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L'actualité du Congo - Brazzaville

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L'actualité du Congo
(d'après l'Agence France Presse)




Congo: Le budget d'Etat du Congo s'élèvera à 2.814 milliards 900 millions de F CFA en 2010, soit une hausse de 50% par rapport au budget 2009, avec une estimation en 2010 du taux de croissance de 12,2% et une augmentation de la production pétrolière de 25% pour atteindre ce chiffre

BRAZZAVILLE, 7 nov 2009 - Le budget d'Etat du Congo s'élèvera à 2.814 milliards 900 millions de F CFA (plus de 4,3 milliards d'euros) en 2010, soit une hausse de 50% par rapport au budget 2009, a-t-on appris samedi de source officielle. Le Congo table sur un taux de croissance de 12,2% et une augmentation de la production pétrolière de 25% pour atteindre ce chiffre, selon le ministre de la comunication Bienvenu Okiemy, qui n'a pas donné d'indication sur le prix du baril sur lequel le gouvernement avait travaillé pour établir son budget. "On n'a jamais vu ce chiffre de budget dans l'histoire du Congo. Le taux de croissance est enviable lorsque l'on sait que les autres pays de la sous-région ne sont pas soumis à un même régime", a déclaré samedi le ministre, commentant le compte rendu du Conseil des ministres présidé vendredi par le Chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso. "La politique budgétaire menée par le Congo est concertée avec les institutions de Bretton Woods", a conclu le ministre. Le pays entend dans les prochains mois accéder au point d'achèvement de l'initiative PPTE (Pays pauvres très endettés) en vue de bénéficier de la suppression d'au moins 90% de sa dette extérieure estimée à 9 milliards de dollars en 2004 par la Banque mondiale. Le pétrole, 85% des recettes de l'Etat, représente la première ressource d'exportation du pays. La production quotidienne de pétrole du Congo-Brazzaville, estimée à 250.000 barils par jour, devrait avoisiner les 300.000 barils jour fin 2009. Le Congo dispute au Gabon la quatrième place de producteur subsaharien de pétrole derrière l'Angola, le Nigeria et la Guinée équatoriale. Malgré ces importantes ressources naturelles, plus de la moitié des 3,6 millions de Congolais vit en dessous du seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.



Congo: Le gouvernement congolais a lancé jeudi un plan national de lutte contre la corruption, qui vise à "réduire dans une proportion la plus marginale possible, à défaut de l'éradiquer complètement", les effets "dévastateurs" de la corruption sur l'économie nationale"

BRAZZAVILLE, 5 nov 2009 - Le gouvernement congolais a lancé jeudi un plan national de lutte contre la corruption, a constaté un journaliste de l'AFP. Ce plan vise à "réduire dans une proportion la plus marginale possible, à défaut de l'éradiquer complètement", les effets "dévastateurs" de la corruption sur l'économie nationale", a déclaré lors de son lancement officiel, le ministre de la Justice Aimé Emmanuel Yoka. Il prévoit de renforcer notamment "l'autorité de l'Etat par la promotion des valeurs éthiques et morales" chez ses agents, le "respect des textes et le renforcement des contrôles", a ajouté le ministre, sans plus de précisions sur les actions concrètes qui seront entreprises. L'Observatoire national de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion, peu actif depuis sa création il y a un peu plus d'un an, a été chargé de la mise en oeuvre de ce plan. Au Congo, l'administration, l'enseignement, la police et les régies financières (douanes et impôts) sont considérés par les institutions financières internationales comme les secteurs les plus corrompus. "L'administration apparaît comme le cercle privilégié où sévit la corruption parce que semble-t-il favorisée par le caractère d'anonymat qui y fleurit", selon M. Yoka. Interrogé par l'AFP, le directeur de l'Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH) a pour sa part estimé que "la lutte contre la corruption peut aboutir si et seulement si les autorités gouvernementales cessent d'être des citoyens au-dessus de la loi".



Congo: L'Allemagne a accordé 23 millions d'euros sur quatre ans à l'Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) pour un projet de prévention du sida dans la zone

BRAZZAVILLE, 27 oct 2009 - L'Allemagne a accordé 23 millions d'euros sur quatre ans à l'Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC) pour un projet de prévention du sida dans la zone, a-t-on appris mardi auprès de l'OCEAC. Cette aide, qui couvre la période 2009-2012, fait suite à une première subvention de 10 millions d'euros accordée en 2007. Le projet soutenu par l`Allemagne poursuit trois objectifs: assurer la disponibilité des préservatifs masculins et féminins sur toute l'étendue de la sous région; améliorer les connaissances pour un meilleur changement de comportements; réduire les méfaits de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA. L'OCEAC est composée par les pays membres de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et le Tchad). Dans la sous-région, le taux de prévalence varie entre 4% et 12%, selon les pays et selon les différentes sources.



Congo: Lancement de la construction d'une usine de potasse par une filiale congolaise du groupe canadien MagIndustries, d'un coût estimé à 1 milliard de dollars avec une production de 1,2 million de tonnes de potasse par an et la création de 4.000 emplois directs

BRAZZAVILLE, 22 oct 2009 - Une filiale congolaise du groupe canadien MagIndustries a lancé jeudi dans le sud du Congo les travaux de construction d'une usine de potasse, a constaté l'AFP. Cette usine "va hisser le Congo au rang de premier producteur africain de potasse et parmi les 13 pays grands producteurs de potasse au monde", a déclaré à la presse le vice-président de MagIndustries, Stéphane Rigni. Elle est construite sur le site du gisement de potasse de Mengo, une localité située à 15 km à l'est de Pointe-Noire (sud), la capitale économique, et produira à terme 1,2 million de tonnes de potasse par an. Selon M. Rigni, les travaux de construction dureront trois ans. La production, assurée par MagMinerals Potasses Congo, filiale à 90% de MagIndustries, les 10% restants appartenant à l'Etat congolais, devrait ainsi débuter en 2012. Le coût du projet, qui créera 4.000 emplois directs, est estimé à 1 milliard de dollars US (760 millions d'euros), selon M. Rigni. En avril, les responsables de MagIndustries avaient indiqué que la potasse du Congo aurait pour principal marché le Brésil qui en consomme 7 millions de tonnes par an. Une partie de la potasse produite par MagMinerals Potasses Congo servira aussi "d'engrais non polluants et écologiques" pour l'agriculture du Congo, "ce qui permettra à notre pays de faire face à la crise alimentaire", a souligné le ministre des Mines, le général de division Pierre Oba. Le Canada, la Russie et la Biélorussie contrôlent à eux seuls 75% du marché mondial de la potasse.



