ONG des droits de l’homme : L’ASADHO s’insurge contre les cabinets ministériels tribaux - Afrique Rédaction, actualité africaine, actualité africaine à la minute, actualité africaine de la semaine, actualité africaine du mois, actualité africaine à la une, actu, Afrique Maghreb, Afrique de l'Ouest, Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique centrale, Afrique subsaharienne, journal en ligne, information sur l'Afrique, actualité de la RDC, actualité de Kinshasa, actualité du congo, actualité musicale, actualité politique, la francophonie, Sports, Insolites, Musique, Culture, Afrique, Monde, France, Moyen Orient, Justice, Littérature, USA, Asie, Europe, Continent RSS, Faits Divers, Politique, Economie, Sociale, Société, Femmes, Santé, Diaspora, religions, Emplois

Crée le 04-05-2012-05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 04-05-2012 - 05H25- AFRIQUE REDACTION PAR: CONGO NOUVEAU

La nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Augustin Matata Ponyo Mapon sera dans les tout prochains jours présentée à la représentation nationale. Mais pour l’heure, les différents vice-premiers ministres et ministres nouvellement nommés s’attèlent à la formation de leurs équipes de cabinets. A en croire l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), les nouveaux membres du gouvernement doivent scrupuleusement tenir compte de la géopolitique et des compétences dans la constitution de leurs cabinets de travail.
De sources dignes de foi, il revient que les nouveaux membres du récent gouvernement s’organisent, chacun dans son coin, pour constituer l’équipe de son cabinet de travail.
Partant des récentes expériences, et comme il est de coutume en RDC, l’équipe du cabinet ministériel est considérée comme un club d’amis. On y retrouve dans la plupart de cas des personnes d’une même tribu, du même clan, des amis et connaissances voire de petites copines.
C’est dans cette optique que l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) s’inscrit en faux contre certains ministres qui se sont illustrés durant la législature passée (2006-2011) dans le tribalisme concernant la composition de leurs cabinets respectifs. Et ceci, sans tenir  parfois compte des compétences des un tout comme des autres. Cette façon de faire ne favorise pas la cohésion nationale tant recherchée pour le développement de la nation congolaise, comme le stipule dans l’article 51 de la Constitution de la RDC qui dit «L’Etat a le devoir d’assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays».
«Il n’est pas normal dans un cabinet de ministre d’entendre les membres qui le composent, d’échanger dans la langue vernaculaire», s’est exprimé un homme politique de la deuxième République sous le sceau de l’anonymat.
Au Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, l’ASADHO recommande de veiller à ce qu’aucun ministre ne puisse aligner trois personnes d’un même clan ou d’une même tribu dans son cabinet de travail.
Serge Mavungu