Afrique Rédaction

Actualité africaine et internationale en continu ! Afrique du Nord, Afrique de l'Est, Afrique de l'Ouest, Afrique Centrale et Afrique Australe en continu avec des nouvelles fraiches.Des brèves et des tweets...Actualité sur Facebook en direct avec des news fraiches

Exécutions des programmes avec les partenaires multisectoriels

Créé le 04.02.10 à 00h42
AFRIQUE REDACTION | ECONOMIE | RDC | Mis à jour le Jeudi | 04.02.10 à 00h50. Par : 
Willy Kilapi-Observateur 

http://www.republicoftogo.com/var/ezflow_site/storage/images/toutes-les-rubriques/economie/la-bad-au-secours-des-sinistres/32145-1-fre-FR/La-BAD-au-secours-des-sinistres_article_top.jpg

La RDC, la BM et la BAD scrutent des pistes de solutions
Pas du tout repos au ministère des Finances, hier mercredi 3 février 2010, où l'on a vu défiler, tour à tour, la délégation de la Banque mondiale (BM), celle de la Banque africaine de développement (BAD) et celle conduite par l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU chargé du paludisme. La charge est ainsi revenue au vice-ministre des Finances, César Lubamba Ngimbi, de s'entretenir avec toutes ces personnalités, au nom du ministre des Finances, Athanase Matenda Kyelu en mission.

La première délégation à franchir le cabinet du vice-ministre des Finances est celle de la BM conduite Anne-Marie Taylor. Cette responsable du Département d'éthique professionnelle à la Banque mondiale a fait savoir que les entretiens avec son hôte ont tourné autour des opportunités que la BM peut offrir à la RDC en cette matière spécifique, notamment en ce qui concerne les règles d'éthique professionnelle.


"Nous avons partagé avec le vice-ministre des Finances sur les expériences quant à la dynamique de la Banque mondiale. Nous travaillerons directement avec la RDC et partagerons nos expériences avec les différents acteurs concernés. Et le vice-ministre a trouvé trop d'intérêts dans notre démarche. Etant entendu que nous lui avons exprimé nos valeurs sur l'emploi et les problèmes y relatifs ", a fait savoir Anne-Marie Taylor.

Par ailleurs, elle a insisté sur le fait que le dialogue entre ces différents acteurs, surtout dans le monde de l'emploi reste un pont pour accélérer le développement.

Accompagnée de Marie-Françoise Marie-Nelly, Directrice des opérations de la Banque mondiale en République du Congo, Anne-Marie Taylor a encouragé les remarquables progrès enregistrés par les autorités congolaises dans la mise en œuvre de réformes vastes et délicates qui ont permis au pays d'améliorer considérablement sa gestion économique et financière. Pour tout dire, il s'agit là d'un jalon important pour avancer sur la voie du redressement économique et social.
http://blesshnet.com/FCKeditor/upload/Image/societe10/banque_mondiale-2.png

La contribution de la BAD au développement

Autant que la délégation de la Banque mondiale, celle de la Banque africaine de développement s'est longuement entretenu avec César Lubamba.

Selon M. Gharby, directeur Afrique centrale de la Banque africaine de développement, la mission en RDC consiste à faire l'état d'avancement de la coopération entre la RDC et la BAD, voir avec les différentes cellules d'exécution et les ministères, l'état de mise en œuvre des projets pour essayer de résoudre leurs problèmes et soutenir ce qu'ils déploient dans ce cadre.

" La mission ne vient que de commencer. Nous avions parlé de la manière dont la BAD va orienter sa coopération future entre avec la RDC ; ce que nous envisageons aussi bien pour la fin de l'exercice que pour la phase qui va commencer. Le vice-ministre a promis de transmettre nos orientations ", a ajouté Gharby.

Le clou de cette série d'audiences sera consacré par la visite de l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU chargé du paludisme.

En effet, l'on sait que les enfants et les femmes enceintes sont les principales cibles du paludisme en République Démocratique du Congo. Il y a environ 111.000.000 de cas de paludisme chaque année, dont 43% touchent des enfants de moins de 7 ans. Le paludisme est donc la première cause de mortalité chez les enfants. 45% de la mortalité infantile est du au Paludisme. Les personnes les plus vulnérables sont les enfants de 0- 5ans, les enfants à l'âge scolaire, et les femmes enceintes.

C'est ainsi que Ray Chambers a précisé que la visite de la délégation qu'il a conduite auprès du n°2 des Finances, consistait à évaluer le financement afin d'avoir une couverture universelle du traitement et de la distribution des moustiquaires imprégnées afin de lutter contre le paludisme en RDC.

Selon lui, il est question de réduire le gap qui existe et assurer une meilleure couverture des interventions qui iront jusqu'en 2015. Pour ce, dans les trois dernières années, soit de 2007 à 2009, les pays subsahariennes ont pu bénéficier de 5 milliards de dollars américains pour assurer cette lutte.

Quant à la RDC, a précisé Ray Chambers, elle a bénéficié de 500 à 600 millions USD.

Il sied de préciser que selon le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le paludisme aggrave la pauvreté car il fait baisser la productivité et détériore la stabilité sociale de manière importante. C'est en particulier les zones rurales où les populations rurales ont un accès limite aux soins et au traitement qu'en zones urbaines et voient leur capacité de production agricole, notamment pendant les récoltes notablement affectées par la maladie. Les zones impaludées attirent peu d'investisseurs entraînant la stagnation économique et fragilisant le développement rural.

Les enfants touchés par le paludisme, avec parfois des atteintes neurologiques permanentes et des accès palustres graves, ont un taux d'absentéisme scolaire beaucoup plus élevé que les autres avec une scolarité plus lente et difficile. Ce taux d'absentéisme peut atteindre 60 %.


Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article