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Dubaï paie cher sa folie des grandeurs





Créé le 30.11.09 à 09h33

Mis à jour le 30.11.09 à 08h14  

CRISE - Endetté, l'émirat devrait pouvoir s'appuyer sur les banques des Etats voisins et le tourisme...

Des centres commerciaux trop beaux, des gratte-ciel trop hauts et une croissance trop rapide. La luxueuse Dubaï risque de payer au prix fort sa démesure. Les esprits se sont calmés depuis la demande, mercredi, d'un délai de six mois sur la dette de deux de ses principaux groupes - soit près de 90 milliards de dollars -, mais cette annonce a secoué les pays du Golfe. Et a retenti sur toute la planète financière, qui s'inquiète d'une banqueroute généralisée. Hier, après un silence prolongé, Dubaï a assuré que son économie était « durable » et avait une « large assise », après « une décennie de croissance sans précédent ».

Une sérénité possible grâce au soutien de la Banque centrale des Emirats arabes unis, dont fait partie Dubaï. Elle a annoncé, hier, mettre des liquidités supplémentaires à la disposition de ses banques locales et étrangères. Et Ab u Dhabi, émirat voisin riche en pétrole, a déjà avancé dix milliards de dollars. Peu probable, donc, que les joyaux du golfe Persique ne soient engloutis. Mais la confiance des investisseurs est durablement entamée.


La Mecque du tourisme de luxe

Avec une économie basée sur le tourisme, l'immobilier et la finance, Dubaï avait déjà été frappée par la crise économique mondiale. Une crise d'autant plus difficile à faire passer que les projets pharaoniques continuaient à s'accumuler. Ile artificielle en forme de palmier, tours gigantesques (la Burj Dubai, la plus haute du monde, devrait être inaugurée en janvier) et hôtels par centaines ont continué à endetter l'émirat, qui se retrouve sans un sou à l'heure de solder les comptes.

En façade, rien ne transparaît. «Les centres commerciaux sont pleins à craquer ce week-end. Et les gens continuent à acheter, s'étonne Karim, expatrié français à Dubaï. Mais certaines entreprises ne sont plus payées depuis trois mois et les chantiers n'avancent plus.». Et si Dubaï devient un mirage pour les entrepreneurs et les financiers, elle devrait conserver son image de Mecque du tourisme de luxe. Surtout si elle offre des nuitées à tarifs réduits et du shopping à prix cassés pour sortir de la crise.

Maud Noyon
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I
<br /> <br /> Avec le retournement de l'immobilier,Dubai paye effectivement cher sa folie. Cette ville qui jusqu'ici a connu un essor incomparable traverse d'importantes turbulences liées au retournement du<br /> marché immobilier.Désormais les effets de la<br /> crise ont porté un véritable coup d'arret aux constructions extravagantes. Certains projets sont déosrmais annulés<br /> <br /> <br /> <br />
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