Afrique Rédaction

Actualité africaine et internationale en continu ! Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Afrique Australe en continu avec des nouvelles fraiches.Des brèves et des tweets...Actualité sur Facebook en direct avec des news fraiches

Nord Kivu: Fin de l'opération " Shop Window " à Walikale et ses environs

Créé le 23 -09-2010 à 08h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDCongo  | Mis à jour le jeudi 23 -09-2010 à  08h50 | PAR : L'OBSERVATEUR

http://www.3tamis.org/Assets/images/photos/cartes/images/Carte%20Kivu.jpg

 


L'opération militaire baptisée " Shop Window " lancée dans le territoire de Walikale et localités avoisinantes de Kibua et Pinga, dans la province du Nord Kivu, s'est terminée le samedi 18 septembre, a confirmé la Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) hier mercredi 22 septembre dans son point de presse hebdomadaire.

Selon le porte-parole militaire de la Monusco, Amadou A. Gueye, cette opération a donné des résultats plus que satisfaisants. " Le nombre des violations des droits de l'homme a ainsi très nettement diminué pendant l'opération, marquant de façon évidente le succès de cette importante opération ", a-t-il déclaré. Avant d'ajouter qu'au total vingt-sept éléments Maï Maï se sont rendus, contre trois autres éléments Maï Maï et un élément FDLR (Forces démocratiques de la libération du Rwanda) arrêtés.

Dans le cadre de cette opération, les forces de la Monusco ont établi dix bases légères de déploiement temporaire dans les régions de Pangi, Kibua et Walikale et ont mené plus de 350 patrouilles de sécurisation dans cette partie de la province du Nord Kivu.

Lancée par les forces de la Monusco à la suite des viols en série perpétrés par des éléments armés dans les régions de Walikale, Kibua et Pinga, l'opération " Shop Window " avait pour objectif notamment de sécuriser ces parties du territoire national, d'assurer et de protéger la population civile. Elle avait également pour but de montrer les capacités militaires et d'intervention des forces onusiennes et dissuader au même moment les groupes armés à se livrer aux violations des droits de l'homme.

Toujours dans la province du Nord Kivu, la Monusco a noté des vives tensions à la suite de la multiplication des attaques menées par des éléments armés la semaine passée. Des rapports ont même mentionné plusieurs cas de pillage dans la région de Rutshuru, surtout dans la localité de Kiwanja qui a été pratiquement le point focal des activités criminelles.

A côté de ce tableau sombre, il a été enregistré tout de même quelques cas de reddition. C'est le cas de deux éléments FDLR qui se sont livrés le 12 septembre à une patrouille conjointe des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à Nyamilima. Le jour suivant, deux autres éléments FDLR se sont également rendus à Kiwanja.

L'attaque Maï Maï repoussée à Mukera

Malgré quelques incidents enregistrés ça et là dans la province du Sud Kivu, la situation sécuritaire est demeurée globalement stable, constate la mission onusienne. L'un des incidents marquant reste l'enlèvement le 11 septembre d'un civil par des éléments FDLR au village Kabikokole. " Le même jour, le poste opérationnel des forces de la Monusco de Katchungu a reçu l'information selon laquelle les combattants des FDLR avaient incendié quelques maisons à Kisuku, situé à 55 kilomètres au nord de Shabunda ", souligne la mission onusienne en RDC.

Par ailleurs, des éléments Maï Maï qui ont tenté le 15 septembre une attaque contre Mukera, village situé à 24 kilomètres à l'ouest de Baraka, ont été repoussés par les FARDC. Dans cette tentative manquée, trois éléments du groupe rebelle ont été blessés.

Sur le même registre, un groupe FDLR composé de plus ou moins vingt éléments a attaqué dans la nuit du 15 au 16 septembre le village Kigolo près de Mwenga et a enlevé un civil. Un autre groupe FDLR d'environ sept éléments, a quant à lui dans la nuit du 16 au 17 septembre, pillé quelques maisons au village Caingada, à 9 kilomètres au sud ouest de Bunyakiri.

Pour faire face à cette situation, note-t-on, une patrouille des FARDC a été dépêchée sur les différents lieux où sont survenues ces attaques, mais ces rebelles ont réussi à s'enfuir en prenant la direction du parc national de Kahuzi Biega.

Vraisemblablement à cause des pressions exercées actuellement par les FARDC contre les groupes armés résiduels, plusieurs combattants FDLR cachés dans la forêt près de Bunyakiri ont exprimé le 17 septembre la volonté de déposer les armes.

Dans l'entre temps, l'opération militaire de bouclage et de neutralisation menée par des FARDC consistant à déloger les combattants FDLR des forêts du parc national de Kahuzi Biega, se poursuit sans désemparer.

Dans la province du Maniema, on enregistre plutôt à une nette augmentation de redditions volontaires des éléments Maï Maï Simba ce dernier temps. Comme les observateurs militaires des forces de la Monusco basés à Lubutu l'ont confirmé le 3 septembre, six combattants Maï Maï Simba se sont rendus aux forces gouvernementales au village Lukumbi, dans le territoire de Walikale et n'attendent que d'être transféré pour Lubutu.

Afin, concernant la Province Orientale, la Monusco a exprimé sa préoccupation par rapport à l'information faisant état de l'implication de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) dans le trafic d'armes à travers le sud Soudan et la RDC vers l'Ouganda. Le porte-parole militaire s'est basé ainsi sur l'arrestation d'un véhicule transportant des armes en Ouganda.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article