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Actualité RDC : le chef milicien de la FRPI veut une amnistie avant sa reddition

Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : RADIO OKAPI 

 

 
 
Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Évoquant l’évaluation à mi-parcours de l’ultimatum lancé aux FDLR par la SADC, la CIRGL, l’Union africaine pour désarmer, l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, Boubacar Diara, a déclaré mercredi 22 octobre que les rebelles rwandais ne respectaient pas leurs engagements. Selon lui, depuis le premier mouvement de reddition du 30 mai dernier, aucune autre reddition des FDLR n’a été enregistrée.

Les dirigeants de la CIRGL et de la SADC se sont réunis le 20 octobre dernier à Luanda où ils ont notamment discuté de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ils ont fait une évaluation à mi-parcours de l’ultimatum qu’ils avaient lancé aux FDLR pour désarmer. Ces rebelles rwandais doivent déposer volontairement les armes d’ici la fin de cette année.

A (re)Lire: La SADC, la CIRGL et l’Onu accordent 6 mois aux rebelles rwandais des FDLR pour se rendre

« Le constat fait par tout le monde et même par la SADC c’est que les FDLR n’ont pas respecté leurs engagements de reddition volontaire. Maintenant, il faut tirer les conséquences de cette non-reddition », a déclaré Boubacar Diara.

Le diplomate a ajouté qu’il n’y avait aucune ambiguïté sur la volonté de la communauté internationale de désarmer, d’éradiquer et de neutraliser les FDLR « parce que c’est la source de toutes les difficultés que la province du Nord-Kivu connaît ».

Interrogé sur l’exigence des FDLR d’obtenir un dialogue avec le régime de Kigali, M. Diarra a répondu : « Cette question n’est pas une conditionnalité du désarmement des FDLR ».

Il a fait savoir qu’à l’expiration de l’ultimatum, les opérations seront menées pour désarmer ces rebelles rwandais.

« Après le 02 janvier, commence la phase de la traque conformément à cette décision de la communauté internationale », a prévenu Boubacar Diara.

Dans une déclaration faite à Radio Okapi vendredi 4 juillet dernier, le porte-parole des FDLR, Laforge Sisibazeye, avait dit prendre acte de cette décision. Il avait cependant regretté que la CIRGL et la SADC n’aient pas imposé à Kigali un dialogue avec les FDLR.

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