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16 Décembre 2010
Créé le 16 -12-2010 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDCongo | Mis à jour le jeudi 16 -12-2010 à 08h00 | PAR : LE POTENTIEL
La communauté internationale a célébré le mardi 14 décembre 2010, le 60ème anniversaire du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
« Traditionnellement, le HCR prenait en charge des réfugiés, qui sont des personnes traversant une frontière du fait d’un conflit ou d’une persécution. Toutefois, nous observons à ce jour un nombre croissant de personnes traversant des frontières à cause de l’extrême pauvreté, des conséquences du changement climatique, (et) de leurs liens avec le conflit. De nouveaux schémas de déplacement forcé se sont donc créés et la communauté internationale a besoin de pouvoir relever ces défis », a déclaré le chef du HCR, Antonio Guterres.
En République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila a évoqué devant l’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en Congrès le 8 décembre courant, la question des ses compatriotes ayant trouvé refuge ailleurs.
« Le défi devant nous dorénavant est celui de la consolidation de la paix et de la stabilisation de la région », a-t-il indiqué. Citant comme « réponse à y apporter », dix actions parmi lesquelles « le retour progressif et ordonné des personnes déplacées dans leurs milieux et des réfugiés dans leurs pays respectifs ».
Jusqu’il y a quelques mois, le HCR estimait à « près de 2 millions » le nombre de réfugiés accueillis en RDC, « venus pour la majorité, des pays limitrophes », contre « plus de 200 mille Congolais qui sont allés, eux aussi, trouver refuge dans ces mêmes pays ».
Il s’agit particulièrement de ceux qui fuyaient les violents affrontements entre les FARDC et les groupes armés dans cinq territoires du Kivu et de la Province Orientale.
« Dans les territoires de Rutshuru et de Masisi au Nord-Kivu, un général déchu continue de semer la mort et la désolation parmi la population innocente, obligée de quitter champs et villages et de se réfugier dans des camps des déplacés, exposant femmes et enfants à l’insécurité et à la précarité. Cette situation est davantage compliquée par la présence dans les mêmes territoires des éléments résiduels des groupes armés incontrôlés, nationaux et étrangers. Les uns comme les autres se comportent en bourreaux de nos populations », avait stigmatisé le chef de l’Etat en décembre 2007.
Déjà, en 2006, les Congolaises et Congolais réfugiés dans les pays limitrophes n’avaient pas pu participer aux élections présidentielles et législatives. En sera-t-il de même en 2011 ?
Le défi est ainsi lancé au gouvernement congolais, le « troisième d’importance » ayant trait, selon le chef de l’Etat, « à la valorisation de nos ressources humaines, et à la lutte contre la pauvreté ».
Dès lors, il importe que tout soit mis en œuvre afin que tous les réfugiés congolais rentrent au pays. Pour participer activement à sa reconstruction.
Dans les pays d’accueil, les réfugiés congolais sont confrontés à divers difficultés liées au manque d’accès aux soins médicaux et à l’éducation, aux conditions infrahumaines de logement et à l’insécurité, notamment.