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6 Mai 2014
Crée le 06-05-2014 - 12H15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE
PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE
. Mis à jour mardi le 06-05-2014 - 12H35 PAR : LE PHARE
En poursuivant leurs enquêtes pour connaitre les tenants et les aboutissants au sujet de l’agression perpétrée sur la personne du député national Adrien PHOBA, les inspecteurs de la Police Judiciaire des Parquets en sont arrivés à fouiner dans ses pièces d’identité et son cursus scolaire.
En interrogeant certains de ses condisciples et amis d’enfance ainsi que des membres de la famille proche de l’élu de Boma. Il ressort de ces investigations que l’intéressé se caractériserait par des frasques irresponsables.
Documents identitaires contestés
Quant à son identité reconnue par tous ceux qui ont eu à le connaitre dès le bas-âge, en passant par l’école primaire et secondaire tant au village que dans les camps de la compagnie AGRIFOR/LEMBA, plus précisément à Kingangila, Tsheke, Tshela, Kalamu, Matadi et au camp mixte des cadres où a travaillé son père le très célèbre Tata MALAWUKA, l’élu de Boma portait le nom de PHOBA Nzau. Plus tard, l’on va découvrir sur des documents d’identité que l’intéressé a enlevé le post nom de Nzau pour le remplacer par celui de MBAMBI que porte l’une des parents de l’Evêque Emérite de Boma, Mgr MBADU, en l’occurrence l’une de ses nièces. Ce post nom renvoie à la famille biologique de l’homme de Dieu. A ce jour, Adrien PHOBA continue à se vanter de ce post nom dans l’espoir de se faire passer pour un proche parent de l’ancien évêque de la première capitale de l’Etat indépendant du Congo. Il va s’en servir plus tard et de quelle manière ? L’histoire raconte qu’en 2012, Mgr MBADU est évacué vers l’Europe pour des soins appropriés en raison de l’état de sa santé fort dégradante. Espérant que cet homme de Dieu ne reviendra plus vivant au pays, Adrien PHOBA se serait introduit dans la résidence privée de Mgr MBADU située au quartier Kimbondo dans la Commune de Mont-Ngafula où il aurait dérobé le certificat d’enregistrement de la maison ainsi que le testament établi par l’homme de Dieu pour des raisons inavouées. Dieu merci, l’ancien évêque est revenu sain et sauf au pays et le pire a été évité. Pourquoi Adrien PHOBA avait-il agi de la sorte ? Que mijotait-il ? Telles sont les questions que les enquêteurs continuent à se poser et qui indiquent certains traits de l’intéressé. Car, selon la famille de l’évêque émérite de Boma, Adrien PHOBA n’est ni cousin, ni neveu de Mgr MBADU.
Sur le plan scolaire, le rapport indique qu’après avoir échoué trois fois à l’Examen d’Etat dont une fois à l’Institut Boma Mungu, ses amis d’enfance ont été surpris de le voir brandir un diplôme d’Etat obtenu dans une école secondaire de Bandundu. Cela lui permettra de suivre des cours d’informatique avant d’être engagé à la société RVA/ Boma où il sera viré, trois ans après, pour insubordination, insolence et impolitesse vis-à-vis de ses supérieurs hiérarchiques.
Bientôt des sanctions dans son parti
En politique, ses débuts furent dramatiques et médiocres, car en 2004, alors qu’il était cadre du PPRD de la ville de Boma, il se vit chassé de ce parti par feu le gouverneur César TSASA Di Ntumba à cause des actes d’insolence caractérisée face aux autorités administratives et politiques. En 2011, il parvient à s’introduire dans le parti politique de Jean-Claude VUEMBA.
C’est sous l’étiquette du MPCR qu’il fut élu député national à Boma. Mais, il va surprendre la hiérarchie de son parti en dribblant d’abord ses témoins commis aux élections en ne les payant pas comme convenu. Ensuite, il va créer une structure parallèle à celle du MPCR, dont particulièrement la fondation Adrien PHOBA, à laquelle il recourt pour ses activités politiques sans en aviser la hiérarchie de son parti au nom et pour le compte duquel il a été élu à Boma. Voilà pourquoi ses relations avec ses compagnons, dont particulièrement Jean-Claude VUEMBA ne sont plus au beau fixe. Et pour preuve, le jour de son agression à Boma, selon PUNGU Mayiza, président fédéral du MPCR/ Boma dépêché par son président national, le parti n’a jamais été associé ni informé de loin ou de près au programme d’arrivée et des activités d’Adrien PHOBA, pour son meeting de restitution au début du mois d’avril. Il se raconte dans les milieux du MPCR que le dossier d’Adrien PHOBA a été envoyé à la commission de discipline du parti pour examen en vue de lui infliger des sanctions au regard de tous ses faits et gestes qui ne cessent de salir la réputation du parti et surtout de ses dirigeants tant dans la province du Bas-Congo qu’à Kinshasa. D’ailleurs, il ne met plus ses pieds ni au siège ni dans toutes les manifestations politiques organisées par le MPCR.
En plus de ses prises de position qui énervent la philosophie et l’idéologie de la formation politique que préside l’honorable Jean-Claude VUEMBA; notamment les actes d’escroquerie et d’abus de confiance posés à Boma contre de nombreuses personnes, dont particulièrement la veuve NTOTO Masevo, résidant sur l’avenue Lisala au N°46 de la Commune de Kalamu utilisant le téléphone N° 0819047141 qui lui avait remis une forte somme d’argent et son titre de propriété de sa maison dans l’espoir de faciliter le départ de son fils en Europe pour y poursuivre ses études ou se trouver un job. Il y a surtout le cas de la famille de l’infortuné Séraphin LUZOLO, aujourd’hui en détention à l’ANR, que le député Adrien PHOBA avait utilisé pour lui faire parvenir une convocation de ce service de sécurité au nom de son épouse, en vue de lui obtenir un titre de séjour comme réfugiée politique. L’infortuné croupit toujours en prison et sa famille est inconsolable car dépourvue des moyens de subsistance.