Congo: Les missions à l'étranger des ministres et hauts fonctionnaires congolais, sauf "urgence", ont été suspendues jusqu'à la fin de l'année 2009, selon un décret présidentiel

BRAZZAVILLE, 8 oct 2009 - Les missions à l'étranger des ministres et hauts fonctionnaires congolais, sauf "urgence", ont été suspendues jusqu'à la fin de l'année 2009, selon un décret présidentiel publié jeudi à Brazzaville. "Les missions à l'étranger des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et autres agents de l'Etat, hormis celles dont l'urgence et la nécessité sont avérées, sont suspendues jusqu'à la fin de l'année 2009", indique ce décret dont l'AFP a obtenu copie. Le document ne fournit aucun motif à cette décision. Selon une source proche du ministère des Finances, "il peut s'agir de mesures d'austérité" en vue d'aider le pays à accéder "avant la fin de l'année" au point d'achèvement de l'initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), un dispositif qui offre un effacement de dette aux Etats les plus démunis. A ce stade, le Congo bénéficiera de l'annulation d'au moins 90% de sa dette extérieure estimée à 9,4 milliards de dollars en 2004 (près de 6,40 milliards d'euros) par la Banque mondiale. En mars 2006, quand le pays a accédé au point de décision de cette initiative du Fonds monétaire international (FMI), les créanciers des Clubs de Londres et de Paris ont substantiellement réduit ou rééchelonné la dette congolaise.



Congo: Le gouvernement congolais a annoncé jeudi qu'il allait consacrer 13 milliards de FCFA (19,8 millions d'euros) jusqu'à fin 2010 pour construire de "nouveaux villages agricoles" dans le cadre d'un projet expérimental en faveur des paysans et contre l'exode rural

NKOUO (Congo), 8 oct 2009 - Le Congo a annoncé jeudi qu'il allait consacrer 13 milliards de FCFA (19,8 millions d'euros) jusqu'à fin 2010 pour construire de "nouveaux villages agricoles" dans le cadre d'un projet expérimental en faveur des paysans et contre l'exode rural. Le projet, qui doit s'étendre à l'avenir dans toutes les régions du Congo, a été lancé dans la localité de Nkouo, à environ 80 kilomètres au nord de Brazzaville, en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, a constaté un journaliste de l'AFP. "Le principe consiste à implanter des villages agricoles modernes, peuplés chacun de plusieurs dizaines de familles formant des communautés prospères", a expliqué le délégué général des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya. Trois villages seront construits à Nkouo: le premier sera spécialisé dans l'élevage des poulettes et de poules pondeuses; le deuxième dans l'élevage des porcs et des poulettes; le troisième dans l'élevage des poulets de chair. Les travaux seront réalisés par la Société congolaise de modernisation (Socomod), filiale de l'entreprise israélienne L.R groups. "Les familles bénéficieront de leur travail individuel, ainsi que des recettes de la production collective. Les maisons seront construites en employant la main-d'oeuvre locale", a précisé M. Bouya Au Congo, pays pétrolier, au moins 70% de la population dépendent directement de l'agriculture, pratiquée avec des moyens rudimentaires. Les importations de denrées alimentaires sont évaluées chaque année à 130 milliards de FCFA (200 millions d'euros), soit l'équivalent de la masse salariale annuelle du pays, selon l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).



Congo: Les autorités congolaises ont lancé mercredi à Brazzaville les travaux de construction de 400 logements sociaux financés par un prêt chinois de 80,7 millions d'euros

BRAZZAVILLE, 7 oct 2009 - Les autorités congolaises ont lancé mercredi à Brazzaville les travaux de construction de 400 logements sociaux financés par un prêt chinois de 80,7 millions d'euros, a constaté l'AFP. Le coup d'envoi des travaux a été donné par le président Denis Sassou Nguesso sur deux sites de la capitale congolaise, qui abriteront chacun 200 logements. Selon le ministre de l'Habitat, Claude Alphonse Nsilou, le projet, qui fait partie d'un accord-cadre conclu entre le Congo et la Chine en 2006, sera exécuté jusqu'en 2012 par des entreprises chinoises. "Près d'un demi-siècle après l'indépendance, beaucoup de nos concitoyens sont encore démunis. Ils n'ont comme cadre de vie que des baraquements, habitent des logements précaires et vivent dans l'angoisse du lendemain", a relevé le ministre. M. Nsilou a précisé que certains des bâtiments en construction seront affectés aux commerces, aux activités scolaires et sanitaires. Près de 130 ans après sa création, la ville de Brazzaville connaît "une crise du logement et une urbanisation anarchique", selon les autorités. Avec plus d'un million d'habitants, la capitale abrite près du tiers de la population du pays, estimée à 3.6 millions de personnes.



Congo: L'association Caritas au Congo a appelé mercredi à plus de 5 milliards de FCFA d'aide pour les populations du Pool (sud), région proche de Brazzaville et détruite par une série de guerres

BRAZZAVILLE, 30 sept 2009 - L'association Caritas au Congo a appelé mercredi à plus de 5 milliards de FCFA (plus de 7,6 millions d'euros) d'aide pour les populations du Pool (sud), région proche de Brazzaville et détruite par une série de guerres. Le financement recherché porte sur la période 2009-2013, a expliqué un responsable de l'association caritative catholique, Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, lors d'une rencontre avec des bailleurs potentiels ouverte à la presse. Ce montant devrait permettre d'"assurer un environnement sain, renforcer les capacités des communautés pour la gestion de leurs problèmes de santé et construire des infrastructures de base" dans le Pool, enclavé et marqué par une longue période de troubles, a dit Mgr Milandou. Caritas cherche 55% de ces fonds auprès de ses "partenaires", 30% auprès de l'Etat congolais alors que les "communautés bénéficiaires" devraient y contribuer à hauteur de 15%, selon lui. Jadis considérée comme le grenier du Congo, la région du Pool a été le théâtre d'une série de guerres civiles entre 1998 et 2003, entre l'armée gouvernementale et des combattants rebelles "Ninjas" de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi. Le conflit s'est éteint après les engagements croisés pour la paix conclus en mars 2003 entre le gouvernement et le mouvement de Ntumi, qui a été transformé en parti politique en 2007.



Congo:  Le plus gros groupe bancaire privé du Maroc, Attijariwaf Bank (AWB), a annoncé jeudi avoir acquis le Crédit du Congo et l'Union gabonaise de banque

RABAT, 24 sept 2009 - Attijariwaf Bank (AWB), le plus gros groupe bancaire privé du Maroc, a annoncé jeudi avoir acquis le Crédit du Congo et l'Union gabonaise de banque. Ces acquisitions, qui ont été validées par les autorités de tutelle, ont été conclues le 22 septembre, a précisé AWB dans un communiqué. Le Crédit du Congo est la 1ère banque de la République du Congo (Brazzaville) et de l'Union gabonaise de banque, 3ème établissement bancaire du Gabon, est-il encore indiqué. Par ailleurs, AWB poursuit les négociations avec le Crédit Agricole (France) en vue d'acquérir ses participations majoritaires dans la Société ivoirienne de Banque, la Société camerounaise de banque et le Crédit du Sénégal. A travers ces opérations, le groupe AWB consolide sa position d'acteur régional de premier plan en Afrique.



