des résultats dans le temps », a souligné Nzanga Mobutu. « Ce phénomène n’est pas un problème congolais. C’est avant tout l’échec de la famille », a-t-il expliqué. A l’en croire, sous d’autres cieux, les structures qui travaillent dans ce domaine sont soutenues par l’Etat.
Pour cela, a-t-il indiqué, la RDC ne doit pas être en reste. Dans cette optique, le vice-Premier ministre a fait la promesse de travailler avec tous les ministères sous sa coordination en vue de lutter contre ce phénomène, en apportant un appui aux ONG et associations qui encadrent la jeunesse.
Mobutu Nzanga a appelé les parents et tous les jeunes à une prise de responsabilité en vue de barrer la route à ce phénomène. « Il n’y a pas de solution miracle. Nous devons chercher des solutions ensemble », a-t-il dit à ces jeunes, à la responsable de la Fondation Maman Sarah Misala (FOMASAM) et à l’honorable Francine Kimasi, qui les encadre. « En tant que responsable politique, on ne peut pas se satisfaire de cette situation et en tant que parent, je dois veiller à l’éducation des enfants », a expliqué le Vice-Premier ministre.
Le Potentiel