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Modernisation de Kinshasa: PAKA DJUMA doit disparaître

 

         Créé le 28 -07-2010 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC  | Mis à jour le mercredi 28 -07-2010 à 00h00 : UHURU

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Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo est aujourd’hui revêtue de sa plus belle robe des cinquante dernières années de son histoire. Tout a commencé au milieu du premier semestre de l’année 2010 quand les préparatifs de commémoration du cinquantenaire de l’indépendance avaient débuté. Cet évènement couplé au démarrage des travaux d’infrastructure prévus dans le cadre des cinq chantiers du chef de l’Etat, ont rapidement aidé à transformer et à transfigurer la ville province de Kinshasa naguère considérée par plusieurs architectes comme la capitale la plus sale et la moins urbanisée de la planète.

 

 

Depuis, de l’eau a coulé en abondance sous les ponts des rivières de la première mégapole congolaise parmi les réalisations intervenues avant le 30juin dernier, on peut citer le monument élevé à la mémoire du premier président de la RDC Joseph KASA VUBU qui est venu rejoindre ceux de Lumumba, du Mzée Laurent Désiré Kabila et de tant d’autres, la place de la Gare centrale modernisée, le boulevard triomphal et celui du 30juin modernisés également etc.

 

D’autres travaux se poursuivent et parmi eux, beaucoup ont occasionné de nombreux dégâts collatéraux au sein des habitants riverains des sites. Des marchés ont été rasés, comme celui de Kingabua Uzam situé sur la route des poids lourds qui longe le quartier du même nom ; plus loin sur la même avenue, des maisons agglomérées en face de la Bracongo une entreprise brassicole célèbre, ont été purement et simplement rasées au grand dam de leurs habitants. Ces mesures du gouvernement furent saluées de diverses façons par la population, les réactions allant de l’approbation à l’iridignation, comme toujours dans un cas semblable.

 

Mais si ces maisons en parpaing ont disparu de la surface de la terre de Kinshasa, l’opinion en général n’a pas pleuré longtemps sur le sort de leurs habitants, tant ces derniers faisaient la honte du siège des institutions politique de notre pays par le spectacle digne d’un camp de réfugiés qu’ils offraient au regard des passants, parmi lesquels de nombreux étrangers qui habitent Kinshasa. Sur l’autre rive de l’avenue des poids lourds exactement à la hauteur de ces “ HLM de la misère détruites, un autre quartier qui a pendant longtemps défrayé la chronique des faits divers scabreux continue à exister comme un défi à l’autorité. Il s’agit de PAKA DJUMA. Tous les mots pour qualifier ce quartier sont faibles et ils ne suffisent pas à le décrire. Coincé entre les rails de l’Onatra et la route de la FUNA qui jouxte la Régie des Voies Aériennes (RVA), le quartier PAKA DJUMA est en outre voisin de la rivière KALAMU à l’endroit précis où l’entreprise de vidange de fosses septiques jette dans l’eau de la rivière les déjections de ses clients. Ambiance...

 

 

Au visiteur qui e découvre pour la première fois, PAKA DJUMA donne toujours le sentiment de répugnance et d’horreur. Toutes les habitations sont en triplex ou en plastiques avec sur les toits, de la ferraille qui empêche le vent de tout emporter; les câbles électriques à moitié dénudés affleurent la surface du sol comme des reptiles d’un film de science fiction pour le plus grand danger des enfants. Les latrines se réduisent à des petits trous abrités sous quelques lambeaux de tissus pour les plus pudibonds des habitants; les autres font leurs besoins au petit bonheur la chance dans la nature environnante et surtout dans la rivière KALAMU. La promiscuité dépasse ce qu’un esprit humain peut concevoir, et quand on sait que l’alcool local appelé” LOTOKO est vendu par les deux tiers des habitants de ces lieux, on a une idée formelle du genre de prostitution qui s’y pratique. Tel quel, PAKA DJUMA offre un exemple introuvable ailleurs d’insalubrité et de réservoir potentiel du rétrovirus à Kinshasa.
Avec ou sans les cinq chantiers, le gouvernement doit rapidement décider la démolition de ce quartier lépreux.

BOMELA TONDO BOLISOMA MALKO

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