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Biographie de Leïla Ben Ali

 

Créé le 30 -01-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | TUNIS | Mis à jour le DIMANCHE  30 -01-2011 à  11 h00 | PAR : AFRIQUE REDACTION 

Leila Ben Ali 427x600 Biographie de Leïla Ben Ali

Leïla Ben Ali


Leïla Ben Ali (ليلى بن علي), née Leïla Trabelsi le 20 juillet 1957, est la seconde épouse de Zine el-Abidine Ben Ali, président de la République tunisienne de 1987 à 2011, et par conséquent première dame de Tunisie à partir de son mariage en 1992.


Elle préside l’Organisation de la femme arabe dès le 1er mars 2009 pour une période de deux ans.

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Leïla Trabelsi - vu du Net

Famille et jeunesse

Fille de Mohamed et Saïda Trabelsi et seule fille d’une fratrie de onze enfants (selon les sources elle a également des sœurs), elle grandit dans un quartier pauvre de Tunis situé au cœur de la médina. Sa mère décède le 21 avril 2008, ce qui conduit Leïla à s’absenter durant la visite d’État du président français Nicolas Sarkozy.


Leïla poursuit des études secondaires au Lycée de jeunes filles de Montfleury à Tunis, pour ensuite effectuer ses études supérieures à la faculté des lettres de Tunis d’où elle sort diplômée en lettres modernes, selon la présidence de la République. Selon Khaled Nasri, elle ne passe le baccalauréat par correspondance qu’au début des années 2000 et obtient une maîtrise de droit de l’Université de Toulouse, également par correspondance.


Elle exerce à l’origine la profession de coiffeuse. Dans un salon de coiffure, elle rencontre son premier mari dont elle divorce trois ans plus tard. Leïla Ben Ali aurait également eu une liaison avec un industriel, Farid Mokhtar, beau-frère de Mohamed Mzali mort des années plus tard suite à un accident de la route jugé « mystérieux » par le journaliste suisse Jean-Claude Péclet, Mokhtar étant alors « pris dans une lutte de pouvoir contre le clan Ben Ali ».

Première dame de Tunisie

Jean-Claude Péclet rapporte qu’elle aurait effectué « de petits trafics douaniers » ; il semble qu’elle ait été arrêtée et aurait alors rencontré le ministre Ben Ali, alors en poste à la Sûreté nationale, au milieu des années 1980. Elle épouse en 1992 celui qui était devenu président en 1987, un an après la naissance de leur première fille, Nesrine, en 1986. Elle donne naissance par la suite à une autre fille, Halima, et à un fils, Mohamed Zine el-Abidine, né le 20 février 2005.


Ses activités à la tête de l’association caritative Basma, qu’elle dirige depuis sa fondation le 7 mars 2000, sont très médiatisées par le pouvoir tunisien, et ses prises de paroles plus fréquentes : présente à toutes les cérémonies officielles, elle lit parfois des discours à la place de son mari. Par ailleurs, elle accompagne souvent celui-ci lors de ses visites officielles dans les pays étrangers. En 2003, elle effectue son pèlerinage à La Mecque accompagnée de ses deux filles. Elle participe notamment aux activités des associations SOS Gammarth ou Al Karama.


Elle est choisie « personnalité mondiale de la famille » pour l’année 2000. Pour l’année 2003, elle est aussi choisie « personnalité de l’année », par la revue russe Le Monde de la femme, « pour sa contribution active à la promotion de la vie sociale et associative en Tunisie ».


Elle préside l’Organisation de la femme arabe dès le 1er mars 2009 pour une période de deux ans. Lors du congrès de l’OFA tenu à Abou Dabi du 11 au 13 novembre 2008, elle propose la création d’une Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire qui voit le jour le1er février 2010, à l’occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe. La proposition avait auparavant été adoptée lors de la quatrième réunion du Conseil supérieur de l’OFA tenue à Tunis le 25 juin 2009.


À l’occasion des élections présidentielles et législatives d’octobre 2009, l’opposition tunisienne et des journalistes étrangers comme Baudouin Loos perçoivent une exposition médiatique accrue de Leïla Ben Ali durant la campagne électorale : elle mène des meetings en soutien à la candidature de son mari pour une quatrième réélection et aurait occupé à cette occasion 14,12 % de l’espace consacré aux élections dans la presse tunisienne, devant l’ensemble de l’opposition. Loos considère cette situation comme l’amorce d’une possible volonté de celle-ci de succéder à son mari, en raison notamment de la santé du président parfois considérée comme chancelante, ou de favoriser ses proches comme Mohamed Sakhr El Materi, son gendre élu député du Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti au pouvoir, à l’occasion de ces élections. La première dame chercherait dès lors à s’assurer la loyauté de l’entourage présidentiel : Abdelwahab Abdallah, ministre des Affaires étrangères, serait ainsi considéré comme son plus proche conseiller et elle serait décrite comme « plus puissante que n’importe quel ministre ».


