Afrique Rédaction

Actualité africaine et internationale en continu ! Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Afrique Australe en continu avec des nouvelles fraiches.Des brèves et des tweets...Actualité sur Facebook en direct avec des news fraiches

Actualité Budget 2015 : le processus d’orientation déclenché : La transparence et la participation citoyenne très souhaitées.

Crée le 29-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourmardi le 29-07-2014 -16H20 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES 

                                                                   
Dans le cadre de la préparation de grandes lignes des politiques publiques à inscrire dans la loi de finances 2015, il se tient depuis hier lundi 28 juillet jusqu’au mercredi 30 juillet à l’Hôtel Sultani le séminaire d’orientation budgétaire de 2015.

Au cours de cette session, il sera débattu des politiques publiques prioritaires découlant du programme d’Actions du gouvernement prévu dans le budget de l’Etat. Cette précision se dégage du discours d’ouverture prononcé par le Vice- premier ministre et ministre du Budget, Mukoko Samba, en présence d’un bon nombre des membres du gouvernement, des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC, des délégués de la société civile, des animateurs des services générateurs des recettes ainsi que des cadres de l’Administration publique émanant de divers secteurs d’activités, sans oublier des sénateurs et députés nationaux.
 
Selon les explications fournies par le Vice-premier ministre et ministre du Budget, le document de Programmation Budgétaire des Actions du Gouvernement sur lequel se concentrent les participants au séminaire en cours pour son actualisation est appelé sous d’autres cieux « rapport préalable au budget ». Il figure dans les critères du Partenariat Budgétaire International (IBP) parmi les huit documents clés sur la transparence des finances publiques. Mukoko Samba a aussi livré les grandes lignes des politiques, publiques à inscrire dans la loi de finances 2015 telles que programmées dans la Programmation Budgétaire des Actions du Gouvernement (PBAG) 2015— 201 7.11 s’agit de la consolidation de la stabilité macroéconomique, de la promotion d’une croissance forte et de la création d’emplois. En rapport avec ces perspectives économiques, le gouvernement projette d’atteindre un taux de croissance de 10,4% en 2015 et de maintenir l’inflation aux alentours de 3%. Du côté de l’opérationnalisation du DSCRP, la politique budgétaire vise, d’une part, à accroitre le niveau des recettes publiques et, d’autre part, à rationaliser les dépenses publiques et à améliorer à la fois leur qualité et leur composition. Le recours au financement monétaire reste proscrit au sens de la loi, en vue d’assurer le maintien de la stabilité macroéconomique. Ce dans le but de rattraper les écarts constatés par rapport à l’année 2014 en ajustant les parts relatives avec comme objectif, l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population qui demeure la première priorité dans la mise en œuvre du PAG. La part relative des ressources budgétaires y consacrées va connaître; d’après des estimations, une croissance de 22% en moyenne entre 2010 et 2014 à 37% en 2017.
 
Face aux facteurs principaux qui se sont érigés en obstacle à l’action du gouvernement lors de l’exécution de la PBGA en 2012 et au premier trimestre 2013, à savoir le niveau faible des ressources internes mobilisées, la faible traçabilité et capacité d’absorption des ressources extérieures et des difficultés liées à l’absorption des ressources transférées aux provinces, Mukoko Samba insiste pour qu’il soit, au cours du présent séminaire, bien défini la politique ou stratégie de chaque secteur et la perception claire du contenu de celle-ci. De manière à approfondir et à enrichir les stratégies sectorielles programmées avec les ministères prioritaires. Ainsi, pour la période de 2015 à 2017, le projet de lettre d’orientation budgétaire prévoit que les politiques sectorielles essentielles à aligner soient élargies aux secteurs à lois de programmation et à grandes réformes ainsi qu’aux secteurs des transports et du tourisme. En matière de santé, le Gouvernement envisage de réaliser diverses actions pour la période de 2015 à 2017 pour réduire la vulnérabilité, la mortalité et la morbidité dans le pays.
 
