Les réformes en cours dans l’armée vont rétablir la paix en RDC

L’Est de la République démocratique du Congo est toujours secoué par les activités déstabilisatrices des groupes armés locaux et étrangers (rwandais et ougandais) que le gouvernement se doit de neutraliser définitivement.
« Nous nourrissons le ferme espoir que les réformes en cours au sein des FARDC vont rétablir la paix d’antan ; le changement de l’uniforme va ainsi confirmer l’aphorisme selon lequel «on reconnaît le moine à son uniforme», a déclaré M. Baudouin Mangala dans sa conférence de presse dimanche à Kinshasa/Livulu.

La sécurité est indispensable pour l’organisation apaisée des élections générales prévues en 2011 et auxquelles vont concourir tous les partis en solitaires et ou en alliances, a-t-il fait remarquer.

En 2006, le Rassemblement démocratique pour la République, fondé par l’ancien Premier ministre Mungul Diaka aujourd’hui disparu, n’avait eu aucun élu à tous les échelons à cause, notamment, des contacts stériles voire compromettants pris dans le cadre des stratégies électoralistes du parti.

Baudouin Mangala, membre du directoire politique, a indiqué que, pour les prochaines échéances électorales et afin d’éviter les erreurs du passé, seul le président national a.i. Jean-Marie Kalenga Kindundu est attitré et autorisé à prendre tous les engagements possibles sur les espaces sociopolitiques national et international et d’en faire rapport au parti en toute transparence et selon l’art de la bonne gouvernance.

Dans toutes les démarches, il pourra le cas échéant se faire accompagner d’une délégation dûment mandatée et composée de hauts cadres du parti. « Pourvu que ces contacts ne compromettent en rien les options fondamentales, l’idéologie, l’esprit et la lettre des statuts ainsi que les intérêts majeurs du parti qui doivent coïncider avec ceux de la nation et du peuple tout entier », selon Mangala.

En phase de construction et de consolidation dans la perspective des élections de 2011, ce parti décline certains principes fondateurs de toute alliance politique avec les autres forces politiques et sociales. Il s’agit de la conquête « ensemble » du pouvoir démocratique au service exclusif de la nation et du peuple ou celle d’un pouvoir fondateur de la République dont l’Etat sera capable de déterminer les objectifs politiques clairs.

En prenant en compte les objectifs économiques et sociaux en rapport avec les besoins collectifs, individuels, réels et concrets des masses congolaises, « la conquête d’un pouvoir démocratique exorcise de tout activisme tribal, ethnique, régionaliste et sectaire », a souligné Baudouin Mangala.