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La campagne RCA 2015 : Michel AMINE parle aux centrafricains de son projet pour la RCA

La campagne RCA 2015 : Michel AMINE parle aux centrafricains de son projet pour la RCA

Il y a plus de 20 ans, des patriotes centrafricains, ne se reconnaissant pas dans les différents partis politiques de l’époque, avaient décidé unanimement de confier la gestion de la destinée de la République Centrafricaine au Président, Ange – Félix Patassé, candidat du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). Leur ambition était de parvenir à terme à la constitution d’un Véritable Parti National dans lequel se retrouveraient tous les centrafricains intègres, attachés aux valeurs de l’Unité Nationale et militant sincèrement pour un changement en profondeur de la Société centrafricaine.

En un mot, créer une société où tous les Centrafricains sont unis autour des idéaux de Démocratie authentique, d’Indépendance réelle, et de Justice sociale, une société où personne n’est mis de côté et où personne n’est écrasé. Le formidable élan suscité par ce Mouvement notamment auprès de la Jeunesse et des autres Forces vives de la Nation, fournissait la preuve que le peuple centrafricain ne voulait pas d’un replâtrage, mais militait et milite toujours pour un renouveau politique.

Malheureusement, cet élan sera brisé par toute une série d’évènements :

- D’abord, l’absence d’une volonté politique réelle de la part des nouveaux maîtres du pouvoir à incarner l’espoir dans l’âme de la République et dans le cœur des centrafricains, de l’est à l’ouest, et du sud au nord. La course au tapis rouge, aux honneurs, à la gloire personnelle avait fini par justifier le limogeage, par les députés acquis à la cause du pouvoir, du 1er Gouvernement du MLPC, dirigé par le Professeur Jean- Luc Mandaba, et une perte progressive de confiance entre les dirigeants de ce Parti et les masses populaires ;

- Ensuite, la récupération de ces erreurs politiques par les partis politiques de l’opposition, et les ennemis de la démocratie, avait entraîné, de 1995 à 1997, toute la République dans une spirale de crises militaro – politiques avec des incommensurables conséquences, outre des actes de graves atteintes aux droits humains, sur l’économie nationale : pillages des biens meubles et immeubles de l’Etat, des Etablissements publics et privés, et destructions totales des entreprises dont les contributions fiscales permettaient à l’Etat de supporter mensuellement ses charges régaliennes ;

- Enfin, le coup d’Etat du Général François Bozizé, le 15 Mars 2003, contre le régime du Président, Ange – Félix Patassé, suivi de celui de la Séléka, 10 ans plus tard, et de la désignation de Mme Catherine Samba – Panza, comme chef d’Etat de la transition, le 20 Janvier 2014.

Malgré ce parcours difficile, et ces moments de crise de confiance, d’atermoiement, d’hésitation, et d’incertitude du lendemain qui se perpétue encore aujourd’hui, sous le règne de la Transition, on continue de noter avec grande satisfaction que la majorité du peuple centrafricain demeure fidèle aux idéaux de la Démocratie. Celle – ci entend au sein d’un Parti politique digne de ce nom, et aux côtés des autres forces démocratiques, participer au débat national de l’heure et contribuer à l’édification d’un Centrafrique nouveau, basé sur une authentique démocratie politique et économique.

Pour notre part, nous sommes profondément persuadés que la solution pour y parvenir, ne réside pas forcément dans la prolifération des petits partis, laquelle risquerait d’affaiblir le mouvement démocratique centrafricain face à l’hydre que sont les liquidateurs de la République, plus nombreux et de mieux en mieux organisés.

C’est pourquoi, notre modeste ambition, en tentant de rassembler nos forces, est d’aider avec le concours des autres courants politiques à la formation d’un Grand Parti National solidement implanté sur l’échiquier politique de notre pays et déterminé à jamais à prendre en charge les aspirations légitimes du peuple centrafricain à plus de Liberté, de Progrès et de Justice sociale.

C’est pour répondre à cette attente que des hommes et des femmes, de l’est à l’ouest, du sud au nord, qui sont tous frères et sœurs, ont décidé de créer l’UNION NATIONALE POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES en abrégé UNDP.

MESSAGE

Centrafricaines, Centrafricains,

Chers frères et sœurs,

Au lendemain de notre indépendance, le 13 août 1960, notre pays, la République Centrafricaine, était une Afrique en miniature. Disposant de

sérieux atouts par rapport aux pays voisins (budget en équilibre, progression régulière du PIB, bonne couverture scolaire et sanitaire, routes en bonne état…), nous faisions la fierté de l’Afrique. Aujourd’hui, nous avons perdu cet élan et sommes devenus non seulement la lanterne rouge en Afrique Centrale sur le plan politique, économique et social, mais surtout une tanière de hordes de mercenaires, des marchands de la mort, et des assassins de tout acabit.

Cependant, nous n’allons pas passer toute notre existence à nous morfondre. Dieu, dans son amour profond, nous a mis sur cette terre pour vivre heureux et dans le bonheur constant. Il nous revient de manifester ces grâces, dans une vigueur renouvelée, en nous dotant d’une boussole pour conduire le développement du pays de Boganda de manière rationnelle et méthodique.

Chers frères et sœurs,

La société centrafricaine est une société de besoins multiples : besoins de santé, besoins d’éducation, besoins de nutrition, besoins de logement, besoins de communication, besoins d’unité etc.

Le moment est venu pour nous de construire, ensemble, une société d’hommes libres, physiquement et spirituellement épanouis. Cela se passe par une action politique : la Révolution verte.

La Révolution verte que je vous propose, au nom de l’UNDP, allie à la fois les politiques et les techniques agricoles aux mesures économiques afin d’augmenter la production agricole. Le concept de la Révolution verte a été un cas d’école dans de nombreux pays en développement tels que l’Inde, le Mexique à partir des années 1940 avec pour but d’éviter les troubles sociaux, et de permettre une modernisation économique et sociale du pays.

À nos yeux, il n’existe pas de communauté humaine qui, bien observée et bien étudiée, ne puisse inspirer l’action d’autres peuples : la Révolution Verte que j’entends promouvoir, avec vous, en République Centrafricaine, est le résultat d’un examen minutieux de notre pays, examen fait dans les limites de notre évolution et de la connaissance objective que nous en avons.

La Révolution Verte, c’est le fondement du développement durable que sont le changement des mentalité, la justice sociale, la décentralisation des pouvoirs de décision, la mobilisation des énergies, la liberté d’expression, la culture et la solidarité nationale, l’enrichissement du savoir et du savoir-faire des plus pauvres.

Œuvrer pour éradiquer la pauvreté spirituelle et matérielle au sein de la nation centrafricaine, constitue notre principal leitmotiv de la politique intérieure et extérieure de la République centrafricaine.

De l’Est à l’Ouest, du nord au sud, nous sommes tous Centrafricains. Que Dieu vous bénisse et bénisse notre pays.

AMINE Michel

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