Congo: Le président congolais Denis Sassou Nguesso, réélu en juillet, a procédé mardi soir à un remaniement ministériel du gouvernement qui ne comporte pas de Premier ministre

BRAZZAVILLE, 16 sept 2009 - Le président congolais Denis Sassou Nguesso, réélu en juillet, a procédé mardi soir à un remaniement ministériel du gouvernement qui ne comporte pas de Premier ministre, selon un décret lu à la radio et à la télévision publiques. La nouvelle équipe gouvernementale comprend 37 membres, contre 38 dans la précédente alors que le poste de Premier ministre, occupé par Isidore Mvouba est dissout, selon le décret publié par le directeur de cabinet du président congolais, Firmin Ayessa. Le gouvernement est chargé de "mettre en mouvement le chemin d'avenir", le projet de société promis par M. Sassou Nguesso lors de sa campagne électorale. "Le gouvernement comprend quatre pôles --infrastructures de base, économie, souveraineté et socio-culturel-- et chaque pôle a à sa tête un ministre, lui-même en charge d'un ministère", a ajouté M. Ayessa. M. Mvouba était Premier ministre sans être chef du gouvernement, M. Sassou Nguesso étant déjà président et chef du gouvernement. M. Mvouba devient ministre d'Etat, coordonnateur du pôle des infrastructures de base, ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande. Vingt-sept ministres conservent leurs portefeuilles ou ont été mutés. Dix ministres sont des nouveaux venus. Parmi les entrants figurent l'ancienne directrice de cabinet de l'ancien président Pascal Lissouba (1992-1997), Claudine Munari, qui hérite du ministère du commerce et des approvisionnements. Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD, anciennement à l'opposition), qui a conclu à la veille de la présidentielle un accord politique avec le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), s'est vu confier le ministère de l'industrie touristique et des loisirs, qui sera dirigé par son secrétaire général Mathieu Martial Kani. L'ancien ministre de la coopération, Charles Zacharie Bowao, un professeur de philosophie de l'université, s'occupera de la défense nationale. Le ministère des hydrocarbures revient à André Raphaël Loemba, originaire de la région pétrolifère du Kouilou (sud). Le ministère des sports a été confié au général Jacques Yvon Ndolu, qui était capitaine des Diables rouges lorsque l'équipe nationale du Congo a remporté la huitième Coupe d'Afrique des nations (CAN) à Yaoundé en 1972. M. Sassou Nguesso a été réélu pour un septennat avec un score de 78,61% des suffrages. Les résultats de la présidentielle avaient été contestés par six candidats. M. Sassou Nguesso a dirigé le Congo sous le régime d'un parti unique d'influence marxiste entre 1979 et 1992, année où il a perdu la présidentielle face à Pascal Lissouba. M. Sassou Nguesso était revenu au pouvoir en 1997 à l'issue d'une sanglante guerre civile remportée par ses milices, et a été élu en 2002 lors d'un scrutin boycotté par les principaux opposants. Selon la Constitution, il entamera mi-août son dernier septennat.
Remaniement ministériel du 15 septembre 2009 après la réélection du Président Denis Sassou Nguesso

Pas de Premier ministre, le Président étant le Chef du gouvernement

Ministre d’État, coordonnateur du pôle des infrastructures de base, ministre des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande : Isidore Mvouba (changement de portefeuille)

Ministre d’État, coordonnateur du pôle économique, ministre de l'Économie, du plan, de l'aménagement du territoire et de l'intégration : Pierre Moussa (inchangé)

Ministre d’État, coordonnateur du pôle de la souveraineté, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits humains : Aimé Emmanuel Yoka (inchangé)

Ministre d’État, coordonnateur du pôle socio-culturel, ministre du Travail et de la sécurité sociale : Florent Tsiba (changement de portefeuille)

Ministre d’État, ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé : Rodolphe Adada (nouveau)

Ministre des Finances, du budget et du portefeuille public : Gilbert Ondongo (changement de portefeuille)

Ministre des Affaires étrangères et de la coopération : Basile Ikouébé (inchangé)

Ministre de l’Intérieur et de la décentralisation : Raymond Zéphirin Mboulou (inchangé)

Ministre des Mines et de la géologie : Pierre Oba (inchangé)

Ministre du Développement durable, de l’économie forestière et de l’environnement : Henri Djombo (inchangé)

Ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’État : Guy Brice Parfait Kolélas (changement de portefeuille)

Ministre de l’Équipement et des travaux publics : Émile Ouosso (changement de portefeuille)

Ministre de la Construction, de l’urbanisme et de l’habitat : Claude Alphonse Nsilou (inchangé)

Ministre de l’Agriculture et de l’élevage : Rigobert Maboundou (inchangé)

Ministre à la présidence, chargé de la Défense nationale : Charles Zacharie Bowao (changement de portefeuille)

Ministre des Petites, moyennes entreprises et de l’artisanat : Adélaïde Mougany (inchangé)

Ministre du Commerce et des approvisionnements : Claudine Munari (nouveau)

Ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi : André Okombi Salissa (changement de portefeuille)

Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation : Mme Rosalie Kama Niamayoua (inchangé)

Ministre de l’Enseignement supérieur : Ange Antoine Abena (nouveau)

Ministre de la Pêche et de l’aquaculture : Hellot Mampouy Matson (changement de portefeuille)

Ministre de la Santé et de la population : Georges Moyen (nouveau)

Ministre de l’Énergie et de l’hydraulique : Bruno Jean Richard Itoua (inchangé)

Ministre des Hydrocarbures : André Raphaël Loemba (nouveau)

Ministre de la Recherche scientifique : Henri Ossebi (changement de portefeuille)

Ministre de la Culture et des arts : Jean Claude Gakosso (inchangé)

Ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité : Émilienne Raoul (inchangé)

Ministre des Sports et de l’éducation sportive : M. Jacques Yvon Ndolou (changement de portefeuille)

Ministre à la présidence chargé des zones économiques spéciales : M. Alain Akouala Atipault (changement de portefeuille)

Ministre des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication : M. Thierry Moungalla (inchangé)

Ministre de l’Industrie touristique et des loisirs : Mathieu Martial Kani (nouveau)

Ministre des Affaires foncières et du domaine public : Pierre Mabiala (nouveau)

Ministre de la Communication et des relations avec le Parlement : Bienvenu Okiemy (nouveau)

Ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement : Jeanne Françoise Leckomba Loumeto-Pombo (inchangé)

