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15 Février 2014
Ali larayedh
Le premier ministre sortant et ancien ministre de l’intérieur post-révolution tunisienne est à Paris pour quelques jours, une visite familial nous a-t-il, confié lors d’une petite entrevue, « Je suis venu voir ma fille et ma petite fille qui vivent ici à Paris ». Pas de raison officielle donc, mais l’homme engagé de la révolution a tout de même accepté l’invitation de quelques associations.
Une première rencontre s'est tenue avec l'ONG internationale « Initiative et changement » spécialisée dans la promotion de la paix, la réconciliation et la gestion de conflit. Cette ONG à notamment œuvré en faveur des premières rencontres franco-allemande après la deuxième guerre mondiale, ainsi qu'à la réconciliation entre hutus et tutsi après le génocide rwandais . Pendant cette première rencontre qui a réuni des leaders tunisiens de tout bord comme rapporté par leader.com.tn, l'ex premier ministre s'est consacré à promouvoir le message de cette nouvelle constitution et de rassurer sur les positions de son parti en faveur du combat prolongé pour les libertés fondamentales en Tunisie.
La seconde rencontre s'est faite auprès de la jeunesse tunisienne de France avec l'association JTF( jeune tunisiens de France). Dans cette soirée qui s’est tenue au restaurant Le Manuscrit (situé dans le 11èm arrondissement de Paris), le premier ministre ainsi que la vice présidente de l'assemblée constituante Meherezia Labidi se sont dits satisfaits de cette nouvelle constituante construite dans la négociation et la compromission. Une caractéristique du peuple tunisien selon elle qui a déclarée que « le peuple tunisien craint le sang » et que de ce fait les rapports politiques dans ce pays sont et devraient restés apaisés dans le futur, encore malgré des débats houleux.
Pour le premier ministre, il faudra à l'avenir garder comme principe « de toujours aller vers plus de liberté que vers plus de restriction lorsque des choix se présenterons à nous ». Une visite qui arrive après trois années de travail pour une constitution et le retrait d’Ennahdha des rênes du pouvoir (parti islamiste sorti gagnant des premières élections libres après la révolution), pour laisser un gouvernement de technocrates administrer l’Etat en attendant les prochaines élections présidentielles.
OUISSEM Satouri
Envoyé spécial de l'Afrique
Rédaction pour le Maghreb