Me Mwila : « le peuple doit s’approprier toutes les élections à venir »

AFRIQUE REDACTION | POLITIQUE | RDC | Mise à jour le Mardi 22-12-2009 à 19H40

(SAKAZ)

Un atelier de quatre jours, allant du 18 au 21 décembre 2009, et réunissant les responsables de l’exécutif national et ceux de onze exécutifs provinciaux du Réseau national pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (Renosec) s’est ouvert le 18 décembre, au Centre Theresianum de la commune de Kintambo. Axé sur le thème : « Planification et réorientation des activités de Renosec », cet atelier se propose de faire l’état de lieux, grâce à un coup d’œil rétrospectif et à une analyse visant la planification de l’avenir. Lors de cérémonie d’ouverture, Me Marie André Mwila Kayembe, secrétaire exécutif national de Renosec a balisé la route à suivre, au moment où des voix s’élèvent, à gauche et à droite, pour l’organisation des élections municipales et locales dans notre pays.

Selon lui, à la suite du dernier discours du chef de l’Etat et des interventions du président de la CEI, il y a lieu de croire en la volonté politique d’organiser les élections locales, municipales et urbaines en 2010, ainsi que les élections générales en 2011. D’où l’urgence et l’impératif pour le Renosec, en sa qualité de grand réseau national spécialisé en l’observation et surveillance électorale, d’inviter tous les responsables, animateurs de ses réseaux en provinces, à ces quatre jours de réflexion et de veillée d’arme sur la problématique de la participation citoyenne et de l’observation électorale. Car Renosec doit amener la population à s’approprier toutes ces élections à venir, voulues par elle.

Une ère nouvelle pour Renosec

Me Mwila souligne que Renosec est né le 21 avril 2005, dans la capitale et compte actuellement plus de 200 associations et groupements membres mixtes apolitiques. Il est implanté dans les 11 provinces de notre pays avec 11 antennes opérationnelles dans les chefs-lieux des provinces. Il est parmi les plus grands réseaux ayant couvert l’ensemble du territoire national dans l’observation du processus électoral entamé par les élections de 2005 et les années suivantes. Ce qui lui a valu les félicitations des partenaires telles que l’U.E., DFID, EISA, etc. Toutefois, a fait remarquer Me Mwila, en 2007, Renosec a connu une profonde crise qui a nécessité une restructuration et l’élection de nouveaux animateurs. Il s’en est suivi deux années d’inactivité provoquée par le manque de confiance.

A l’occasion de ces assises, il voit s’ouvrir une nouvelle ère pour son organisation et invite les 11 secrétaires exécutifs provinciaux, assistés des experts électoraux, sous la coordination du Secrétariat exécutif national à faire une relecture de différents textes les régissant par rapport au temps, et élaborer un plan stratégique des activités en tenant compte des enjeux à venir. Me Mwila n’a pas oublié de remercier ses différents partenaires, y compris le ‘Projet ANE’, qui, en ayant confiance en la personne qui dirige aujourd’hui le secrétariat national, veulent aider le Renosec à rester incontournable et à reprendre à nouveau sa place dans l’espace politique congolais.

Akeleba Rodhin, secrétaire exécutif provincial de Kinshasa et un de ses collègues des provinces ont successivement présenté l’historique de ce mouvement et le rapport de ses activités en provinces. Un débat fort animé a suivi les différents exposés et permis aux secrétaires exécutifs provinciaux présents de mettre immédiatement les pieds dans le plat.

LE PHARE