Ministre de l’Éducation civique et de la jeunesse : Zacharie Kimpomi (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre d'État, ministre des Transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, chargé de la marine marchande : Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou (inchangé)

Ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Économie, du plan, de l’aménagement du territoire et de l’intégration, chargé de l’aménagement du territoire et de l’intégration : Josué Rodrigue Ngouonimba (nouveau)



Congo: La Banque européenne d'investissements (BEI) a accordé un prêt de 25 millions d'euros à la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC)

BRAZZAVILLE, 27 août 2009 - La Banque européenne d'investissements (BEI) a accordé un prêt de 25 millions d'euros à la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC), basée à Brazzaville, selon un communiqué parvenu jeudi à l'AFP. "Cette ligne de crédit est destinée au financement des prêts à long terme que la BDEAC octroie dans le cadre du financement des projets promus par les entreprises du secteur privé situées dans la zone d'intervention de la banque", indique le communiqué. L'agriculture, la pêche, l'industrie agro-alimentaire, l'industrie manufacturière, la construction, le tourisme, les services et l'éducation sont les "secteurs éligibles" à cette ligne de crédit, ajoute le texte. Créée en 1975, la BDEAC a connu une période de faillite entre 1990 et 2002. Elle a repris ses activités en 2003. Cet établissement bancaire couvre les six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac): Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad.



Congo: La Cour constitutionnelle du Congo a validé samedi les résultats de l'élection présidentielle du 12 juillet, confirmant la réélection de Denis Sassou Nguesso et rejetant les requêtes d'annulation déposées par cinq candidats

BRAZZAVILLE, 25 juil 2009 - La Cour constitutionnelle du Congo a validé samedi les résultats de l'élection présidentielle du 12 juillet, confirmant la réélection de Denis Sassou Nguesso et rejetant les requêtes d'annulation déposées par cinq candidats. "Le candidat Denis Sassou Nguesso ayant obtenu 1.055.117 voix, soit 78,61% des suffrages exprimés, est élu président de la République au premier tour du scrutin", selon une décision de la Cour annoncée par son président Gérard Bitsindou. Cette institution judiciaire n'a modifié aucun des résultats publiés le 15 juillet par le ministère de l'Administration du territoire, qui a coorganisé le scrutin avec la Commission d'organisation nationale des élections (Conel). Ces résultats deviennent ainsi définitifs. La Cour a par ailleurs rejeté les requêtes en annulation du scrutin introduites par cinq des douze candidats qui étaient en lice face au président sortant. Denis Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 à la tête du pays, était considéré avant le vote comme le grand favori pour un nouveau septennat. Selon M. Bitsindou, les requêtes de quatre (bien quatre) candidats étaient "recevables en la forme" mais ont été jugées "non fondées", tandis que celle d'un cinquième candidat a été jugée "irrecevable" parce que déposée au-delà des délais prescrits. Les requêtes déclarées non fondées ont été soumises par Mathias Dzon de l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD, opposition), Clément Miérassa du Parti social démocrate congolais (PSDC, opposition), Bonaventure Mizidy Bavouéza (indépendant) et Jean-François Tchibinda Kouangou (indépendant). "Les allégations des requérants, qui procèdent par de successives affirmations non étayées, manquent de pertinence", a estimé le président de la Cour constitutionnelle. La requête déclarée irrecevable est celle de Guy Romain Kinfoussia de l'Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda, opposition). Ces candidats avaient tous appelé au boycottage de la présidentielle, après avoir réclamé sans succès son report. Après le vote, ils avaient dénoncé des cas de "fraude, tricherie, bourrage d'urnes" et un fichier électoral "gonflé à volonté". Selon la loi, "la décision de la Cour est irrévocable et sans appel". Les cinq candidats malheureux entendaient s'exprimer sur la présidentielle et "l'état de (leurs) requêtes en annulation" lors de meetings programmés samedi après-midi dans six grandes villes du pays. Ces rassemblements, pour lesquels les autorisations nécessaires ont été obtenues, ont été interdits par le ministère de l'Administration du territoire, selon un des opposants, Clément Miérassa. Ils devaient se tenir simultanément à Brazzaville, Pointe-Noire (sud), Dolisie et Mossendjo (sud-ouest), Ouesso et Owando (nord). Jusqu'à samedi en milieu de journée, le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou, n'avait pu être joint par l'AFP.



Congo: La Banque mondiale fera don au Congo 9,4 milliards de FCFA pour l'éducation et la santé, aux termes d'accords conclus mercredi à Brazzaville

BRAZZAVILLE, 22 juil 2009 - La Banque mondiale fera don au Congo 20 millions de dollars (14 millions d'euros, 9,4 milliards de FCFA) pour l'éducation et la santé, aux termes d'accords conclus mercredi à Brazzaville. Un financement de 15 millions de dollars (10,5 millions d'euros, 7 milliards de FCFA) ira à un projet d'appui à l'éducation de base, selon un communiqué conjoint du ministère congolais des Finances et du bureau de la Banque mondiale (BM) au Congo. Il permettra "notamment l'amélioration de la qualité des ressources humaines dans l'enseignement de base et l'appui à la jeunesse non scolarisée et aux peuples minoritaires (pygmées)", est-il expliqué. Le délai de versement n'a pas été précisé. Le second don, de 5 millions de dollars (3,5 millions d'euros, 2,4 milliards de FCFA) est destiné à la lutte contre le VIH-sida. Cet accord "permettra de financer des actions complémentaires dans la lutte contre le sida en vue de diminuer la prévalence et d'améliorer la prise en charge des personnes" atteintes, selon la même source. D'après la Banque mondiale, ce financement s'ajoute à un premier don de 19 millions de dollars (13 millions d'euros, 9 milliards de FCFA) et prolongera de trois ans un projet bénéficiaire qui devait initialement être clôturé fin juin. Depuis 2003, le Congo affiche un taux de séroprévalence de 4,2%, selon une étude réalisée avec l'appui de la BM. Le nombre d'orphelins du sida est estimé à 78.000.



