RDC : Lancement officiel du processus d’I-GES

Crée le 27-04-2012- 05h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 27-04-2012 - 14H15- AFRIQUE REDACTION PAR: RADIO OKAPI

Résolument engagée dans le mécanisme international de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation, à la Dégradation des forêts (REDD), la République démocratique du Congo a lancé officiellement le processus d’Inventaire des Gaz à effet de serre (I-GES) dans le secteur forêt à travers un atelier de deux jours ouvert mercredi au Lycée Shaumba à Kinshasa avec l’appui de l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Environ 68 experts, dont ceux chargés de la préparation de la Troisième Communication Nationale sur les changements climatiques, ceux de la DDD, de la DIAF, de la DEP et la NC-RDD, ainsi que ceux des ministères es secteurs en lien avec les émissions des GES, des universités et centres de recherche, des partenaires techniques et financiers, de la Société civile et les représentants des ONG internationales du secteur de la forêt prennent part à cet atelier.

Définissant les objectifs de cet atelier, M. Hubert Kapiaqmba Ilunga, directeur des Ressources humaine représentant le secrétaire général du ministère de l’Environnement, conservation de la nature et du tourisme a souligné qu’il est question de permettre une réflexion, par toutes les parties, sur les options pour la mise en place d’un système national durable d’inventaire des GES en RDC.

D’autre part, il s’agit de trouver une approche transparente, participative et représentative de toutes les organisations concernées de la société civile et des parties prenantes nationales et internationales, a-t-il indiqué.

D’autant que chaque année, devait-il ajouter, on assiste à la disparition de nombreux hectares de forêts due aux effets de serre, alors que l’économie et les ressources naturelles sont tributaires du changement climatique.

D’où l’impérieuse nécessité de mettre en oeuvre un système d’I-GES pour le pays, dont l’atelier ouvert constitue le premier jalon.

François Ngata, assistant chargé des Programmes au siège de la FAO à Kinshasa, a noté qe la FAO s’est engagée en RDC, depuis 2009, à soutenir le processus RDD+, avec les autres partenaires de mise en œuvre, à savoir le PNUD, le PNUE ainsi que le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et du Tourisme.

Ainsi, la FAO est déterminée à collaborer avec tous les autres acteurs et partenaires financiers et techniques pour la mobilisation des ressources et le renforcement d es capacités, en vue d’accomplir avec sérénité les actions qui lui reviennent dans les activités prévues par le programme national, a savoir l’appui à la conception et à la mise en place d’un système Monitoring, Reporting et Verification (MRV) complet et opérationnel.

Les résultats attendus de cet ateliers sont notamment d’assurer la validation et l’adhésion des parties prenantes sur la réalisation d’I-GES, passer en revue les expériences nationales dans ce domaine aussi bien dans la gestion du secteur forestier que dans d’autres secteurs, d’échanger sur les principales questions et préoccupations, ainsi que sur des pistes de solutions liées à la mise en place d’une système national durable d’inventaire des GES en RDC qui soit transparent, efficient et opérationnel.

Matshi