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18 Août 2014
Crée LE 18-08-2014 - 10H20 | AFRIQUE
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lundi le 18-08-2014 - 12H40 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Ce candidat Secrétaire général entend assumer la continuité dans les missions générales assignées à cette organisation, dont la paix, la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits humains et l’environnement.
Agé de 65 ans, le Docteur Tharcisse Loseke a transmis, le vendredi 15 août dernier, au ministère des Affaires étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo, sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce, en perspective du 15ème sommet de la Francophonie prévu du 29 au 30 novembre prochain à Dakar, au Sénégal.
Aussitôt sa candidature déposée, Loseke a annoncé cette nouvelle à la presse tant nationale qu’internationale, à Kinshasa. Médecin neurologue, professeur d’université, ancien ministre de l’Environnement du gouvernement du 1er ministre Etienne Tshisekedi, Tharcisse Loseke entend assumer, de manière ferme et résolue, la continuité des missions générales assignées à l’OIF. Il s’agit de la paix, la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits humains et l’environnement.
Une fois élu, il promet de privilégier certains objectifs qu’il considère comme majeurs pour l’espace francophone de la planète. Il se propose de mettre l’accent sur trois priorités à savoir la reconquête du “terrain perdu“ par la langue française dans certaines parties du monde, l’Etat de droit (primauté du droit, respect de la vie et de la dignité de la personne humaine), et le renforcement de l’intégration ainsi que de la solidarité entre les 57 Etats membres et les 20 observateurs.
Sous son mandat, Tharcisse Loseke espère convaincre les 77 pays qui composent l’OIF à instaurer un “ visa francophonie “, document permettant aux citoyens des pays membres à effectuer des voyages d’études et de stages de formation d’une durée maximum de trois mois dans les secteurs les plus prisés sur le marché de l’emploi.
L’objectif est de “ partager le progrès “ en incitant les pays les plus avancés du monde francophone “ à tirer les autres vers le haut. La Francophonie doit ainsi cesser d’être une petite bannière sur laquelle on peut lire “Ici, on parle Français », pour devenir un véritable espace de prospérité.
Il faut noter que lors du sommet de Dakar, les Etats membres vont procéder à la désignation du successeur du Secrétaire général sortant, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf.
Cette candidature est-elle soutenue par d’autres Etats membres de l’OIF dont la RDC?
Selon Dr Loseke, la candidature à une organisation aussi importante ne relève pas de l’improvisation. “ C’est une candidature qui est murement réfléchi “, a-t-il rassuré. Et de poursuivre, son objectif est de redonner une grande visibilité à la République démocratique du Congo (RDC) qui, selon lui, est absente au sein des organisations internationales. Ainsi, le simple fait de déposer officiellement cette candidature au ministère des Affaires étrangères et Francophonie, veut dire qu’il sollicite le soutien de la RDC.
Quant à d’autres Etats membres, le neurologue avoue avoir commencé par prendre des contacts informels avec tous ces pays, aussi bien en Amérique du Nord, en Afrique qu’en Europe, avant de déclarer officiellement sa candidature.
Concernant ses accointances politiques, il rassure que lorsqu’on brigue un tel poste, on cesse automatiquement d’afficher sa couleur politique pour se mettre au-dessus de la mêlée en tant que SG de l’OIF. Car, bien qu’originaire de la RDC, il sera obligé de parler désormais, au niveau international, au nom de toutes les nations qui ont le Français comme langue. Donc, “ l’appartenance politique au niveau national importe peu “, a-t-il conclu.
LEFILS MATADY