Congo: Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a été réélu président du Congo pour sept ans en obtenant 78,61% des voix lors du scrutin du 12 juillet

BRAZZAVILLE, 15 juil 2009 - Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a été réélu président du Congo pour sept ans en obtenant 78,61% des voix lors du scrutin du 12 juillet, selon les résultats complets provisoires annoncés mercredi à Brazzaville par le ministre de l'Administration du territoire. Sassou Nguesso, qui était en lice avec 12 candidats, a obtenu 1.055.117 voix, soit 78,61% des suffrages alors que le taux de participation a été de 66,42%, selon ces chiffres lus devant la presse par le ministre Raymond Mboulou. Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, candidat indépendant, se classe deuxième avec 7,46% des voix. Il devance l'opposant modéré Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (Parti républicain libéral, PRL), qui obtient 6,98%, d'après ces résultats. L'opposant radical Mathias Dzon (Alliance pour la démocratie et la République, ADR), considéré avant le vote comme le principal adversaire du président-candidat, a eu, lui, 2,30%. "En définitive, les opérations de vote ont eu lieu (...) dans la paix et la tranquillité et en toute transparence, les candidats ayant été avisés de ce qu'ils avaient le droit d'avoir dans chaque bureau de vote un représentant", a déclaré Raymond Mboulou, dont les services ont co-organisé le scrutin avec la Commission d'organisation nationale des élections (Conel). "Le gouvernement salue le patriotisme de certains candidats et déplorent que d'autres n'aient pas su saisir l'occasion qui leur était offerte pour donner la preuve de leur amour pour la patrie", a-t-il ajouté. Sassou Nguesso, qui a cumulé près de 25 à la tête du pays, était considéré comme le grand favori. Officiellement, 2,2 millions de Congolais - sur 3,6 millions d'habitants - étaient appelés aux urnes, chiffre contesté par l'opposition selon laquelle le fichier électoral a été "gonflé". La participation à la présidentielle a été au centre d'une polémique entre des candidats qui ont fait état de fraudes et d'une forte abstention ("plus de 90%"), et les autorités, qui ont réfuté ces allégations en revendiquant transparence et affluence.



Congo: La campagne de l'élection présidentielle au Congo a été ouverte vendredi "sur toute l'étendue du territoire"

BRAZZAVILLE, 26 juin 2009 - Banderoles et affiches à l'effigie de certains candidats au scrutin présidentiel du 12 juillet au Congo sont visibles depuis vendredi matin à Brazzaville, au premier jour de la campagne électorale, a constaté un journaliste de l'AFP. La campagne se déroule "sur toute l'étendue du territoire national et s'achève deux jours avant la date du scrutin, c'est-à-dire le 10 juillet à minuit", a expliqué le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou, dans un message diffusé par les médias publics. Les banderoles et affiches électorales étaient déployées notamment sur des murs et le long des artères, dans les quartiers Nord et Centre de la capitale congolaise, acquis au président sortant Denis Sassou Nguesso, un des 13 candidats en lice. Le premier tour de la présidentielle est prévu le 12 juillet. Un second tour sera ensuite organisé à une date qui reste à déterminer si aucun candidat n'obtient la majorité absolue. L'élection est organisée par la Commission nationale d'organisation des élections (Conel) dont l'impartialité est mise en cause par l'opposition. Les législatives de 2007 et les locales de 2008 organisées par cette structure ont été marquées par des fraudes et des dysfonctionnements dénoncés par les observateurs de l'Union africaine (UA). Le Congo a connu depuis les années 1990 des guerres civiles toutes liées à l'organisation des élections.



Congo: Deux candidats de l'opposition dite "modérée" au scrutin présidentiel du 12 juillet au Congo ont menacé lundi de se retirer du processus électoral, dénonçant notamment des retards dans la publication des listes électorales

BRAZZAVILLE, 22 juin 2009 - Deux candidats de l'opposition dite "modérée" au scrutin présidentiel du 12 juillet au Congo ont menacé lundi de se retirer du processus électoral, dénonçant notamment des retards dans la publication des listes électorales. Joseph Hondjuila Miokono, du Rassemblement des forces pour la démocratie (RFD), et Nicéphore Fylla de Saint-Eude, du Parti républicain et libéral (PRL), déplorent que "le corps électoral et le nombre de bureaux de vote" ne soient "toujours pas connus" à quelques jours de l'ouverture de la campagne, le 26 juin, dans un communiqué conjoint reçu par l'AFP. Ils reprochent au gouvernement "la lenteur dans l'application des textes" issus du "dialogue républicain" organisé en avril et "annoncent leur intention de se retirer du processus électoral, si le gouvernement et la Commission d'organisation des élections (Conel) continuent à saborder les conclusions" de cette concertation. L'opposition "modérée" avait participé à ce dialogue, organisé du 14 au 17 avril pour préparer la présidentielle. L'opposition dite "radicale" avait boycotté ces assises faute d'un accord sur l'ordre du jour et sur la direction des travaux. Treize candidatures dont celle du président sortant Denis Sassou Nguesso ont été retenues pour le scrutin du 12 juillet. Celles d'Ange Edouard Poungui, de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, principal parti d'opposition), et de trois autres candidats ont été rejetées par la Cour constitutionnelle. Les élections organisées depuis 2007 par la Conel ont été marquées par des fraudes et des dysfonctionnements dénoncés notamment par des observateurs de l'Union africaine (UA).



Congo: La Cour constitutionnelle du Congo a rejeté quatre candidatures à la présidentielle du 12 juillet, dont celle d'Ange Edouard Poungui du principal parti d'opposition, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale

BRAZZAVILLE, 19 juin 2009 - La Cour constitutionnelle du Congo a rejeté quatre candidatures à la présidentielle du 12 juillet, dont celle d'Ange Edouard Poungui du principal parti d'opposition, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale, selon une délibération lue vendredi à la radio publique. La candidature de M. Poungui ainsi que celles de Marcel Guitoukoulou (indépendant) et de Rigobert Ngouolali (opposant dit modéré) ont été rejetées parce qu'ils "n'ont pas résidé ces deux dernières années de façon ininterrompue au Congo", comme l'exige la loi, selon la délibération. "Celle de M. Christophe Moukouéké (dissident de l'Upads) a été jugée irrecevable à cause de l'âge". L'âge limite est de 69 ans alors que "M. Moukouéké a 70 ans, 1 mois et 18 jours lors du dépôt de sa candidature (le 12 juin)", affirme la Cour. Les treize autres candidatures déposées ont été retenues par la Cour, dont celle du chef de l'Etat sortant Denis Sassou Nguesso, revenu au pouvoir au terme d'une guerre civile en 1997 et élu en 2002. Les deux autres têtes d'affiche de l'opposition à ce scrutin, Mathias Dzon de l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD) et Guy-Romain Kimfoussia de l'Union pour la démocratie et la république (UDR), ont vu leur candidature validée. Ange Edouard Poungui, 67 ans, a été investi candidat de l'Upads en décembre. Grande figure de la politique congolaise, il a été Premier ministre entre 1984 et 1989 sous le régime du parti unique, le Parti congolais du travail (PCT). M. Poungui a vécu en exil entre 1997 et 2006. L'Upads est le premier parti de l'opposition au Congo. Créée le 15 juin 1991 par le professeur Pascal Lissouba qui a remporté la première élection de l'ère démocratique organisée en 1992 au Congo. Actuellement, l'Upads est l'unique formation de l'opposition qui dispose d'un groupe parlementaire (12 députés) à l'Assemblée nationale. Le premier tour du scrutin présidentiel est prévu 12 juillet. Un second tour sera organisé à une date qui reste à déterminer si aucun candidat n'obtient la majorité absolue. L'administration a commencé mardi à distribuer les cartes électorales. Le scrutin sera organisé par la Commission nationale d'organisation des élections (Conel) dont l'impartialité est remise en cause par l'opposition. Les législatives de 2007 et les locales de 2008 organisées par la Conel ont été marquées par des fraudes et des dysfonctionnements dénoncés par les observateurs de l'Union africaine (UA).



