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22 Août 2014
Crée LE 22-08-2014 - 15H10 | AFRIQUE
REDACTION | REDACTEUR EN CHEF
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AFRICAINE. à JOUR LE
jeudi le 22-08-2014 - 15H10 PAR : LE POTENTIEL
Etes-vous pour ou contre la révision constitutionnelle ? La question est sur toutes les lèvres. Mieux, c’est le thème qui domine, voire, brûle l’actualité politique en RDC depuis plusieurs mois déjà.
Et dire que c’est le PPRD qui a ouvert les hostilités en entraînant aussi bien l’opinion publique que la classe politique dans une polémique sans fin.
Aussitôt après son pavé, c’était la levée des boucliers. Le sujet s’invite dans tous les débats. Les pour et les contre s’affrontent sans quartier. Chacun y va de ses arguments au point que le peuple n’y voit plus que du feu. D’autant que toutes les parties se réclament du souverain primaire et, même, voudraient se référer à lui pour trancher.
Au-delà de l’escalade verbale constatée ces jours, la question fondamentale reste celle de savoir pourquoi le débat a été soulevé ou suscité. C’est le fond du problème. Et dans le cas d’espèce, il s’agit de l’échéance 2016. Pas besoin de se voiler la face. Dans leurs sorties publiques, les ténors de la majorité au pouvoir (MP) n’ont pas leur langue dans la poche.
Dans les médias, ils ne tarissent pas d’arguments pour justifier la révision de la Constitution laquelle pourrait assurer leur ambition de rempiler en 2016. Toutefois, leur argumentaire-conviction ne convainc pas certains membres de la MP, lesquels ne se sont pas fait prier pour exprimer leur désapprobation d’être menés en bateau par le PPRD.
Pour avoir pris la tangente par rapport à la ligne de conduite tracée par ceux qui s’adjugent le leadership de la famille politique du chef de l’Etat, ils ont été tout de suite taxés de traîtres ou de parjure. Leur péché, si péché il y a, c’est d’avoir pris la liberté de pousser à un débat interne au sein de leur famille politique sur l’épineuse question de la révision constitutionnelle.
Pour les observateurs avisés, l’attitude affichée par ceux qui passeraient désormais pour des ’’défroqués’’ de la MP ne serait pas étrangère à la dernière rencontre à Washington entre Barack Obama et les dirigeants africains. Le président américain avait dissuadé ses invités concernant la révision constitutionnelle et l’illimitation des mandats présidentiels.
S’agissant du duel au couteau entre les révisionnistes et les non révisionnistes, ces derniers accusent les ténors de la MP d’entrer en contradiction avec leur autorité morale. Selon eux, le chef de l’Etat avait, solennellement, pris acte des recommandations des concertations nationales concernant le respect des dispositions intangibles de la Constitution.
Il s’agit, entre autres, de la forme républicaine de l’Etat, du principe du suffrage universel, du nombre et de la durée du mandat du président de la République. D’où, la démarche des révisionnistes est une dissimulation mal famée poussant le chef de l’Etat à se dédire.