Emplois des jeunes et Paie des fonctionnaires - Mobutu Nzanga et Upira coincés au Parlement !

30 Septembre 2010

Créé le 30 -09-2010 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDCongo | Mis à jour jeudi 30 -09-2010 à 11h00 | PAR : LA PROSPERITE

Il n’y a pas à lésiner sur les matières sensibles. L’Assemblée Nationale a pris la mesure de ses responsabilités dans le cadre du contrôle parlementaire. Premier à recevoir des flèches mouchetées, François-Joseph Mobutu Nzanga, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale. A ses côtés, un autre Ministre en charge de la Fonction Publique, M. Dieudonné Upira Sunguma Kagimbi. Hier, mercredi 29 septembre 2010, ils se sont présentés devant les Honorables Députés, pour répondre aux questions orales avec débats. Me Lumeya Dhu Maleghi, élu de la province du Bandundu, voulait savoir de Nzanga la politique du Gouvernement en matière de création des emplois des jeunes. Quant au Ministre Upira, il devait expliquer la disparité dans le traitement entre les agents de carrière de service public de l’Etat et ceux de l’Enseignement supérieur et recherche scientifique. Devant la panoplie des préoccupations des Honorables Députés, Mobutu Nzanga et Dieudonné Upira ont sollicité et obtenu de la plénière, 48 heures, pour organiser la réplique. Le rendez-vous est donc pris pour demain vendredi. Parmi les questions essentielles épinglées figurent celles portant sur la date exacte de la paie des fonctionnaires, le contrôle des effectifs dans la Fonction Publique qui n’en finit pas, à quand l’application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), quelles sont les ressources dont dispose l’Etat, dans la création des emplois, comment expliquer le paradoxe entre le taux de croissance qui augmente et le taux de chômage en augmentation, qu’est-ce qui explique l’indifférence du Gouvernement dans la non régularisation de la situation des agents dans le secteur public et l’abandon des travailleurs dans le secteur privé. Nzanga a bien noté les questions pour y répondre. Quant à Dieudonné Upira, il s’expliquera sur le pluralisme syndical dans la Fonction Publique, sur l’autorité qui fixe le salaire des agents et fonctionnaire dans l’Administration publique… C’est la quintessence du contrôle parlementaire d’hier, mercredi 29 septembre 2010, à l’Assemblée Nationale. La plénière a connu un moment fort avec la présence de François-Joseph Nzanga Mobutu, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, et de Dieudonné Upira Sunguma, Ministre de la Fonction Publique. Les deux membres du Gouvernement ont été conviés à répondre aux questions orales avec débats leur adressées par la représentation nationale au sujet de la politique adoptée par rapport à leurs secteurs respectifs sur les trois préoccupations de l’Honorable Lumeya, notamment, celle de savoir quelle est la courbe des emplois et le taux de chômage sur l’ensemble du pays ; quelles sont les actions menées par le Gouvernement sur la question d’emploi des jeunes et enfin, quel est le taux de financement des programmes et des projets créateurs d’emploi. La crise de l’emploi est perceptible en RDC Dans la première partie de son intervention, Nzanga Mobutu a présenté un tableau de l’emploi fourni par le Bureau International du Travail (BIT). Au plan international, a-t-il fait savoir, 11 millions des jeunes sont sans emploi. Bien plus, a-t-il ajouté, le BIT a annoncé une crise de l’emploi, s’il n’y a pas création d’emplois. La même situation se dessine dans les pays développés, selon toujours le rapport BIT, a-t-il enchaîné. Et dans sa chute, il a soutenu qu’en République Démocratique du Congo, la crise de l’emploi est très perceptible. La réplique à la plénière de demain Me Mbuku Boris, Vice-Président de la chambre basse du Parlement, qui conduit les plénières, a invité les deux membres du Gouvernement à se préparer, pour vider les préoccupations de la représentation nationale. Ce sera demain, vendredi.