Dans le secteur de l’Education, le Gouvernement tient à réaliser les actions contenues dans la stratégie de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ou le Plan intérimaire de l’éducation.
Le secteur de l‘Agriculture et du Développement rural se trouve au centre des préoccupations du Gouvernement du fait d’énormes potentialités dont, il regorge en termes de création d’emplois, de transformation des milieux ruraux et de lutte contre le mouvement migratoire des populations vers des milieux urbains. La lutte contre la pauvreté passant essentiellement par la relance du secteur agricole et rural, e Gouvernement entend intensifier ses efforts dans le souci de permettre à ce secteur de contribuer réellement à la croissance économique et à la création d’emplois. Il est aussi envisagé la création des .richesses en milieu rural par l’amélioration qualitative et quantitative des infrastructures rurales afin d’accroître le taux d’accès à l’eau potable, la desserte en électricité en milieu rural ainsi que l’augmentation de l’accès des paysans aux marchés. L’amélioration des conditions de vie de la population, plus particulièrement dans la fourniture.de l’énergie électrique et la distribution d’eau potable tant dans les agglomérations urbaines que rurales reste une des priorités.
 
La réhabilitation des réseaux routiers, ferroviaires, maritimes et aériens est aussi un objectif de premier rang pour le Gouvernement en vue de désenclaver le pays et promouvoir la circulation des personnes et des biens et la création des richesses. En matière de tourisme, le Gouvernement se propose d’opérer des investissements indirects et induits relatifs à ce secteur.
 
Tandis qu’en matière des transports, trois axes principaux, à savoir la restauration de la boucle interne, le rétablissement progressif de l’inter-modalité des réseaux et la connectivité aux corridors régionaux, sont retenus.
 
Les Forces armées de la RDC et la Police vont poursuivre leur réforme en vue de maintenir l’intégrité territoriale du pays et de restaurer l’autorité de l’Etat concernant la première catégorie pendant que la seconde doit être rendue plus efficiente dans sa mission de sécurisation des personnes et de leurs biens. La diplomatie, la coopération au développement et la justice ne sont pas oubliées.
L’assainissement des ambassades et postes diplomatiques et le paiement des cotisations internationales sont prévus afin de redorer l’image de marque du pays pendant que l’installation des tribunaux de paix reste cruciale pour la consolidation de l’Etat de droit.
Ce travail de clarification des politiques sectorielles qui est attendu du présent séminaire, le troisième du genre dans le cadre du processus de préparation du budget de l’Etat. Il s’agit, en croire le Vice-Premier ministre et ministre du Budget, d’un exercice légal découlant de l’article 13 de la loi relative aux finances publiques, LOFIP en sigle, qui institue, pour un meilleur encadrement de la politique budgétaire, un débat autour du cadre budgétaire à moyen terme.
 
Selon l’esprit de la LOFIP, ce document qui reprend l’évolution de l’ensemble des dépenses et des recettes du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées ainsi que l’évolution du solde et de l’endettement doit être débattu au cours de la session budgétaire au Parlement, avant le vote de la loi de finances.
 
Dans le cadre de la progressivité prônée par la LOFIP, le Gouvernement a adopté une approche graduelle sur cette matière. Il a introduit dans la pratique budgétaire congolaise le document dénommé « Programmation Budgétaire des Actions du Gouvernement », PBAG en sigle, comme prélude du cadre budgétaire à moyen terme, ainsi que la lettre d’orientation budgétaire dont la première version a été signée par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, en juin 2013. Il a aussi institué les consultations d’orientations budgétaires dans le cadre du débat d’orientation prévu par la loi. D’où la tenue du présent séminaire répondant aussi à l’esprit et aux pratiques internationales sur la bonne gouvernance financière en vue d’accroître la transparence et la participation citoyenne dans le processus budgétaire étant entendu que le débat d’orientation budgétaire au sens de la loi devrait se dérouler au Parlement lors de la session budgétaire. Il a été démontré que la participation citoyenne à la conception et à, l’exécution du programme gouvernemental contribue à la réussite de celui-ci. L’adhésion des partenaires sociaux aux actions arrêtées par l’Exécutif national permet de rendre judicieux les choix dans la conception des politiques publiques à aligner. Le débat d’orientation donne lieu enfin à l’amélioration de manière générale du processus de formulation du budget par les propositions et recommandations de différentes corporations.
 
Toutes les précisions de Mukoko Samba ont été précédées par le mot de circonstance du Secrétaire général au Budget qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit du séminaire qui reste une innovation introduite depuis deux ans dans la préparation du Budget de l’Etat. Les écrits, « Un acte de transparence et participation citoyenne au processus budgétaire » sur la banderole dans la salle de la manifestation à l’Hôtel Sultani ont confirmé par la suite à travers les différentes allocutions l’engagement pris en faveur d’un budget participatif.
MKM

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article