Parlons-en : Les routes de Kinshasa, un danger public !

Créé le 27-12-2010 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Lundi 27 -12-2010 à 07 h40 | PAR : L'AVENIR

Un constat bien malheureux. Ces derniers temps, de plus en plus d’accidents qu’on dirait « bêtes » s’observent dans la ville de Kinshasa. Des accidents tout à fait évitables. Par ici, un véhicule dérape et fauche des gens qui attendaient à l’arrêt impatiemment un moyen de transport. Par là, un autre véhicule va carrément entrer dans une maison et tue des enfants qui mangent. Un autre encore, à cause de ses freins qui ont lâché, se jette dans un précipice et saccage un garage se trouvant dans la vallée. Des dégâts sont parfois catastrophiques en termes de perte de vies humaines.

A cette allure, les usagers de la route y compris les piétons sont dans une insécurité grandissante. Les observateurs se posent la question de savoir à quoi sont dus les accidents de ce genre ces derniers jours. Nous pensons, quant à nous, que la cause principale est l’état technique des véhicules est défectueux. Ne nous voilons pas la face pour affirmer que beaucoup de nos véhicules sont dans un état technique très défectueux. Beaucoup d’entre eux ne circulent que la nuit. Lorsqu’ils démarrent, on dirait que c’est un véhicule pulvérisateur d’insecticide. Ils polluent ainsi l’environnement immédiat. Sur le plan contrôle technique des véhicules, les services compétents doivent fournir un effort car il y va de la vie des gens. Une autre cause réside dans le fait des chauffeurs. Rares sont parmi eux (surtout les chauffeurs des véhicules de transport en commun) porteurs de permis de conduire acquis après un examen sérieux. La plupart d’entre eux si pas tous les achètent comme on achète des pains ou des cacahuètes. Il n’est pas rare de voir aujourd’hui un receveur devenir brusquement chauffeur après s’être fait délivrer un permis de conduire moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.

Vraiment, il faut que le ministère des Transports et Voies de communication s’appesantisse sur cet aspect du problème. Les routes de Kinshasa, ces derniers temps, sont devenus un véritable danger public. On meurt facilement sur ces routes et de façon fortuite et gratuite. Il y a véritablement péril en la demeure.

Le Fureteur