Congo : Les Etats-Unis ont annulé la totalité des 7 milliards de francs CFA de la dette du Congo à leur égard, selon un accord conclu samedi entre les deux pays à Brazzaville

BRAZZAVILLE, 13 juin 2009 - Les Etats-Unis ont annulé la totalité des 7 milliards de francs CFA (10 millions d'euros) de la dette du Congo à leur égard, selon un accord conclu samedi entre les deux pays à Brazzaville. "Cet accord annule 100% de la dette du Congo, ainsi que les charges y afférant", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Alan Easthan, qui a paraphé l'accord avec le ministre congolais des Finances, Pacifique Issoïbeka. Selon M. Issoïbeka, "cet accord est l'aboutissement du respect par le Congo des engagements" pris dans le cadre du programme conclu en 2004 avec le Fonds monétaire international (FMI). Après l'Allemagne et l'Italie, les Etats-Unis sont le troisième pays du G8 à annuler sa créance vis-à-vis du Congo depuis le début de 2009. Pays pétrolier, le Congo a atteint en 2006 "le point de décision" de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte) du FMI. S'il poursuit cette iniatibve jusquà son terme ("point d'achèvement") devrait bénéficier de l'effacement d'environ 90% de sa dette extérieure estimée 9 milliards de dollars par la Banque mondiale.


Congo: Dix-sept candidats, dont l'actuel président congolais Denis Sassou Nguesso, sont en lice pour l'élection présidentielle du 12 juillet après la clôture des inscriptions vendredi à minuit


BRAZZAVILLE, 13 juin 2009 (AFP) - Dix-sept candidats, dont l'actuel président congolais Denis Sassou Nguesso, sont en lice pour l'élection présidentielle du 12 juillet après la clôture des inscriptions vendredi à minuit, a annoncé samedi un responsable officiel. "Nous avons enregistré dix-sept dossiers de nos citoyens qui ont été actés par un huissier. Ces dossiers seront transmis aujourd'hui (samedi) à la Cour constitutionnelle pour examen et validation", a déclaré à la presse le directeur général des affaires électorales, Antoine Evoundou. "Nous espérons que la Cour constitutionnelle va statuer rapidement afin de nous permettre d'imprimer les bulletins des candidats pour qu'ils soient en place le 12 juillet", a ajouté M. Evoundou. Selon les observateurs, pour le scrutin du 12 juillet, outre le chef de l'Etat sortant, les candidatures les plus en vue sont celles de Mathias Dzon de l'Alliance pour la République et la démocratie (Ard), Ange Edouard Poungui de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et de Guy-Romain Kimfoussia de l'Union pour la démocratie et la République (Udr-Mwinda), également président du Front uni des partis de l'opposition (Fupo), rassemblant les principales formations de l'opposition. Trois de ces dix-sept candidats enregistrés ont pris part au scrutin de 2002: Denis Sassou Nguesso, Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou et Bonaventure Mizidy (indépendants). Le scrutin sera organisé par la Commission d'organisation des élections (Conel) dont l'impartialité est mise en cause par l'opposition. Les élections législatives de 2007 et locales de 2008, organisées par cette structure, avaient été marquées par la fraude et des dysfonctionnements dénoncés notamment par les observateurs de l'Union africaine (UA). Le Congo a connu au cours de la dernière décennie des périodes de guerre civile qui ont fait des milliers victimes. Selon des analystes, ces conflits sont tous liés à l'organisation d'élections.

Les candidats:

Denis Sassou Nguesso (Parti congolais du travail)

Mathias Dzon (Alliance pour la démocratie et la République)

Ange Edouard Poungui (Union panafricaine pour la démocratie sociale)

Guy-Romain Kimfoussia (Union pour la démocratie et la République)

Clément Miérassa (Parti social démocrate congolais)

Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (Parti républicain libéral)

Bonaventure Mizidy (Indépendant)

Christophe Moukouéké (dissident de l'UPADS)

Jean-François Tchibinda Kouangou (indépendant)

Marcel Guitoukoulou (indépendant)

Anguios Nganguia Engambé (indépendant)

Bertin Pandi Ngouari (indépendant)

Marion Manzimba Ehouango (Association Marien Ngouabi Ethique)

Joseph Hondjuila Miokono (opposant dit modéré)

Rigobert Ngouolali (opposant dit modéré)

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou (indépendant)

Jean Jim Ebina (indépendant)



Congo: Le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a annoncé samedi qu'il se portait candidat à l'élection présidentielle du 12 juillet dans son pays

BRAZZAVILLE, 6 juin 2009 - Le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, 66 ans, a annoncé samedi qu'il se portait candidat à l'élection présidentielle du 12 juillet dans son pays, lors d'un meeting ayant rassemblé plusieurs milliers de ses partisans à Brazzaville. "Devant le peuple ici réuni, devant la Nation, nous disons que nous avons écouté notre peuple, nous avons écouté notre voix intérieure et nous avons décidé de faire acte de candidature à l'occasion de l'élection présidentielle de juillet 2009", a déclaré M. Sassou Nguesso. "Nous sommes venus vous dire que nous faisons acte de candidature en réponse à votre demande et aussi parce que la volonté que nous avons de servir notre peuple est toujours restée intacte", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'il entamerait sa campagne le 26 juin conformément à la loi. La campagne électorale doit durer deux semaines, d'après les dispositions légales. Denis Sassou Nguesso a dirigé le Congo, pays pétrolier, de 1979 à 1992, année des premières élections pluralistes. Il avait ensuite perdu la présidentielle face à Pascal Lissouba. Revenu au pouvoir grâce à la victoire de ses troupes dans la guerre civile en 1997, il a été élu en 2002 lors d'une présidentielle boycottée par les principaux dirigeants de l'opposition. Une dizaine de personnalités ont déjà annoncé être en lice pour la présidentielle du 12 juillet. Selon un arrêté du ministère de l'Administration du territoire, les candidats ont jusqu'au 12 juin pour déposer leur dossier. Le 26 mai, le gouvernement avait affirmé être "presque prêt" pour la présidentielle, en indiquant qu'un peu plus de 2 millions d'électeurs seront appelés aux urnes. La Commission nationale d'organisation des élections (Conel), également chargée du scrutin, est contestée par l'opposition qui réclame sa dissolution. Les élections législatives de 2007 et locales de 2008, organisées par cette structure, avaient été marquées par la fraude et des dysfonctionnements dénoncés notamment par les observateurs de l'Union africaine (UA). Brazzaville s'est engagé à organiser une présidentielle transparente et a multiplié les appels à l'apaisement. Dans son discours de Nouvel An, le président Sassou Nguesso avait promis de "veiller personnellement" à la préservation de l'ordre public et mis en garde les "agitateurs et trublions impénitents". Le Congo a connu au cours de la dernière décennie des périodes de guerre civile qui ont fait des milliers victimes. Selon des analystes, ces conflits sont tous liés à l'organisation d'élections.



