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17 Mars 2010
Créé le 17.03.10 à 06h00 | AFRIQUE REDACTION | CONFLIT ARMÉ | RDC | Mis à jour le Mercredi 17.03.10 à 06h02. Par : LE POTENTIEL
Quatre chefs rebelles encore actifs en Ituri sont aux arrêts à Kampala, capitale de l’Ouganda. Ils seront incessamment transférés en République démocratique du Congo, révèle la radio onusienne.
Quatre chefs des groupes armés de l’Ituri ont été arrêtés, le 3 mars 2010, dans le district ougandais d’Arua. Il s’agit notamment de Raymond Tcheni Andrionzi, leader de l’Union des révolutionnaires congolais (URC) et Boston Kasongo, chef du Mouvement des patriotes congolais pour la démocratie sociale, MPCDS. L’annonce a été faite au cours de la bipartite RDC-Ouganda qui s’est clôturée, hier mardi 16 mars à Aru centre, dans le district de l’Ituri (Province Orientale).
Interrogé au sujet de l’arrestation de ces quatre leaders, le commissaire de district ougandais d’Arua a fait savoir qu’ils ont été surpris en train d’élaborer un document contenant leur plan de déstabilisation du district de l’Ituri. Aussitôt arrêtés, ces chefs rebelles ont été acheminés à Kampala, capitale de l’Ouganda. Ce, en attendant leur transfert en République démocratique du Congo, rapporte radiookapi.net.
Toujours au cours de la bipartite RDC-Ouganda, l’autorité ougandaise affirme également que d’autres leaders des groupes armés encore actifs en Ituri, dont Sharif Manda du Front populaire pour la justice au Congo, FPJC, sont recherchés par les officiers des renseignements ougandais, révèle la source.
L’arrestation de ces leaders permettra aux populations de ce district de vaguer paisiblement à leurs occupations, estiment certains observateurs. Avant d’émettre le vœu de voir la justice faire objectivement son travail. Une façon pour eux de combattre l’impunité et restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la Province Orientale.
Pacifié hier grâce aux efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires, le district de l’Ituri ne doit plus être replongé dans l’insécurité. Bien au contraire, le langage des armes doit plutôt céder la place à une paix durable. Car la reconstruction de cette partie de la RDC en dépend.