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13 Avril 2014
Crée le 13-04-2014 - 18H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ETINTERNATIONALE
. Mis à jour dimanche le 13-04-2014 - 18H25 PAR : ARTV NEWS
© AFP/Archives Issouf Sanogo. Le général Ibrahim Baré Maïnassara en campagne à Dosso en juillet 1996.
"Une plainte a été déposée à la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao - Cour basée à Abuja, Nigeria) contre l'Etat du Niger sur le traitement réservé au dossier relatif à l'assassinat de l'ex-président", indique sa famille dans un communiqué reçu dimanche par l'AFP.
"Après quinze années de procédures judiciaires menées au Niger sans succès, la famille a décidé de continuer son combat à l'extérieur", poursuit-elle.
L'ex-président a été assassiné le 9 avril 1999 sur une base militaire près de Niamey par des éléments de sa garde dirigée par le commandant Wanké, décédé en 2004 de maladie.
La junte militaire dirigée par Wanké avait toutefois fait voter une Constitution accordant l'amnistie totale aux personnes impliquées dans les évènements du 9 avril 1999.
La justice nigérienne a toujours évoqué cette disposition constitutionnelle pour justifier son refus d'ouvrir une information sur la mort du président Maïnassara. Mais l'actuelle Constitution votée en 2010 a supprimé cette amnistie.
Les proches de l'ex-président espèrent que la Cédéao, une organisation régionale comptant 15 membres, va "demander au Niger de prendre toutes les dispositions pour identifier et punir les auteurs, co-auteurs et complices de l'assassinat" de "cet acte odieux", souligne le même communiqué.
"Il avait droit à la vie, on la lui a ôtée de manière injuste, maintenant toute sa famille a droit à la vérité, le peuple du Niger a droit à la vérité", a estimé Clémence Aïssa Baré en marge de la cérémonie de commémoration du 15e anniversaire de la mort de son mari.
"Ce que nous voulons, ce n'est pas une enquête pour châtier (les auteurs) mais pour savoir ce qui s'est réellement passé", a expliqué Idi Ango Omar, ex-ministre de l'Intérieur et très proche du président assassiné, encore populaire dans le pays.