Congo: L'Eglise catholique du Congo a lancé jeudi un appel à des contributions pour rassembler 2,5 milliards de francs CFA pour bâtir le clocher de la basilique Sainte-Anne de Brazzaville, la plus grande du pays

BRAZZAVILLE, 28 mai 2009 - L'Eglise catholique du Congo a lancé jeudi un appel à des contributions pour rassembler 2,5 milliards de francs CFA (3,8 millions d'euros) pour bâtir le clocher de la basilique Sainte-Anne de Brazzaville, la plus grande du pays. Le clocher, qui doit s'élever 67 mètres au-dessus de la basilique, figurait sur la maquette de cet édifice construit en 1943 par l'architecte français Roger Erell dans le quartier Poto-Poto (près du centre-ville) mais il n'avait pu être monté, a expliqué l'archevêché de Brazzaville. "En comptant sur la contribution de l'Etat congolais, je fais appel à la générosité des chrétiens (...) du Congo, mais également aux entreprises ou sociétés pouvant aider notre église à réaliser ce clocher", a déclaré l'archevêque de Brazzaville, Mgr Anatole Milandou. La basilique Sainte-Anne a été fortement endommagée lors de la guerre civile de 1997 qui a détruit la capitale congolaise. Sa toiture en tuiles vertes avait été réhabilitée entre 2007 et 2008 grâce au concours de l'ambassade de France et de certaines compagnies pétrolières.



Congo: Le gouvernement congolais va débourser la somme de 70,19 milliards de Fcfa sur trois ans pour la construction d'une route de 100 km dans la Cuvette ouest, l'une des régions les plus enclavées du pays

BRAZZAVILLE, 18 mai 2009 - Le Congo va débourser la somme de 107 millions d'euros (70,19 milliards de Fcfa) sur trois ans pour la construction d'une route de 100 km dans la Cuvette ouest (nord-ouest), l'une des régions les plus enclavées du pays, a-t-on appris lundi de source officielle. La route doit relier Etoumbi à Makoua, où elle fera jonction avec la nationale 2 qui part de Brazzaville vers le nord du pays. Les travaux seront réalisés par l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez qui a déjà construit la route de "La vasière" dans la région de la Likouala (extrême nord) entre 1982 et 1986, a indiqué le délégué général des grands travaux, Jean Jacques Bouya lors d'une cérémonie présidée par le Chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso. La route Etoumbi-Makoua est la deuxième qui traversera la Cuvette ouest, une région dont les populations se tournent essentiellement vers le Gabon voisin pour leurs ravitaillements alimentaires.



Congo: Le premier tour de l'élection présidentielle au Congo-Brazzaville aura lieu le 12 juillet 2009, selon un décret présidentiel

BRAZZAVILLE, 11 mai 2009 - Le premier tour de l'élection présidentielle au Congo-Brazzaville aura lieu le 12 juillet, selon un décret présidentiel lu lundi à la radio nationale. "Le corps électoral est convoqué le dimanche 12 juillet 2009 pour le premier tour de l'élection du président de la République sur toute l'étendue du territoire national", indique le décret signé le 8 mai par le président Denis Sassou Nguesso. Si le gouvernement avait récemment annoncé que l'élection aurait lieu lors de la première quinzaine de juillet, la date précise du scrutin n'avait pas encore été fixée. Le président Sassou Nguesso n'a pas encore annoncé s'il briguerait un nouveau septennat mais son entourage lui en prête l'intention.



Congo: L'Union européenne et le Congo ont signé samedi à Brazzaville un Accord volontaire de partenariat (APV) en vue notamment de lutter contre la vente frauduleuse de bois

BRAZZAVILLE, 9 mai 2009 - Le Congo et l'Union européenne (UE) ont signé samedi à Brazzaville un Accord volontaire de partenariat (APV) en vue notamment de lutter contre la vente frauduleuse de bois, a-t-on appris auprès du ministère de l'économie forestière. Le Congo est le premier pays d'Afrique centrale à conclure ce type d'accord avec l'UE. "Cet accord est un pas en avant dans notre lutte commune contre l'exploitation illégale des forêts et nous pouvons en être satisfaits", a déclaré le directeur des ressources naturelles à la commission de l'UE, Philip Mikos, qui a signé l'accord avec le ministre congolais de l'économie forestière, Henri Djombo. Cet accord, conclu après une année de négociations, aidera le Congo à consolider les lois et réglementations forestières et à renforcer leur application. De son côté, l'UE refusera l'entrée sur son territoire de tous les bois et produits dérivés qui ne seraient pas couverts par une autorisation. "Les critères de légalité de certification et de traçabilité retenus de commun accord s'appliqueront à l'ensemble des sociétés forestières et garantiront l'accès de leur bois à tous les marchés", a souligné M. Djombo. Les premières exportations congolaises vers l'UE se feront conformément à l'accord à partir de la mi-2011, selon M. Mikos. Les forêts couvrent 60% de l'ensemble du territoire du Congo et 10% de celle du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie en Amérique du sud. Le bois est la deuxième ressource d'exportation du Congo après le pétrole.



Congo: Une route dite "de la paix", financée par l'Union européenne à hauteur de 30,5 milliards de FCFA, a été officiellement inaugurée mardi dans la région du Pool dévastée par la guerre entre 1998 et 2003

KINKALA (Congo), 5 mai 2009 - Une route dite "de la paix", financée par l'Union européenne (UE), a été officiellement inaugurée mardi dans la région du Pool (sud) dévastée par la guerre entre 1998 et 2003, a constaté un journaliste de l'AFP. "Cette route est celle de la paix", a déclaré le chef de la délégation de la Commission de l'UE au Congo, Miguel Amado, ayant assisté à la cérémonie présidée par le président congolais Denis Sassou Nguesso à Kinkala, chef-lieu du Pool à 62 km de la capitale. "A travers elle, les gens se déplacent, se rencontrent et se croisent. C'est un symbole de la paix", a-t-il ajouté. Longue de 68 Km, cette voie de communication part de Brazzaville à Gambari, via Kinkala. Elle a été construite en 34 mois pour 30,5 milliards de FCFA (46,62 millions d'euros) financés entièrement par l'UE, selon les responsables du projet. Elle représente le plus important ouvrage réalisé dans le Pool, une région ravagée par cinq ans de guerre. Les combats ont opposé les forces gouvernementales et les combattants Ninjas de l'ex-chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui y vit retranché depuis plus de dix ans. Après l'inauguration, le président congolais a parcouru la route à bord d'un véhicule blindé jusqu'à l'entrée de Brazzaville, où il est monté dans son hélicoptère.