En mai 2010, elle est la seule personnalité tunisienne figurant parmi les « cinquante arabes les plus influents en 2010 », classement résultant d’un sondage réalisé par le mensuel The Middle East, magazine édité par l’éditeur de presse londonien IC Publications, fondé et dirigé par le Tunisien Afif Ben Yedder ; elle a été choisie pour sa fonction de présidente de l’OFA.

Elle fonde en juillet 2010 l’association Saïda de lutte contre le cancer.


Distinctions

En mai 2000, Leïla Ben Ali reçoit le Prix mondial de la famille et, en août 2003, la Médaille d’or spéciale de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences, qui lui est remise « pour son rôle dans la promotion de la condition de la femme arabe ». La fondation Ensemble pour la paix lui remet le prix « Paix 2005 », « en reconnaissance du profond humanisme dont elle se prévaut dans ses nombreuses initiatives ». Le 12 août 2006, elle reçoit aussi le blason de l’Organisation mondiale des femmes chefs d’entreprise.


Le 9 février 2008 lui est remis la distinction « Compagnon de Melvin Jones » de l’association internationale Lions Clubs alors que, le 25 mars de la même année, elle reçoit le Blason d’or de l’Organisation de la femme arabe. Elle reçoit le 2 avril 2010, lors du treizième congrès de l’Union nationale de la femme tunisienne, l’écusson du Conseil libanais des femmes, remis par Aman Kabbara Chaarini, présidente de ce conseil.

Accusations

Influence familiale

Selon la sociologue Christine Messiant, son ascension au sommet du pouvoir a permis à certains membres de sa famille de s’impliquer graduellement dans plusieurs secteurs de l’économie tunisienne. Pour Jean-Pierre Séréni du Monde diplomatique, Leila Ben Ali, dont les filles ont épousé quatre des plus riches héritiers du pays, symbolise pour l’opinion publique la rapacité de la famille présidentielle.


Ainsi, son frère Belhassen Trabelsi, marié à la fille du patron des patrons Hédi Djilani, siège au comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique au pouvoir. Alya Abdallah, son amie selon Catherine Graciet, dirige la Banque de Tunisie dont Belhassen est membre du conseil d’administration. L’infirmière de formation Najet Trabelsi, sa cousine, est directrice de l’hôpital Kheireddine de Tunis et députée, même si pour une colistière de cette dernière, il s’agit là « vraiment [d']une coïncidence ». À l’instar de Wassila Bourguiba, elle se transforme en acteur politique de premier plan, certains observateurs croyant discerner son influence derrière certaines promotions comme celle d’Abdelwahab Abdallah, mari d’Alya Abdallah.

Lycée Pasteur de Tunis

Leïla Ben Ali serait à l’origine de la fermeture le 10 mai 2007 du Lycée Louis-Pasteur de Tunis, un lycée privé francophone dirigé par Mohamed Bouebdelli, opposant politique ayant précédemment écrit un livre très critique sur le régime. Elle aurait ainsi permis à son amie Souha Arafat, la veuve de l’ancien dirigeant palestinien Yasser Arafat, d’ouvrir un établissement privé international, l’International School of Carthage. Les parents d’élèves du lycée Pasteur, appartenant pour la plupart à la grande bourgeoisie tunisoise, ont en vain rédigé une pétition. Madeleine Bouebdelli, épouse de Mohamed Bouebdelli, a écrit une lettre à Nicolas Sarkozy en décembre de la même année où elle dénonce ce « népotisme » et cette atteinte à la francophonie, le lycée ayant travaillé en étroite collaboration avec l’Institut français de coopération. L’affaire s’est terminée en brouille financière entre les deux femmes, selon Christophe Ayad, Leïla Ben Ali s’étant « fâchée » avec Souha Arafat, laquelle a dû alors quitter la Tunisie et s’installer à Malte.


Quelques Photos de Leïla Trabelsi (et Photos et Caricature de Leïla Ben Ali) :

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Leïla Ben Ali

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Photo : Leïla Trabelsi (Ben Ali)

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Source: fr.wikipedia.org.

 

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