Congo: La Cour constitutionnelle congolaise a demandé jeudi aux autorités du pays de fixer "d'ores et déjà" la date de l'élection présidentielle théoriquement prévue en juillet

BRAZZAVILLE, 30 avr 2009 - La Cour constitutionnelle congolaise a demandé jeudi aux autorités du pays de fixer "d'ores et déjà" la date de l'élection présidentielle théoriquement prévue en juillet. Dans un communiqué, la Cour constitutionnelle "demande aux autorités compétentes d'arrêter d'ores et déjà la date de l'élection présidentielle afin que le dépôt de candidatures se fasse conformément (...) aux dispositions de la loi électorale". "Le dépôt de candidatures se fait au moins un mois avant le scrutin", précise l'institution, ayant notamment pour mandat de valider les élections. En 2007, la Cour constitutionnelle avait invalidé les législatives organisées dans quelques circonscriptions. Ces élections avaient été marquées par des fraudes et dysfonctionnements dénoncés par les observateurs de l'Union africaine (UA). Selon les délais constitutionnels, la présidentielle est prévue dans la première quinzaine de juillet. L'actuel président Denis Sassou Nguesso -qui ne s'est pas encore prononcé sur son éventuelle candidature mais pour laquelle ses partisans se mobilisent- avait indiqué il y a quelques mois que le vainqueur du scrutin serait investi mi-août. Une dizaine de personnalités ont déjà annoncé qu'elles seraient en lice.



Congo: Le gouvernement congolais reste ouvert aux propositions de l'opposition mais n'envisage pas de deuxième dialogue avant l'élection présidentielle de juillet

BRAZZAVILLE, 24 avr 2009 - Le gouvernement congolais reste ouvert aux propositions de l'opposition mais n'envisage de deuxième dialogue avant l'élection présidentielle de juillet, a affirmé vendredi le Premier ministre congolais, Isidore Mvouba. "Il n'y aura pas une deuxième concertation" après le "dialogue républicain" organisé du 14 au 17 avril et boycotté par une vingtaine de formations d'opposition. "Mais nous accepterons les propositions (de l'opposition) de bon coeur", a déclaré M. Mvouba, s'exprimant à son cabinet en présence de plusieurs autres membres du gouvernement. En boycottant ces assises qui étaient censées regrouper pouvoir, opposition et société civile, "nos amis de l'opposition ont raté le train de l'Histoire", a ajouté M. Mvouba. Les plus importants partis d'opposition ont expliqué avoir refusé de prendre part au dialogue -réclamé de longue date- par le désaccord sur l'ordre du jour et la direction des travaux. Des groupuscules d'opposition sans représentation nationale y ont cependant participé. Des opposants, dont des candidats à la présidentielle, remettent en cause les résultats de la concertation. Ils demandent "un second round de négociations" et une nouvelle commission électorale garantissant une présidentielle "transparente et équitable". Ils contestent l'indépendance de l'actuelle Commission nationale d'organisation des élections (Conel). Le ministre à la présidence chargé de la coopération, Charles Zacharie Bowao, également présent à la conférence de presse, a réitéré la disponibilité de Brazzaville à écouter les opposants en vue d'une présidentielle "consensuelle et apaisée". "Nous restons ouverts à toutes les propositions et les suggestions de nos compatriotes de l'opposition. S'il y a de bonnes propositions, nous allons les exploiter à bon escient", a déclaré M. Bowao. Au Congo, les législatives de 2007 et les locales de 2008 organisées par la Conel ont été marquées par des fraudes et dysfonctionnements dénoncés par les observateurs de l'Union africaine (UA). La présidentielle est prévue pour la première quinzaine de juillet, selon les délais constitutionnels.



Congo: L'Union européenne et le Congo ont conclu à Brazzaville des négociations entamées en juin sur un Accord de partenariat volontaire destiné à lutter notamment contre le commerce frauduleux du bois

BRAZZAVILLE, 23 avr 2009 - Le Congo et l'Union européenne (UE) ont conclu à Brazzaville des négociations entamées en juin sur un Accord de partenariat volontaire (APV) destiné à lutter notamment contre le commerce frauduleux du bois, a annoncé jeudi le gouvernement congolais. Les deux parties ont conclu leurs négociations mercredi et doivent signer cet accord le 9 mai, indique le ministère de l'Economie forestière dans un communiqué. "Après la signature de l'APV, ne sera autorisé à être exporté dans l'espace de l'UE que le bois légal, c'est-à-dire le bois produit dans le respect de la loi et la réglementation forestière", précise-t-il. "Cet accord s'inscrit dans le cadre du Plan d'action de l'UE sur
l'application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT en anglais)", explique le ministère. Le processus FLEGT est une réponse de l'UE à la préoccupation mondiale sur l'exploitation illégale des bois et leur commerce relatif. Le bois représente la deuxième ressource du Congo après le pétrole, et le second secteur pourvoyeur d'emplois après la Fonction publique. Les forêts couvrent 60% du territoire national et 10% de celle du Bassin du Congo, deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie.



Congo: L'élection présidentielle au Congo aura lieu pendant "la première quinzaine" du mois de juillet, "conformément aux délais constitutionnels"

BRAZZAVILLE, 18 avr 2009 - L'élection présidentielle au Congo aura lieu pendant "la première quinzaine" du mois de juillet a affirmé samedi à l'AFP le porte-parole du gouvernement congolais, Alain Akouala Atipault également ministre de la communication. "Conformément aux délais constitutionnels, le premier tour de ce scrutin sera organisé dans la première quinzaine du mois de juillet 2009", affirmé M. Akouala Atipault sans donner de date exacte. Depuis des mois, le gouvernement se bornait à indiquer que la présidentielle aurait lieu en juillet. Environ une dizaine de personnalités ont déjà annoncé leur candidature. Celle du président Denis Sassou Nguesso, revenu aux affaires après la guerre civile de 1997 et élu en 2002, se fait attendre. Son entourage lui en prête l'intention.



Congo: L'Allemagne a annulé 22 milliards de FCFA de la dette du Congo à son endroit et rééchelonné 6 milliards de FCFA (9,1 millions d'euros), selon un accord signé jeudi à Brazzaville entre les deux Etats
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